L’arrivée de la Consumer Preview de Windows 8 a ouvert le bal tant pour les utilisateurs que les développeurs. Dans la foulée, Microsoft a publié la bêta de Visual Studio 11 et les développeurs ont pu justement se pencher sur le nouvel environnement WinRT et donc la création d’applications Metro. Le Windows Store a également été ouvert aux applications tierces, et nous avons décidé de nous pencher sur le contrat relatif aux développeurs pour en tirer les principaux points.
L’application et chacune de ses mises à jour sont soumises au processus d’examen et Microsoft se réserve le droit de refuser l’une comme l’autre. Notez toutefois qu’un développeur peut maximiser ses chances de succès en utilisant le Kit de certification qui lance les mêmes tests techniques que ceux utilisés par Microsoft en aval.
Par exemple, trois clauses obligatoires vont clairement changer par la suite. Premièrement, aucune application soumise à Microsoft ne peut être payante, ou servir de relai à des paiements (boutique tierce). Deux exceptions notables toutefois : les œuvres caritatives et les loteries, toutes deux autorisées. Deuxièmement, chaque application autorise automatiquement les utilisateurs à les installer sur cinq machines. Interdiction pour le développeur de diminuer ce chiffre. Enfin, un développeur ne peut soumettre que des applications Metro. Toute application utilisant autre chose que WinRT sera rejetée.
Lors de l’arrivée de la Release Candidate, Microsoft se réserve le droit de supprimer les applications, à sa seule discrétion. Bien entendu, les développeurs pourront les proposer à nouveau par la suite en tenant compte des inévitables modifications. Le système va en effet évoluer, des corrections vont être faites, et WinRT ne sera pas épargné.
Comme toujours dans les boutiques d’applications, les éventuelles réclamations seront directement transmises au développeur qui aura pour devoir de corriger le tir ou d’apporter une réponse adéquate, même si négative. Bien entendu, en cas de multiplication des rapports, en particulier pour un comportement douteux, Microsoft peut supprimer l’application. La firme peut d’ailleurs supprimer une application pour une autre raison, là encore à sa seule discrétion. Dans ce cas, le développeur recevra tous les paiements lui étant dus jusqu’à la date du retrait.
Autre type de fonctionnement classique : le fonctionnement des mises en avant et du placement. Microsoft est particulièrement claire sur ce sujet, et le développeur n’a pas son mot à dire. La firme prévient que l’organisation des applications dans le Store se fera à sa « seule discrétion ».
D’autres clauses sont liées à la gestion de l’application. Par exemple, le développeur ne peut pas modifier la classification de son application, noter sa création ou déposer lui-même une critique (pour les raisons que l’on comprend). Le développeur doit également savoir qu’il peut demander le retrait de son application du Windows Store dès lors que 60 jours se sont au moins écoulés depuis sa publication. Toutefois, Microsoft gardera en copie l’application pour ceux qui l’ont déjà achetée : les clients pourront la réinstaller dans la limite des cinq machines. Cette copie sera en revanche cassée en cas de remise en cause de la licéité du produit.
Plus important pour le développeur : il est entièrement responsable de la confidentialité des données qui sont stockées ou transitent via son application. Une politique de confidentialité doit impérativement être en place et exposée à l’utilisateur. Ce dernier doit disposer de contrôle et être tenu informé de la manière dont sont manipulées ses données. Par exemple, dans le cas de l’utilisation de la webcam, de la géolocalisation ou de l’envoi de SMS, l’application doit s’appuyer sur les préférences intégrées de Windows 8. Le système possède en effet dans son Panneau de configuration une gestion centralisée des autorisations par applications.
Enfin, toute application doit obligatoirement activer l’itinérance. Cette dernière permet aux autres copies de l’application sur les autres machines de synchroniser leurs paramètres et leur état applicatif.
Microsoft précise dans le contrat que la licence personnalisée ne peut entrer en concurrence avec la licence standard, sauf si justement elle est de type Open Source. Dans ce cas, elle peut « entrer en conflit […] mais uniquement dans les limites permises par le logiciel libre Open Source. »
Microsoft ajoute plus loin que le développeur a l’obligation de respecter les termes de licence Open Source, y compris en ce qui concerne la disponibilité des sources. Toutefois, la firme se montre claire sur un point : un code Open Source « ne doit forcer aucun logiciel Microsoft non Open Source à se plier aux termes stipulés dans une quelconque licence de logiciel libre Open Source ». En revanche, Microsoft ne dit rien en ce qui concerne les applications « non Microsoft ».
Bon nombre de ces règles resteront valables après le passage de la Release Candidate qui marquera la dernière ligne droite vers la version finale. Nous ferons le point à ce moment-là pour en détecter les modifications.
Soumettre une application au Windows Store
La création d’une application et son envoi au Windows Store pour certification et validation ne peuvent se faire que depuis la bêta de Visual Studio 11. Si le développeur ne fournit aucune licence, celle par défaut s’applique automatiquement. Dans le cas où un développeur a sa propre licence, elle doit se baser sur un socle pour ne pas en renier les bases obligatoires. Cette licence doit être envoyée avec l’application pour que Microsoft en fasse la diffusion.L’application et chacune de ses mises à jour sont soumises au processus d’examen et Microsoft se réserve le droit de refuser l’une comme l’autre. Notez toutefois qu’un développeur peut maximiser ses chances de succès en utilisant le Kit de certification qui lance les mêmes tests techniques que ceux utilisés par Microsoft en aval.
