Tandis que l’Américain Seagate, le fabricant de disques durs, n’est guère optimiste quant à la sortie de crise de son marché, la société japonaise Nidec, qui conçoit des moteurs pour disques durs, vient de publier à son tour son bilan. Et les nouvelles sont plutôt bonnes, avec un retour à la production de la quasi-totalité de ses usines thaïlandaises.
Nidec, qui produit donc les indispensables moteurs de disques durs avec son compatriote Minebea, est malheureusement très implanté en Thaïlande. Une localisation logique dès lors que les fabricants de disques durs sont eux aussi très présents dans le pays asiatique. Fabriquer les moteurs à quelques kilomètres des usines de montages a ainsi un sens d’un point de vue pratique et financier.
Les inondations ont par conséquent touché toute la filière, que ce soit les fabricants du produit final (Seagate, Western Digital, Toshiba, etc.) et les fabricants des pièces fondamentales comme Nidec et Minebea. Le premier a cependant annoncé qu’une usine présente à Rojana, une zone industrielle de Thaïlande, a rouvert ses portes le 1er décembre.
La firme nipponne rajoute qu’il lui est difficile pour le moment de mesurer l’impact financier lié à la catastrophe qui ébranle la Thaïlande depuis le mois de juillet dernier. Cette dernière a tout de même concerné plus de 5 millions de personnes et a tué plus de 600 habitants. Les dégâts matériels sont colossaux pour le pays et pourraient se chiffrer en plusieurs dizaines de milliards d’euros.
Nidec, qui produit donc les indispensables moteurs de disques durs avec son compatriote Minebea, est malheureusement très implanté en Thaïlande. Une localisation logique dès lors que les fabricants de disques durs sont eux aussi très présents dans le pays asiatique. Fabriquer les moteurs à quelques kilomètres des usines de montages a ainsi un sens d’un point de vue pratique et financier.
Les inondations ont par conséquent touché toute la filière, que ce soit les fabricants du produit final (Seagate, Western Digital, Toshiba, etc.) et les fabricants des pièces fondamentales comme Nidec et Minebea. Le premier a cependant annoncé qu’une usine présente à Rojana, une zone industrielle de Thaïlande, a rouvert ses portes le 1er décembre.
La plupart des usines refonctionnent
Six usines sur dix qui ont été frappées par les inondations sont ainsi désormais reparties, et trois autres ont vu leur production déplacée dans d’autres usines. En somme, seule une usine, à Bang Pa-In, n’a pas été relancée ou n’a pas trouvé de remplacement. Cela ne signifie néanmoins pas qu’elles tournent à 100 % de leur capacité, mais Nidec promet qu’il concentre tous ses efforts pour augmenter la production de ses usines. Aucune date de retour à la normale n’a cependant été avancée par Nidec.La firme nipponne rajoute qu’il lui est difficile pour le moment de mesurer l’impact financier lié à la catastrophe qui ébranle la Thaïlande depuis le mois de juillet dernier. Cette dernière a tout de même concerné plus de 5 millions de personnes et a tué plus de 600 habitants. Les dégâts matériels sont colossaux pour le pays et pourraient se chiffrer en plusieurs dizaines de milliards d’euros.