Les années se suivent et se ressemblent dans le secteur des ventes de vidéos. D’un côté les ventes de DVD chutent de façon importante, de l’autre, les disques Blu-ray et la vidéo à la demande (VoD) se développent rapidement, sans pour autant compenser l’érosion du DVD. 2012, grâce à la généralisation des lecteurs Blu-ray, une offre plus importante et l’essor des nouveaux services de VoD, pourrait néanmoins réserver quelques surprises.
Concrètement, selon le Syndicat de l'Edition Vidéo Numérique (SEVN), le marché de la vidéo a vu son chiffre d’affaires global reculer de 2,7 % en 2011, pour atteindre 1,49 milliard d’euros. Les disques physiques, à savoir les DVD et Blu-ray, ont régressé de 9 %. Une chute qui tira sa principale source dans les nouveautés DVD, qui ont vu leurs ventes s’écrouler de 13 %.
« Le piratage d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, qui reste à un niveau élevé malgré les actions positives de la Hadopi, a continué à avoir un impact très négatif sur le secteur de la vidéo » explique ainsi le SEVN. « Cet effet a notamment ralenti la croissance du Blu-ray et de la VOD. »
Du côté de la vidéo à la demande, l’année 2011 a été exceptionnelle avec une augmentation de 50 % des ventes, atteignant 230 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une croissance exceptionnelle due à l’amélioration de l’offre légale selon le SEVN. « L’offre légale en VOD s’est largement accrue puisque ce sont désormais 20 000 programmes dont plus de 6500 films qui sont disponibles légalement. »
La vidéo à la demande a fortement progressé en 2011.
Concrètement, selon le Syndicat de l'Edition Vidéo Numérique (SEVN), le marché de la vidéo a vu son chiffre d’affaires global reculer de 2,7 % en 2011, pour atteindre 1,49 milliard d’euros. Les disques physiques, à savoir les DVD et Blu-ray, ont régressé de 9 %. Une chute qui tira sa principale source dans les nouveautés DVD, qui ont vu leurs ventes s’écrouler de 13 %.
Un recul des DVD dû à l'offre et au... piratage
L’offre de nouveaux titres a donc été « moins riche en 2011 qu’en 2010 » précise le Syndicat, ce qui explique en partie la diminution des ventes. L’autre raison, classique depuis de nombreuses années désormais, est le sempiternel téléchargement illégal.« Le piratage d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, qui reste à un niveau élevé malgré les actions positives de la Hadopi, a continué à avoir un impact très négatif sur le secteur de la vidéo » explique ainsi le SEVN. « Cet effet a notamment ralenti la croissance du Blu-ray et de la VOD. »
S'attaquer aux revenus des sites illégaux
Le Syndicat se félicite d’ailleurs de la fermeture des sites des galaxies Allo (Allostreaming…) et Mega (Megaupload, Megavideo…). Et les actions contre les sites sont loin d’être terminées tient à rappeler le SEVN. Ainsi, non seulement des actions juridiques seront lancées contre les sites contrevenant au droit de la propriété intellectuelle, mais il faut aussi s’attendre à de nouvelles « actions ciblant les flux financiers à destination de ces mêmes sites ».VoD : +50 % de ventes en plus en 2011
Enfin, concernant 2012, le syndicat mise sans surprise sur le Blu-ray et la VoD. Le premier, avec 10 millions d’unités vendues, a représenté 16 % des ventes l’an dernier, soit 210 millions de chiffre d’affaires (+20 %). Cette année, les ventes de Blu-ray devraient donc représenter un cinquième du chiffre d’affaires total du secteur.Du côté de la vidéo à la demande, l’année 2011 a été exceptionnelle avec une augmentation de 50 % des ventes, atteignant 230 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une croissance exceptionnelle due à l’amélioration de l’offre légale selon le SEVN. « L’offre légale en VOD s’est largement accrue puisque ce sont désormais 20 000 programmes dont plus de 6500 films qui sont disponibles légalement. »