Nous avons récemment consacré un dossier à iTunes Match, le nouveau service d’Apple de synchronisation des bibliothèques musicales. Pourtant, certaines questions restent en suspens et nous avons décidé de nous pencher sur certaines d’entre elles. Toutes les interrogations ne seront pas abordées, mais nous mettrons à jour cette actualité au fur et à mesure.
Pour ceux qui auraient raté la sortie d’iTunes Match, sachez qu’il s’agit d’un service dont la mission est de scanner votre bibliothèque musicale iTunes pour la distribuer sur vos autres machines, ou y accéder en ligne. Si les titres existent sur le Store, c’est ce dernier qui distribuera la musique en téléchargement. S’ils n’y existent pas, Match les récupère depuis votre machine pour les stocker dans un espace distant. Une fois en ligne, n’importe quel iTunes raccordé à votre compte peut lire les fichiers depuis internet ou récupérer les données en local.
Voici maintenant certaines interrogations spécifiques et leurs réponses.
Exemple : vous disposez de trois machines et de 5000 titres sur l’une des trois. Si vous souhaitez avoir la même bibliothèque musicale partout, vous devez copier les chansons d’une machine à une autre. iTunes propose de déporter la collection vers un espace centralisé depuis lequel vous récupérez (ou pas) vos données. Si vous décidez de télécharger un album depuis Match sur une machine secondaire, il s’agit de données « statiques » : elles y resteront car elles ne sont reliées à aucune fonction de contrôle. Si vous ne prenez l’abonnement que pour un, sa fin ne provoquera donc aucune disparition de titres.
Il faut bien faire la différence entre le rôle intermédiaire de Match et la source des fichiers eux-mêmes. Dans les conditions d’utilisation du service, Apple l’indique noir sur blanc : « Vous consentez par les présentes à utiliser iTunes Match uniquement pour des contenus légalement acquis. Toute utilisation de contenu illicite viole les droits d’autrui et vous expose à des sanctions civiles et pénales, y compris d’éventuels dommages-intérêts pécuniaires, sur le fondement de la contrefaçon de droits d'auteur ».
Vous pouvez tout à fait récupérer 25 000 MP3 de qualité atroce sur la toile, les passer à la moulinette de Match pour obtenir 25 000 AAC « propres », aux tags dûment remplis et accompagnés de leur pochette. Oui, mais voilà : le moindre contrôle sur l’origine de ces titres dévoilera rapidement la fraude. Match indique clairement ce qui a été acheté sur le Store et ce qui ne l’a pas été. Si vous n’avez aucune preuve d’achat de ces copies numériques ou des CD d‘origine, Match ne changera pas la donne.
Tous les téléchargements effectués depuis le Store y sont placés, et il en est de même de ceux de Match. Ces données peuvent être copiées et/ou déplacées vers d’autres destinations/appareils.
Comme nous l’avions démontré dans notre dossier, il est tout à fait possible de lire de tels fichiers sur un smartphone Windows Phone 7 ou Android puisqu’il n’y a pas de DRM.
D’autres réponses seront données ultérieurement. Sachez dans tous les cas que le service, même s’il se révèle finalement efficace, possède son propre lot de problèmes. L’un des cas les plus souvent recensés est celui des titres non pris en charge.
Sur la capture ci-dessus, on aperçoit par exemple certains titres en gris. L’utilisateur ne peut pas les lire en streaming ou les télécharger, alors que le reste de l’album fonctionne, lui, sans aucun souci.
Pour ceux qui auraient raté la sortie d’iTunes Match, sachez qu’il s’agit d’un service dont la mission est de scanner votre bibliothèque musicale iTunes pour la distribuer sur vos autres machines, ou y accéder en ligne. Si les titres existent sur le Store, c’est ce dernier qui distribuera la musique en téléchargement. S’ils n’y existent pas, Match les récupère depuis votre machine pour les stocker dans un espace distant. Une fois en ligne, n’importe quel iTunes raccordé à votre compte peut lire les fichiers depuis internet ou récupérer les données en local.
Voici maintenant certaines interrogations spécifiques et leurs réponses.
Comment fonctionne la limite des 25 000 fichiers ?