Un contrat temporaire
Il faut savoir tout d’abord que le contrat pour les développeurs dispose de plusieurs clauses qui ne sont valables que durant la phase de Consumer Preview. La limite temporelle est marquée par la sortie de la Release Candidate. À ce moment, certains termes seront susceptibles d’évoluer.Par exemple, trois clauses obligatoires vont clairement changer par la suite. Premièrement, aucune application soumise à Microsoft ne peut être payante, ou servir de relai à des paiements (boutique tierce). Deux exceptions notables toutefois : les œuvres caritatives et les loteries, toutes deux autorisées. Deuxièmement, chaque application autorise automatiquement les utilisateurs à les installer sur cinq machines. Interdiction pour le développeur de diminuer ce chiffre. Enfin, un développeur ne peut soumettre que des applications Metro. Toute application utilisant autre chose que WinRT sera rejetée.
Lors de l’arrivée de la Release Candidate, Microsoft se réserve le droit de supprimer les applications, à sa seule discrétion. Bien entendu, les développeurs pourront les proposer à nouveau par la suite en tenant compte des inévitables modifications. Le système va en effet évoluer, des corrections vont être faites, et WinRT ne sera pas épargné.
De nombreux classiques
Plusieurs clauses du contrat sont très classiques, du moins en regard du support, à savoir une boutique en ligne. Ainsi, Microsoft dispose d’un « kill switch », c’est-à-dire d’une possibilité de supprimer unilatéralement une application du Store tout en désactivant les copies installées à distance. Une procédure utilisée notamment en cas de révélation d’un comportement douteux de l’application qui serait passé inaperçu lors de la certification.Comme toujours dans les boutiques d’applications, les éventuelles réclamations seront directement transmises au développeur qui aura pour devoir de corriger le tir ou d’apporter une réponse adéquate, même si négative. Bien entendu, en cas de multiplication des rapports, en particulier pour un comportement douteux, Microsoft peut supprimer l’application. La firme peut d’ailleurs supprimer une application pour une autre raison, là encore à sa seule discrétion. Dans ce cas, le développeur recevra tous les paiements lui étant dus jusqu’à la date du retrait.
Autre type de fonctionnement classique : le fonctionnement des mises en avant et du placement. Microsoft est particulièrement claire sur ce sujet, et le développeur n’a pas son mot à dire. La firme prévient que l’organisation des applications dans le Store se fera à sa « seule discrétion ».
Les obligations du développeur
Le développeur doit respecter une liste de points dont certains sont clairement prévisibles. Microsoft indique ainsi que les lois du pays sont une base incontournable et qu’elles prévalent en fonction de l’activité de l’application (comme pour les œuvres caritatives et les loteries).D’autres clauses sont liées à la gestion de l’application. Par exemple, le développeur ne peut pas modifier la classification de son application, noter sa création ou déposer lui-même une critique (pour les raisons que l’on comprend). Le développeur doit également savoir qu’il peut demander le retrait de son application du Windows Store dès lors que 60 jours se sont au moins écoulés depuis sa publication. Toutefois, Microsoft gardera en copie l’application pour ceux qui l’ont déjà achetée : les clients pourront la réinstaller dans la limite des cinq machines. Cette copie sera en revanche cassée en cas de remise en cause de la licéité du produit.
Plus important pour le développeur : il est entièrement responsable de la confidentialité des données qui sont stockées ou transitent via son application. Une politique de confidentialité doit impérativement être en place et exposée à l’utilisateur. Ce dernier doit disposer de contrôle et être tenu informé de la manière dont sont manipulées ses données. Par exemple, dans le cas de l’utilisation de la webcam, de la géolocalisation ou de l’envoi de SMS, l’application doit s’appuyer sur les préférences intégrées de Windows 8. Le système possède en effet dans son Panneau de configuration une gestion centralisée des autorisations par applications.
Enfin, toute application doit obligatoirement activer l’itinérance. Cette dernière permet aux autres copies de l’application sur les autres machines de synchroniser leurs paramètres et leur état applicatif.
Le cas de l’Open Source
Mais le contrat dispose également de clauses spécifiques au code Open Source. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, Microsoft ne refuse pas les licences open source. En fait, la firme accepte même toute licence étant répertoriée par l’Open Source Initiative (OSI), ce qui inclut les GPL et LGPL, les licences Mozilla, Apache , PHP, Python ou encore Eclipse.Microsoft précise dans le contrat que la licence personnalisée ne peut entrer en concurrence avec la licence standard, sauf si justement elle est de type Open Source. Dans ce cas, elle peut « entrer en conflit […] mais uniquement dans les limites permises par le logiciel libre Open Source. »
Microsoft ajoute plus loin que le développeur a l’obligation de respecter les termes de licence Open Source, y compris en ce qui concerne la disponibilité des sources. Toutefois, la firme se montre claire sur un point : un code Open Source « ne doit forcer aucun logiciel Microsoft non Open Source à se plier aux termes stipulés dans une quelconque licence de logiciel libre Open Source ». En revanche, Microsoft ne dit rien en ce qui concerne les applications « non Microsoft ».
Bon nombre de ces règles resteront valables après le passage de la Release Candidate qui marquera la dernière ligne droite vers la version finale. Nous ferons le point à ce moment-là pour en détecter les modifications.