Les piles à combustible sont un type de batterie que l’on connaît depuis des années, mais dont la pleine maitrise a freiné jusqu’à présent l’intégration dans les produits du quotidien. La technologie n’est en effet pas dénuée de défauts, mais cela n’empêche pas Apple de regarder dans cette direction. La firme de Cupertino a d’ailleurs récemment obtenu la paternité de deux brevets autour cette technologie.
Pourtant, malgré les promesses d’une énergie propre et de batteries à la durée de vie plus importante, il reste des barrières aussi bien techniques que commerciales. La réaction utilise par exemple de l’hydrogène ce qui pose la question de son stockage et de son utilisation à large échelle. Or, l’hydrogène est un gaz hautement inflammable, et le rendement énergétique global, qui tient compte de tous les coûts de production en amont, doit encore être amélioré.
Le premier brevet, le plus important, est consacré à la mise en place d’une pile à combustible dans un ordinateur portable. Cette pile peut ne pas remplacer la batterie, mais seulement la compléter. Les deux éléments peuvent alors s’échanger de l’énergie, cette communication étant pilotée par un contrôleur spécifique.
Notez que si l’exemple de l’hydrogène est le plus évident, Apple cite d’autres carburants faisant actuellement l’objet d’expérimentation ou qui sont même déjà en vente tels que le carbonate fondu, l’acide phosphorique, l’éthanol, le méthanol, etc.
Les brevets d’Apple ne portent évidemment pas sur la technologie des piles à combustible elles-mêmes. Et pour cause : leur principe de fonctionnement a été découvert en 1839 par un Allemand, Christian Schönbein, suivi d’une réalisation en laboratoire d’un prototype durant les trois années suivantes. Ces brevets devraient par contre assurer à Apple un contrôle efficace de l’inclusion des piles dans les ordinateurs portables par les concurrents.
Reste à savoir enfin si ces systèmes de piles à combustible donneront de véritables produits et si oui, dans combien de temps. En outre, Apple devra contourner le danger relatif à l’hydrogène et on imagine la firme frileuse sur ce sujet depuis les quelques cas d’iPod s’étant spontanément enflammés.
La pile à combustible, entre espoirs et réalités
La pile à combustible dihydrogène-dioxygène exploite le procédé chimique d’oxydoréduction. Elle utilise comme combustible de l’hydrogène, oxydé sur l’une des électrodes, et qui gagne donc des électrons. Sur la seconde, de l’air est réduit, et perd des électrons. C’est ce déplacement d’électrons entre les deux électrodes qui crée le courant électrique et donne à la pile son rôle d’alimentation. Avantage important : la pile ne produit que de l’eau comme « déchet » de la réaction chimique.Pourtant, malgré les promesses d’une énergie propre et de batteries à la durée de vie plus importante, il reste des barrières aussi bien techniques que commerciales. La réaction utilise par exemple de l’hydrogène ce qui pose la question de son stockage et de son utilisation à large échelle. Or, l’hydrogène est un gaz hautement inflammable, et le rendement énergétique global, qui tient compte de tous les coûts de production en amont, doit encore être amélioré.
Pour Apple, il s'agit d'une réponse aux demandes de la population
Mais, à terme, les piles à combustible pourraient alimenter des smartphones et des ordinateurs portables pendant des jours, voire des semaines. C’est visiblement ce que souhaite Apple avec deux brevets qui se focalisent sur les piles à combustible. Cupertino introduit d’ailleurs le sujet d’une manière originale : les choix douteux des États-Unis en politique énergétique ont contribué à l’instabilité politico-sociale de la planète et à la mise en place de gouvernements instables au Moyen-Orient. Pour Apple, il y a une conséquence directe : les utilisateurs demandent aujourdhui une vraie alternative.Le premier brevet, le plus important, est consacré à la mise en place d’une pile à combustible dans un ordinateur portable. Cette pile peut ne pas remplacer la batterie, mais seulement la compléter. Les deux éléments peuvent alors s’échanger de l’énergie, cette communication étant pilotée par un contrôleur spécifique.
Notez que si l’exemple de l’hydrogène est le plus évident, Apple cite d’autres carburants faisant actuellement l’objet d’expérimentation ou qui sont même déjà en vente tels que le carbonate fondu, l’acide phosphorique, l’éthanol, le méthanol, etc.
À quand la réalité commerciale ?
Apple indique que les gains potentiels en autonomie sont conséquents, mais souligne aussi les défis inhérents à la technologie, en particulier la production d’équipements portables et abordables pour le grand public. Car la firme ne cache pas sa volonté d’intégrer les piles à combustible au cœur de ses produits, et non comme des batteries externes. Ces dernières font l’objet d’un deuxième brevet séparé et consacré au couplage des éléments.Les brevets d’Apple ne portent évidemment pas sur la technologie des piles à combustible elles-mêmes. Et pour cause : leur principe de fonctionnement a été découvert en 1839 par un Allemand, Christian Schönbein, suivi d’une réalisation en laboratoire d’un prototype durant les trois années suivantes. Ces brevets devraient par contre assurer à Apple un contrôle efficace de l’inclusion des piles dans les ordinateurs portables par les concurrents.
Reste à savoir enfin si ces systèmes de piles à combustible donneront de véritables produits et si oui, dans combien de temps. En outre, Apple devra contourner le danger relatif à l’hydrogène et on imagine la firme frileuse sur ce sujet depuis les quelques cas d’iPod s’étant spontanément enflammés.