Le ministère de la Culture veut examiner au plus près le web pour mesurer, notamment, les retombées de ses actions. Il vient de lancer un appel d'offres pour affûter ses grandes oreilles pour l'année 2012.
Dans un appel d’offres (fichier ZIP), on apprend que son actuelle cellule veille composée à ce jour de deux et bientôt sept personnes, scrute plus de 500 sites web. L’œil de la Rue de Valois est grand ouvert : pages/sites web dont blogs, microblogging et réseaux sociaux, fils RSS/ATOM, forums et newsgroups, listes de diffusion et plateformes de partage de photos/vidéos.
Mais la guerre informationnelle exige des outils à la hauteur des campagnes à venir. Dans un appel d’offres, le Ministère compte maintenant s’armer d’une plateforme dédiée à ces missions pour automatiser tout cela et notamment « suivre au plus proche du temps réel les informations publiées sur ces sources » mais aussi « détecter de nouvelles sources de publication », ou encore « extraire des concepts (noms de personnes, d’organisation, de lieux, thèmes, etc.) ».
Mise en œuvre, cette plateforme de veille et d’aide à l’analyse devra « permettre à l'équipe de la veille Internet de gérer de manière autonome et dans des délais très brefs (souvent en « temps réel ») les demandes du cabinet du ministre ». Histoire d'écouter le bruit autour d'Hadopi ou d'éviter le cafouillage des chiffres autour de la carte musique jeune par exemple ?
En vitesse de croisière, elle pourra aussi apporter un « rank » pour « hiérarchiser les documents selon leur influence ».
Ce marché public est conclu pour une durée d’un an. Il couvrira donc le grand rendez-vous électoral de 2012.
Dans un appel d’offres (fichier ZIP), on apprend que son actuelle cellule veille composée à ce jour de deux et bientôt sept personnes, scrute plus de 500 sites web. L’œil de la Rue de Valois est grand ouvert : pages/sites web dont blogs, microblogging et réseaux sociaux, fils RSS/ATOM, forums et newsgroups, listes de diffusion et plateformes de partage de photos/vidéos.
Mesurer les retombées web sur 500 sites et plus
Cette cellule a ainsi pour mission d’identifier « les retombées web » et « mesurer la part de visibilité du ministre et des actions ministérielles, analyser l'état de l'opinion exprimée sur Internet au regard des dites actions, détecter des signaux faibles liés à la politique ministérielle et analyser les informations stratégiques liées aux secteurs du ministère. »Mais la guerre informationnelle exige des outils à la hauteur des campagnes à venir. Dans un appel d’offres, le Ministère compte maintenant s’armer d’une plateforme dédiée à ces missions pour automatiser tout cela et notamment « suivre au plus proche du temps réel les informations publiées sur ces sources » mais aussi « détecter de nouvelles sources de publication », ou encore « extraire des concepts (noms de personnes, d’organisation, de lieux, thèmes, etc.) ».
Mise en œuvre, cette plateforme de veille et d’aide à l’analyse devra « permettre à l'équipe de la veille Internet de gérer de manière autonome et dans des délais très brefs (souvent en « temps réel ») les demandes du cabinet du ministre ». Histoire d'écouter le bruit autour d'Hadopi ou d'éviter le cafouillage des chiffres autour de la carte musique jeune par exemple ?
Sans commentaire, ou presque
Les documents collectés devront en tout cas être « totalement détourés : sans liens publicitaires, commentaires, frames ». Un détourage relatif. L’impact auprès des lecteurs de chaque actualité, post ou billet excitera les grandes oreilles de la Rue de Valois. La plateforme devra en effet quantifier « le nombre de commentaires liés à des articles, billets de blogs, photos, vidéos, groupes et de forums, le nombre de membres de groupes, de fans (notamment des réseaux sociaux), le nombre de signatures de pétitions ».En vitesse de croisière, elle pourra aussi apporter un « rank » pour « hiérarchiser les documents selon leur influence ».
Collecte anonyme
Toutes ces opérations se feront enfin dans une parfaite discrétion : « la mise à jour de la collecte (crawl) des documents devra être anonyme et très fréquente, la plus proche du temps réel » prévient l’appel d’offres.Ce marché public est conclu pour une durée d’un an. Il couvrira donc le grand rendez-vous électoral de 2012.