Si Western Digital et Seagate sont bien partis pour dominer le secteur des disques durs ces prochaines années, Toshiba, leur principal concurrent, ne compte pas rester les bras croisés. D’autant plus qu’il profite des récentes acquisitions de WD et Seagate pour se renforcer. Sous la pression des autorités de concurrence, WD a ainsi cédé au Japonais une usine fabriquant des disques durs de 3,5 pouces. Ce qui permet à Toshiba de devenir un acteur important dans ce secteur.
Selon un communiqué publié par Toshiba la semaine dernière, un accord définitif a été trouvé avec Western Digital. Ce dernier a ainsi vendu à la firme nipponne une usine, et ses équipements, dédiée à la fabrication de disques durs de 3,5 pouces pour les ordinateurs de bureau, divers produits grand public et les serveurs. Qui plus est, Toshiba fait l’acquisition des propriétés intellectuelles liées à cette production.
Au final, Toshiba, plutôt un acteur du marché des disques durs de 2,5 et 1,8 pouces, devient donc un véritable concurrent dans le secteur des disques durs de 3,5 pouces. Rappelons qu'il s’agissait d’une condition sine qua non des autorités européennes au rachat par Western Digital de la filiale stockage du japonais Hitachi.
Déjà bien présent dans les secteurs des SSD, des disques durs externes ou encore ceux plutôt dédiés au monde mobile, Toshiba se renforce donc, même s’il doit faire face à des concurrents captant plus de 80 % du marché à eux deux.
Toshiba, de son côté, annonce qu’il compte « consolider sa production de disques durs dans ses deux usines de fabrication aux Philippines et chez un fabricant contractuel en Chine. Un objectif clé est d'améliorer encore plus la compétitivité des coûts en optimisant l'efficacité de la fabrication. »
Ces différents transferts, que ce soit l'acquisition de l’usine de DD de 3,5 pouces de WD par Toshiba et ou le transfert de participation de l’usine thaïlandaise à WD, sont tous sous réserve de l’approbation des autorités antitrust compétentes. En l’occurrence, l’Europe doit approuver cet accord et l’acquéreur, à savoir Toshiba pour le premier cas. Les deux sociétés ont néanmoins espoir que tout ceci sera validé dès ce mois-ci.

Disques durs de 1,8 pouce de Toshiba
Selon un communiqué publié par Toshiba la semaine dernière, un accord définitif a été trouvé avec Western Digital. Ce dernier a ainsi vendu à la firme nipponne une usine, et ses équipements, dédiée à la fabrication de disques durs de 3,5 pouces pour les ordinateurs de bureau, divers produits grand public et les serveurs. Qui plus est, Toshiba fait l’acquisition des propriétés intellectuelles liées à cette production.
Au final, Toshiba, plutôt un acteur du marché des disques durs de 2,5 et 1,8 pouces, devient donc un véritable concurrent dans le secteur des disques durs de 3,5 pouces. Rappelons qu'il s’agissait d’une condition sine qua non des autorités européennes au rachat par Western Digital de la filiale stockage du japonais Hitachi.
Déjà bien présent dans les secteurs des SSD, des disques durs externes ou encore ceux plutôt dédiés au monde mobile, Toshiba se renforce donc, même s’il doit faire face à des concurrents captant plus de 80 % du marché à eux deux.
Toshiba renvoie la balle à Western Digital
Cet accord entre les deux fabricants n’est cependant pas à sens unique. La firme asiatique a ainsi accepté de transférer sa participation intégrale dans TSDT à Western Digital. TSDT est le sigle de Toshiba Storage Device Thailand. Il s’agit d’une usine ouverte en 2009, employant 4200 personnes, et spécialisée dans la fabrication de DD de 2,5 pouces. WD continue donc de concentrer sa production en Thaïlande, ce qui lui a pourtant coûté si cher ces derniers mois.Toshiba, de son côté, annonce qu’il compte « consolider sa production de disques durs dans ses deux usines de fabrication aux Philippines et chez un fabricant contractuel en Chine. Un objectif clé est d'améliorer encore plus la compétitivité des coûts en optimisant l'efficacité de la fabrication. »
Ces différents transferts, que ce soit l'acquisition de l’usine de DD de 3,5 pouces de WD par Toshiba et ou le transfert de participation de l’usine thaïlandaise à WD, sont tous sous réserve de l’approbation des autorités antitrust compétentes. En l’occurrence, l’Europe doit approuver cet accord et l’acquéreur, à savoir Toshiba pour le premier cas. Les deux sociétés ont néanmoins espoir que tout ceci sera validé dès ce mois-ci.