Maintenant que la boutique en ligne de musique de Google est officialisée, nous allons nous intéresser de plus près à une fonction sur laquelle l’éditeur se distingue particulièrement : l’Artist Hub. Il s’agit dans les grandes lignes pour un artiste sans label particulier de proposer directement ses titres à la vente.
L’artiste doit tout d’abord créer sa propre page. Plusieurs conditions doivent être obligatoirement remplies. Premièrement, il doit résider aux États-Unis, mais cette limite n’est que temporaire. Deuxièmement, il doit s’acquitter d’un droit d’entrée de 25 dollars, mais il s’agit d’une somme fixe qui ne se paye qu’une seule fois. Enfin, il doit posséder une carte de paiement (crédit) valide ou un code de vérification délivré par Google, sans quoi le compte ne sera pas considéré comme finalisé.
Il s’agit toutefois des étapes entreprises du côté de l’artiste. Google, de son côté, dispose de sa propre police. Une équipe dédiée vérifie les nouvelles créations de pages pour veiller à ce que les abus soient évités.
Si l’artiste souhaite s’occuper lui-même de sa musique sur son propre Hub, il doit en parler avec la société à laquelle il est lié. Si la procédure aboutit, Google ouvrira les portes du Hub et, sitôt la musique en place, supprimera le contenu de la boutique officielle. La procédure inverse est possible si l’artiste négocie par la suite un contrat avec une maison de disque.
Google précise ne détenir aucun droit particulier sur les musiques confiées au service, et l’artiste s’engage à détenir lui-même tous les droits nécessaires sur ses titres. Cela lui permet de définir notamment les tarifs que le Hub laisse libres. Bien entendu, Google se sert au passage, et on retrouve la fameuse séparation 70/30 commune à presque toutes les boutiques en ligne : 70 % des sommes payées pour l’artiste, les 30 % restants partent chez Google. Mais l’artiste peut tout aussi bien décider que tout ou partie de sa musique est gratuite. Autre option : déclarer une piste comme ne pouvant être obtenue qu’avec l’achat complet de l’album.
Google dispose en outre d’une politique d’encadrement sur le contenu des paroles. De même que sur iTunes, les paroles sortant du cadre « habituel » doivent posséder la mention « Explicite ». Cela touche par exemple la consommation, l’achat ou la vente de drogues, les paroles de haine (raciale et autres), les attaques sur les religions, les références sexuelles claires (« Faire l’amour » n’est pas explicite) ou encore les encouragements à la violence.
Création du compte, droit d'entrée et vérification
L’Artist Hub est donc une fonctionnalité particulière de la boutique de Google. Grâce à elle, un artiste n’étant rattaché à aucune maison de disque peut littéralement ouvrir son propre magasin dans lequel il va disposer ses propres titres. Il peut personnaliser sa page, définir les permissions sur ses chansons, notamment tout ce qui touche aux échantillons et ainsi de suite. Le but affiché est de permettre à ces artistes d’avoir des pages aussi bien conçues que celles de personnalités plus connues.L’artiste doit tout d’abord créer sa propre page. Plusieurs conditions doivent être obligatoirement remplies. Premièrement, il doit résider aux États-Unis, mais cette limite n’est que temporaire. Deuxièmement, il doit s’acquitter d’un droit d’entrée de 25 dollars, mais il s’agit d’une somme fixe qui ne se paye qu’une seule fois. Enfin, il doit posséder une carte de paiement (crédit) valide ou un code de vérification délivré par Google, sans quoi le compte ne sera pas considéré comme finalisé.
Il s’agit toutefois des étapes entreprises du côté de l’artiste. Google, de son côté, dispose de sa propre police. Une équipe dédiée vérifie les nouvelles créations de pages pour veiller à ce que les abus soient évités.
Boutique officielle ou Hub, il faut choisir
Dans le cas où l’artiste est rattaché par contrat à un label particulier, la musique ne peut en aucun se retrouver à la fois sur la boutique officielle de musique et sur l’Artist Hub. Google ne garde qu’un seul lien avec l’artiste, qu’il ait été créé par l’artiste lui-même ou un représentant du label.Si l’artiste souhaite s’occuper lui-même de sa musique sur son propre Hub, il doit en parler avec la société à laquelle il est lié. Si la procédure aboutit, Google ouvrira les portes du Hub et, sitôt la musique en place, supprimera le contenu de la boutique officielle. La procédure inverse est possible si l’artiste négocie par la suite un contrat avec une maison de disque.
L'organisation de la page au choix de l'artiste
Une fois que l’artiste a créé sa page, il peut accéder à l’édition de son contenu. Cela comprend notamment l’ajout d’une photo, la rédaction d’une présentation, la définition des genres de musique concernés ou encore les liens vers les profils Google+ et YouTube. Mais il va pouvoir surtout commencer à envoyer (uploader) sa musique. L’organisation des titres reste sa prérogative, ce qui inclut les noms, la classification par albums, les pochettes de ces derniers et bien entendu, les tarifs.Google précise ne détenir aucun droit particulier sur les musiques confiées au service, et l’artiste s’engage à détenir lui-même tous les droits nécessaires sur ses titres. Cela lui permet de définir notamment les tarifs que le Hub laisse libres. Bien entendu, Google se sert au passage, et on retrouve la fameuse séparation 70/30 commune à presque toutes les boutiques en ligne : 70 % des sommes payées pour l’artiste, les 30 % restants partent chez Google. Mais l’artiste peut tout aussi bien décider que tout ou partie de sa musique est gratuite. Autre option : déclarer une piste comme ne pouvant être obtenue qu’avec l’achat complet de l’album.
Google dispose en outre d’une politique d’encadrement sur le contenu des paroles. De même que sur iTunes, les paroles sortant du cadre « habituel » doivent posséder la mention « Explicite ». Cela touche par exemple la consommation, l’achat ou la vente de drogues, les paroles de haine (raciale et autres), les attaques sur les religions, les références sexuelles claires (« Faire l’amour » n’est pas explicite) ou encore les encouragements à la violence.
Des outils pour les promotions
Dans un cadre promotionnel, Google permet enfin certaines actions automatisées ou ponctuelles :- Un artiste peut envoyer sur sa page un morceau d’un titre ne contenant que la musique, sans les paroles, afin de demander l’avis des fans. Il est alors possible de définir la période de fin de cette distribution.
- Paramétrer le nombre d’écoutes des échantillons, ce réglage pouvant d’ailleurs être « Illimité ».
- Ne vendre un titre ou un album que pendant une durée limitée.
- Déclencher une promotion sur un titre ou un album pendant une durée limitée, avec une tarification spéciale.
- Offrir l’album d’un Live aux fans qui étaient présents au concert. Google ne dit par contre pas comment procéder pour automatiser les preuves.