La CNIL veut mettre au grand jour d’éventuelles violations de la loi de 1978 chez Amazon France. Elle a décidé de lancer un contrôle sur le site de e-commerce. Selon l’Express, il s’agira de vérifier la durée de conservation des données personnelles des acheteurs, mais également le système de paiement, One Click.
Dans un rapport sur la publicité ciblée sur internet, la CNIL pointait en 2009 les analyses comportementales poussées d’Amazon : « les suggestions proposées par la société Amazon qui sont basées sur les derniers achats effectués par l’utilisateur ne doivent être permises que si ce dernier en a été préalablement informé. Il doit également avoir la possibilité d’acheter des livres sur le site sans pour autant que les informations relatives à ses achats soient traitées à des fins de publicité. »
Toujours selon l’Express, après Amazon, la CNIL devrait ensuite contrôler Apple, Google et Facebook. Ce déploiement intervient alors que la CNIL voit d’un très mauvais œil un projet de règlement européen.
Ce texte envisage en effet de confier le contrôle des données personnelles à l’autorité dans le ressort duquel se situe l'établissement principal d'une entreprise. Quel que soit le public ciblé par son activité. (Amazon et iTunes au Luxembourg, Google, en Irlande, etc.). « Concrètement, cela signifie qu'en cas de problème pour un internaute sur un réseau social dont l'établissement principal est implanté dans un autre État membre, cette plainte sera traitée par l'autorité de ce dernier. Une telle réforme renforcera l'image bureaucratique et lointaine des institutions communautaires et privera largement les citoyens de la protection offerte par leur autorité nationale ».
Dans un rapport sur la publicité ciblée sur internet, la CNIL pointait en 2009 les analyses comportementales poussées d’Amazon : « les suggestions proposées par la société Amazon qui sont basées sur les derniers achats effectués par l’utilisateur ne doivent être permises que si ce dernier en a été préalablement informé. Il doit également avoir la possibilité d’acheter des livres sur le site sans pour autant que les informations relatives à ses achats soient traitées à des fins de publicité. »
Toujours selon l’Express, après Amazon, la CNIL devrait ensuite contrôler Apple, Google et Facebook. Ce déploiement intervient alors que la CNIL voit d’un très mauvais œil un projet de règlement européen.
Ce texte envisage en effet de confier le contrôle des données personnelles à l’autorité dans le ressort duquel se situe l'établissement principal d'une entreprise. Quel que soit le public ciblé par son activité. (Amazon et iTunes au Luxembourg, Google, en Irlande, etc.). « Concrètement, cela signifie qu'en cas de problème pour un internaute sur un réseau social dont l'établissement principal est implanté dans un autre État membre, cette plainte sera traitée par l'autorité de ce dernier. Une telle réforme renforcera l'image bureaucratique et lointaine des institutions communautaires et privera largement les citoyens de la protection offerte par leur autorité nationale ».