Universal Music contrôle 44 % du marché français, sans EMI Music

Alors que le rachat d’EMI Music par Universal est vivement critiqué par les indépendants Européens, la major n°1 dans le monde écrase déjà certains de sa toute-puissance. C’est notamment le cas de la France, où la société dirigée par Pascal Nègre occupe 44 % du secteur selon notre confrère Les Échos.

PDM France Musique 2011
Parts de marché des labels en valeur (et non en quantité de morceaux vendus)

Universal a su tirer son épingle du jeu

Disposant encore d’une légère avance sur Sony et Warner il y a quelques années, l’écart avec Universal Music s’est creusé petit à petit en France. Une performance réalisée grâce à la signature d’artistes vendeurs, une publicité importante, des partenariats avec la télévision bien plus nombreux que la concurrence, une visibilité très forte dans les magasins et sur les sites légaux, etc.

Résultat, Universal, malgré la « crise », a vu son chiffre d’affaires augmenter (+2,1 %) en 2011, alors que Sony (-19,1 %) et EMI (-23,5 %) se sont écroulés. Sony, Warner et EMI ne cumulent ainsi tous les trois que 46 % du marché, soit quasi autant qu’Universal. Les indépendants se contentent ici 10 % du marché. Leur chiffre d’affaires a néanmoins augmenté de 28 % en 2011, ce qui est à souligner.

Une domination sans partage ?

Si l’on cumule Universal et EMI, nous obtenons une part de marché gigantesque de 57 %. Il s’agirait d’une part de marché moyenne, ce qui signifie que dans certains genres musicaux, cette domination sera bien plus forte. Notre confrère cite en exemple le Jazz, où Universal et EMI représentent environ 75 % du marché, soit trois ventes sur quatre.

Plus inquiétant encore, « le nouvel ensemble représenterait en effet 60 % des investissements publicitaires de la filière en radio, et 54 % en télévision » explique Les Échos. En somme, ce duo deviendra indispensable pour certains médias français. Ceci sans parler du pouvoir de négociation immense qu’il détiendra pour les plateformes de téléchargement (type iTunes) et de streaming (type Deezer).

Des données qui ont de quoi conforter les labels indépendants, déjà marginalisés par l’importance des quatre grandes majors.

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