La nouvelle politique de gestion des données personnelles de Google suscite de vives critiques des CNIL européennes réunies au sein du groupe dit de l’article 29. Les gendarmes des fichiers reprochent tous à la firme américaine d’avoir unifié depuis le 1er mars la collecte de toutes ces données sensibles glanées dans l’ensemble de ses 60 services, sites et outils.
Cette unification va faciliter et simplifier l’usage de ses services chez l’internaute. C’est du moins ce qu’assure Google. Mais pour les CNIL européennes, elle constitue l’avènement d’un outil peu clair pour les usagers et une redoutable arme marketing qui pourrait violer plusieurs dispositions de la directive sur les données personnelles. Google aura en effet la possibilité de croiser les données récupérées au fil des requêtes, avec les noms des internautes, leur e-mail, numéro de téléphone, les références des appareils utilisés, les adresses IP, paramètres matériels, données logicielles (navigateur), etc.
La problématique vient aujourd’hui de rejaillir à l’Assemblée nationale. Le député Jean-Yves Le Déaut a saisi le ministre de l'Intérieur dans une question parlementaire des critiques adressées par la CNIL. Le député rappelle ainsi à Claude Guéant que « les utilisateurs des différents services du géant du Web ont été informés de ces changements par e-mail et ont dû valider les nouvelles conditions pour continuer à les utiliser ». Il lui demande du coup s'il partage l'analyse de la CNIL « si oui, quelles mesures il envisage de prendre afin de faire respecter la loi ».
L’Intérieur pourrait s’inspirer de la récente analyse faite par la Commission européenne chez nos confrères d’Édition Multimedi@. Selon la Commissaire Vivane Reding, en effet, « la décision finale d'infliger ou non une sanction à Google incombe à la CNIL, et non à la Commission européenne. »
Cette unification va faciliter et simplifier l’usage de ses services chez l’internaute. C’est du moins ce qu’assure Google. Mais pour les CNIL européennes, elle constitue l’avènement d’un outil peu clair pour les usagers et une redoutable arme marketing qui pourrait violer plusieurs dispositions de la directive sur les données personnelles. Google aura en effet la possibilité de croiser les données récupérées au fil des requêtes, avec les noms des internautes, leur e-mail, numéro de téléphone, les références des appareils utilisés, les adresses IP, paramètres matériels, données logicielles (navigateur), etc.
La problématique vient aujourd’hui de rejaillir à l’Assemblée nationale. Le député Jean-Yves Le Déaut a saisi le ministre de l'Intérieur dans une question parlementaire des critiques adressées par la CNIL. Le député rappelle ainsi à Claude Guéant que « les utilisateurs des différents services du géant du Web ont été informés de ces changements par e-mail et ont dû valider les nouvelles conditions pour continuer à les utiliser ». Il lui demande du coup s'il partage l'analyse de la CNIL « si oui, quelles mesures il envisage de prendre afin de faire respecter la loi ».
L’Intérieur pourrait s’inspirer de la récente analyse faite par la Commission européenne chez nos confrères d’Édition Multimedi@. Selon la Commissaire Vivane Reding, en effet, « la décision finale d'infliger ou non une sanction à Google incombe à la CNIL, et non à la Commission européenne. »