Le cabinet Deloitte a publié il y a peu « les principales tendances auxquelles les entreprises et les consommateurs peuvent s’attendre cette année » dans le secteur de la haute technologie, ceci pour le monde entier. Parmi ces prévisions, nous retrouvons notamment un sujet déjà abordé par le passé en France : la fin de l’internet fixe illimité.
Crise des disques durs, développement de la technologie NFC, explosion des ventes de tablettes, de nombreuses prévisions sont annoncées par le cabinet. Mais la dixième prévision portant sur la fin de l’internet illimité a de quoi surprendre, d’autant que le sujet n’est plus abordé depuis plusieurs mois maintenant.
Le cabinet explique que « les limites imposées aux réseaux de téléphonie mobile » ont contraint les opérateurs « à déplacer le trafic de données sur des réseaux internet haut-débit ou wifi. Qu’il s’agisse de plafonner la facturation ou la vitesse, l’ère des données illimitées pourrait temporairement prendre fin en attendant le déploiement de réseaux en fibre optique. »
On ne peut donc à l’heure actuelle considérer que le sujet est définitivement enterré. Rien ne nous assure à ce jour qu’il ne resurgira pas dans les mois ou années à venir. Cette prévision de Deloitte est donc crédible, d’autant plus quand on sait que certains fournisseurs d’accès à Internet travaillent sur ce sujet depuis un moment.
La vigilance est donc de mise si la France ne veut pas ressembler à la Belgique, au Canada ou à tout autre pays limitant en Go ses abonnés Internet.

Des prévisions généralistes
Le cabinet précise que ces tendances sont « basées sur des entrevues et des recherches approfondies, des témoignages de clients et d’anciens membres de Deloitte, d’analystes sectoriels, de chefs d’entreprise et de plus de 6 000 professionnels de Deloitte dans le secteur des TMT », soit le secteur Technologies, Médias et Télécommunications.Crise des disques durs, développement de la technologie NFC, explosion des ventes de tablettes, de nombreuses prévisions sont annoncées par le cabinet. Mais la dixième prévision portant sur la fin de l’internet illimité a de quoi surprendre, d’autant que le sujet n’est plus abordé depuis plusieurs mois maintenant.
L'ère des données illimitées pourrait temporairement prendre fin
« La croissance du trafic de données est telle que de nombreux opérateurs mobile vont essayer de siffler la fin du « tout illimité », et même le haut débit fixe pourrait commencer à en faire l’expérience en 2012 » annonce ainsi Deloitte.Le cabinet explique que « les limites imposées aux réseaux de téléphonie mobile » ont contraint les opérateurs « à déplacer le trafic de données sur des réseaux internet haut-débit ou wifi. Qu’il s’agisse de plafonner la facturation ou la vitesse, l’ère des données illimitées pourrait temporairement prendre fin en attendant le déploiement de réseaux en fibre optique. »
La France n'est pas directement visée
Attention cependant, cette remarque de Deloitte est globale, pour le monde entier. Deloitte n’annonce donc pas la fin de l’internet fixe illimité en France en particulier. D'ailleurs, aucune offre mobile en France ne propose du 100 % illimité. Néanmoins, cette prévision est intéressante dès lors que le sujet a pour la première fois été abordé dans l'Hexagone en août dernier suite à document de travail de la Fédération Française des Télécoms (FFT) découvert par Owni.
Une piqûre de rappel
La polémique est rapidement retombée comme un soufflé après les interventions d’Éric Besson et plusieurs FAI. Néanmoins, le président de la FFT a confirmé le fameux document, précisant toutefois que cela ne visait que les « Net-goinfres », ces gros consommateurs qui représentent à eux seuls la majorité du trafic internet.On ne peut donc à l’heure actuelle considérer que le sujet est définitivement enterré. Rien ne nous assure à ce jour qu’il ne resurgira pas dans les mois ou années à venir. Cette prévision de Deloitte est donc crédible, d’autant plus quand on sait que certains fournisseurs d’accès à Internet travaillent sur ce sujet depuis un moment.
La vigilance est donc de mise si la France ne veut pas ressembler à la Belgique, au Canada ou à tout autre pays limitant en Go ses abonnés Internet.