Match dispose d’une limite de 25 000 fichiers même s’il n’en a aucune pour la taille de ceux-ci. Concrètement, cela signifie qu’un maximum de 25 000 titres peut être synchronisé. Mais il y a une exception importante : les titres achetés sur la boutique en ligne ne comptent pas. Exemple : si vous avez 50 albums de 10 chansons chacun, la synchronisation des 500 morceaux n’est pas décomptée de votre réserve de 25 000 titres.L’abonnement est-il nécessaire pour garder les fichiers ?
Il s’agit de la question qui revient très régulièrement. Réponse simple : non. Il faut bien comprendre que Match n’est pas un service d’abonnement à la Spotify, Deezer ou Zune Pass. Il ne s’agit pas de continuer à payer pour profiter d’un catalogue de manière illimitée, mais simplement de synchroniser ce que vous possédez déjà.Exemple : vous disposez de trois machines et de 5000 titres sur l’une des trois. Si vous souhaitez avoir la même bibliothèque musicale partout, vous devez copier les chansons d’une machine à une autre. iTunes propose de déporter la collection vers un espace centralisé depuis lequel vous récupérez (ou pas) vos données. Si vous décidez de télécharger un album depuis Match sur une machine secondaire, il s’agit de données « statiques » : elles y resteront car elles ne sont reliées à aucune fonction de contrôle. Si vous ne prenez l’abonnement que pour un, sa fin ne provoquera donc aucune disparition de titres.
iTunes Match est-il une lessiveuse à licences ?
En aucun cas. Cette question est particulièrement liée à la précédente car Match peut dans l’absolu créer de multiples copies d’un titre. De plus, les fichiers renvoyés sont en AAC 256 Kb/s, même si le MP3 d’origine était en 64 Kb/s. Mais un son de meilleure qualité signifie-t-il pour autant que la question de licence est réglée magiquement ?Il faut bien faire la différence entre le rôle intermédiaire de Match et la source des fichiers eux-mêmes. Dans les conditions d’utilisation du service, Apple l’indique noir sur blanc : « Vous consentez par les présentes à utiliser iTunes Match uniquement pour des contenus légalement acquis. Toute utilisation de contenu illicite viole les droits d’autrui et vous expose à des sanctions civiles et pénales, y compris d’éventuels dommages-intérêts pécuniaires, sur le fondement de la contrefaçon de droits d'auteur ».
Vous pouvez tout à fait récupérer 25 000 MP3 de qualité atroce sur la toile, les passer à la moulinette de Match pour obtenir 25 000 AAC « propres », aux tags dûment remplis et accompagnés de leur pochette. Oui, mais voilà : le moindre contrôle sur l’origine de ces titres dévoilera rapidement la fraude. Match indique clairement ce qui a été acheté sur le Store et ce qui ne l’a pas été. Si vous n’avez aucune preuve d’achat de ces copies numériques ou des CD d‘origine, Match ne changera pas la donne.
Où sont stockés les fichiers ?
Contrairement à ce que l’on peut lire parfois, iTunes ne stocke pas les fichiers dans un quelconque cache et/ou dossier temporaire. La réponse à la question est très simple : dans le dossier par défaut d’iTunes. Sous Windows, il s’agit du dossier (Ma) Musique dans lequel vous trouverez un sous-répertoire iTunes. Sous Mac OS X, même chose pour le dossier utilisateur Musique.Tous les téléchargements effectués depuis le Store y sont placés, et il en est de même de ceux de Match. Ces données peuvent être copiées et/ou déplacées vers d’autres destinations/appareils.
Les fichiers téléchargés sont-ils lisibles facilement sur les smartphones et baladeurs ?
Très probablement. Le résultat est seulement « probable » car cela dépend des capacités en lecture de l’appareil sur lequel vous copiez la musique : il doit être capable de lire le format AAC.Comme nous l’avions démontré dans notre dossier, il est tout à fait possible de lire de tels fichiers sur un smartphone Windows Phone 7 ou Android puisqu’il n’y a pas de DRM.
D’autres réponses seront données ultérieurement. Sachez dans tous les cas que le service, même s’il se révèle finalement efficace, possède son propre lot de problèmes. L’un des cas les plus souvent recensés est celui des titres non pris en charge.
Sur la capture ci-dessus, on aperçoit par exemple certains titres en gris. L’utilisateur ne peut pas les lire en streaming ou les télécharger, alors que le reste de l’album fonctionne, lui, sans aucun souci.