L’association UFC-Que Choisir, désormais en guerre contre les revendeurs et les éditeurs de jeux vidéo, vient de trouver un allier de poids : Game Cash. Spécialisé dans la vente de jeux vidéo d’occasion, Game Cash a logiquement tout intérêt à épauler l’association de consommateur, cette dernière fustigeant notamment les techniques utilisées par les éditeurs pour limiter les ventes d’occasion.
Si la boutique trouve l’action de l’UFC « bien tardive et pas assez exhaustive », elle note avec amertume qu’elle tente depuis plusieurs années maintenant de faire réagir le marché, sans obtenir le moindre résultat. « Derrière le fallacieux prétexte de lutter contre le piratage (…) se cachent deux objectifs bien moins avouables » :
Game Cash rebondit ainsi sur cette comparaison en demandant au SELL : « Pensez-vous réellement qu'un constructeur automobile pourrait prétendre toucher des droits à chacune des reventes en occasion de son véhicule neuf ? (…) Imaginez-vous un éditeur du Livre toucher des droits sur un ouvrage quand celui-ci passe de mains en mains pendant des années ? »
Pour Game Cash, le problème majeur du marché du jeu est que certains éditeurs du jeu vidéo (pas tous, tient-il à souligner), veulent « réinventer les règles fondamentales du commerce ! ». Au final, l’enseigne constate que les éditeurs de jeux vidéo ont oublié le plus important, c’est-à-dire le joueur, le client, le consommateur de leurs jeux.
« Qu'ils continuent et la branche vidéo-ludique sera consciencieusement sciée. En tout cas nous ne souhaitons pas être complices de ce suicide collectif, et réaffirmons ici solennellement que nous nous désolidarisons des éditeurs pratiquant le code d'activation unique payant. »
Game Cash annonce se mettre à la disposition de l'UFC-Que Choisir et de la DGCCRF, et la boutique appelle les revendeurs indépendants du pays et même du continent à se joindre à la lutte contre les abus des éditeurs.
Enfin, l’enseigne souhaite que les députés, « si nécessaire », mettent en place un « encadrement législatif aux pratiques des éditeurs sur les pass ». Aller jusqu'à la loi ou même aller devant la justice comme l'a fait l'UFC n'est néanmoins pas accepté par tous. Si les éditeurs sont bien sûr opposés à de tels dispositifs, certains joueurs se sont aussi élevés contre l'action de l'UFC. La vidéo ci-dessous en est un bon exemple. Cependant, comme nous l'avons aussi montré dans notre précédent édito, d'autres joueurs dénoncent depuis un long moment déjà la dérive que connait le secteur.

Si la boutique trouve l’action de l’UFC « bien tardive et pas assez exhaustive », elle note avec amertume qu’elle tente depuis plusieurs années maintenant de faire réagir le marché, sans obtenir le moindre résultat. « Derrière le fallacieux prétexte de lutter contre le piratage (…) se cachent deux objectifs bien moins avouables » :
- obtenir de façon contrainte des bases de données clients que l'on espère captifs et squeezer à terme les distributeurs (c'est aussi la seule motivation d'une dématérialisation menée à marche forcée et dont la majorité des joueurs ne veut pas …) ;
- augmenter honteusement et de façon détournée des profits déjà confortables et faire plusieurs fois la culbute sur une même galette CD ou Blu Ray (cas unique dans la distribution de produits physiques !).
Game Cash rebondit ainsi sur cette comparaison en demandant au SELL : « Pensez-vous réellement qu'un constructeur automobile pourrait prétendre toucher des droits à chacune des reventes en occasion de son véhicule neuf ? (…) Imaginez-vous un éditeur du Livre toucher des droits sur un ouvrage quand celui-ci passe de mains en mains pendant des années ? »
Pour Game Cash, le problème majeur du marché du jeu est que certains éditeurs du jeu vidéo (pas tous, tient-il à souligner), veulent « réinventer les règles fondamentales du commerce ! ». Au final, l’enseigne constate que les éditeurs de jeux vidéo ont oublié le plus important, c’est-à-dire le joueur, le client, le consommateur de leurs jeux.
« Qu'ils continuent et la branche vidéo-ludique sera consciencieusement sciée. En tout cas nous ne souhaitons pas être complices de ce suicide collectif, et réaffirmons ici solennellement que nous nous désolidarisons des éditeurs pratiquant le code d'activation unique payant. »
Game Cash annonce se mettre à la disposition de l'UFC-Que Choisir et de la DGCCRF, et la boutique appelle les revendeurs indépendants du pays et même du continent à se joindre à la lutte contre les abus des éditeurs.
Enfin, l’enseigne souhaite que les députés, « si nécessaire », mettent en place un « encadrement législatif aux pratiques des éditeurs sur les pass ». Aller jusqu'à la loi ou même aller devant la justice comme l'a fait l'UFC n'est néanmoins pas accepté par tous. Si les éditeurs sont bien sûr opposés à de tels dispositifs, certains joueurs se sont aussi élevés contre l'action de l'UFC. La vidéo ci-dessous en est un bon exemple. Cependant, comme nous l'avons aussi montré dans notre précédent édito, d'autres joueurs dénoncent depuis un long moment déjà la dérive que connait le secteur.