Selon nos informations, le ministère de l’intérieur va réclamer le filtrage de plusieurs URL de Copwatch, mais mieux encore : il a pointé dans l’assignation la liste des sites miroirs qu’on trouve justement à l’adresse https://copwatchnord-idf.eu.org/?q=node/78. Un procédé pour le moins dangereux : il suffira à l'auteur de la liste de rajouter des sites qui ne sont pas des miroirs pour piéger ce blocage en voie d’industrialisation.
Autre chose, l’un des intermédiaires qui sera cet après-midi à l’audience CopWatch nous explique qu’« un rapide examen de cette liste montre qu'une bonne partie des miroirs en question sont hébergés chez des acteurs qui sont assez facilement trouvables, pour certains localisés à 150 m de la Place Beauvau ». Dans la liste, on trouve en effet des pages auto hébergée, ou des pages stockées chez des hébergeurs français joignables en quelques clics par les autorités.
Notre contact se dit par ailleurs surpris du procédé : « c'est la première fois que je vois une demande de blocage d'une liste de sites miroirs qui en soit ne sont pas illicites. Dans le premier jugement Copwatch, le juge avait bien noté que Copwatch dans sa globalité n'était pas en soit illicite, juste quelques pages. Il avait cependant souligné que les opérateurs étant dans l'impossibilité de ne bloquer qu'une URL, il actait le fait que c'était le site entier qui était bloqué ».
Mais il y a mieux : Claude Guéant demande en six lignes la possibilité d'étendre le bénéfice du blocage « à tout site nouveau diffusant un contenu identique à celui jugé illicite ». C’est très exactement ce que souhaitent voir acter les ayants droit dans l’affaire Allostreaming à l’aide d’un outil automatique développé par TMG.
L'audience se déroulera cet après-midi à 14h au TGI de Paris.
Autre chose, l’un des intermédiaires qui sera cet après-midi à l’audience CopWatch nous explique qu’« un rapide examen de cette liste montre qu'une bonne partie des miroirs en question sont hébergés chez des acteurs qui sont assez facilement trouvables, pour certains localisés à 150 m de la Place Beauvau ». Dans la liste, on trouve en effet des pages auto hébergée, ou des pages stockées chez des hébergeurs français joignables en quelques clics par les autorités.
Notre contact se dit par ailleurs surpris du procédé : « c'est la première fois que je vois une demande de blocage d'une liste de sites miroirs qui en soit ne sont pas illicites. Dans le premier jugement Copwatch, le juge avait bien noté que Copwatch dans sa globalité n'était pas en soit illicite, juste quelques pages. Il avait cependant souligné que les opérateurs étant dans l'impossibilité de ne bloquer qu'une URL, il actait le fait que c'était le site entier qui était bloqué ».
Mais il y a mieux : Claude Guéant demande en six lignes la possibilité d'étendre le bénéfice du blocage « à tout site nouveau diffusant un contenu identique à celui jugé illicite ». C’est très exactement ce que souhaitent voir acter les ayants droit dans l’affaire Allostreaming à l’aide d’un outil automatique développé par TMG.
L'audience se déroulera cet après-midi à 14h au TGI de Paris.