Selon une étude de l’Ofcom, l’équivalent britannique de l’ARCEP, la France est un pays compétitif dans le secteur de la téléphonie mobile par rapport aux USA, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Ceci grâce aux nouveaux forfaits de Free Mobile ? Non, l’étude ayant été réalisée en juillet 2011.
Des différences allant jusqu’à 40 % entre la France et l’Allemagne ont ainsi été constatées. L’Ofcom note par ailleurs qu’entre juillet 2010 et juillet 2011, les tarifs ont globalement diminué de 15 %, même si « dans tous les pays européens, le prix payé par les petits consommateurs a tendance à augmenter, tandis que celui payé par les gros consommateurs a tendance à baisser ».
Ensuite, l’étude, afin de pouvoir comparer les offres entre les différents pays, a dû créer des profils de consommateurs (x heures d’appel, x envois de SMS par mois, etc.), ce qui est compréhensible. Il n’est ainsi pas impossible qu’avec des profils différents, le classement de la France soit mieux ou moins bien classée.
Enfin, il convient de citer les différentes études sur le sujet réalisées ces dernières années. L’Idate, en juin 2009, allait dans le sens de l’Ofcom, plaçait ainsi l’Hexagone en bonne position par rapport à ses proches voisins européens. Toujours en 2009, la Commission européenne pointait du doigt la France, pays le plus coûteux d’Europe derrière l’Espagne, notamment du fait de ses onéreux petits forfaits. Un constat confirmé par l’OCDE la même année.

« L’intensité de cette baisse est directement liée à l’importance de la consommation des clients, les plus gros consommateurs bénéficiant plus de cette baisse de prix (-9,3 % en moyenne annuelle) » indiquait l’ARCEP. Ce qui rejoint l’avis de l’Ofcom pour l’année 2011. L’étude de l’ARCEP note d’ailleurs que sur certaines années, les petits et moyens consommateurs ont vu leurs tarifs augmenter.
Néanmoins, ces offres datent pour la plupart de cet été (Sosh et B&You) ou de la rentrée. L’étude de l’Ofcom s’arrêtant à juillet 2011, elle est d’ores et déjà incomplète, ceci sans prendre en compte les récentes baisses de tarifications que nous venons de vivre le mois dernier.
La prochaine étude qui traitera de l’année 2012 est vivement attendue.
La France a devancé l'Italie en 2011
Les gros consommateurs européens sont les grands gagnants
Publiée en décembre dernier et révélée par notre confrère Les Échos, l’étude a tout de même analysé 3475 forfaits pour neuf profils de consommation différents avant de dresser son bilan. Et la France figurerait en deuxième position, derrière le Royaume-Uni et donc devant tous les autres pays analysés.Des différences allant jusqu’à 40 % entre la France et l’Allemagne ont ainsi été constatées. L’Ofcom note par ailleurs qu’entre juillet 2010 et juillet 2011, les tarifs ont globalement diminué de 15 %, même si « dans tous les pays européens, le prix payé par les petits consommateurs a tendance à augmenter, tandis que celui payé par les gros consommateurs a tendance à baisser ».
La France bien classée parmi des pays onéreux
Cette étude est néanmoins à nuancer sur plusieurs points. Tout d’abord, elle compare des pays connus pour ne pas avoir des tarifs spécialement agressifs. Si elle avait intégré des pays d’Europe centrale ou de l’est, l’Autriche par exemple, le classement aurait été bien différent.Ensuite, l’étude, afin de pouvoir comparer les offres entre les différents pays, a dû créer des profils de consommateurs (x heures d’appel, x envois de SMS par mois, etc.), ce qui est compréhensible. Il n’est ainsi pas impossible qu’avec des profils différents, le classement de la France soit mieux ou moins bien classée.
Enfin, il convient de citer les différentes études sur le sujet réalisées ces dernières années. L’Idate, en juin 2009, allait dans le sens de l’Ofcom, plaçait ainsi l’Hexagone en bonne position par rapport à ses proches voisins européens. Toujours en 2009, la Commission européenne pointait du doigt la France, pays le plus coûteux d’Europe derrière l’Espagne, notamment du fait de ses onéreux petits forfaits. Un constat confirmé par l’OCDE la même année.
Les petits consommateurs, les moins bien lotis
Plus récemment, il y a un an, l’ARCEP publiait une longue étude sur l’évolution des prix en France entre 2006 et 2010. L’Autorité de régulation des télécoms annonçait notamment une baisse des prix moyens de 3,4 % en 2010, contre -2,2 % en 2009.
« L’intensité de cette baisse est directement liée à l’importance de la consommation des clients, les plus gros consommateurs bénéficiant plus de cette baisse de prix (-9,3 % en moyenne annuelle) » indiquait l’ARCEP. Ce qui rejoint l’avis de l’Ofcom pour l’année 2011. L’étude de l’ARCEP note d’ailleurs que sur certaines années, les petits et moyens consommateurs ont vu leurs tarifs augmenter.
Quid de l’impact de Free Mobile ?
Si aucune étude n’a pour le moment analysé le marché français en 2012 faute de temps et de recul, il est tout de même bon de noter que la plupart des opérateurs avaient déjà modifié en partie leurs offres dès 2011, voire en 2010. L’arrivée des offres de types Sosh, Red et B&You, sans compter celles des MVNO, a de plus légèrement modifié le marché l'an passé.Néanmoins, ces offres datent pour la plupart de cet été (Sosh et B&You) ou de la rentrée. L’étude de l’Ofcom s’arrêtant à juillet 2011, elle est d’ores et déjà incomplète, ceci sans prendre en compte les récentes baisses de tarifications que nous venons de vivre le mois dernier.
La prochaine étude qui traitera de l’année 2012 est vivement attendue.