C’est le même rituel chaque année : Wikimédia lance un appel aux dons, afin d’assurer son indépendance et éviter de diffuser des publicités pour vivre. Wikimédia France en fait de même à son niveau. Et si l’association a besoin de plusieurs millions pour faire fonctionner ses centaines de serveurs et rémunérer ses dizaines de salariés dans le monde, en France, on espère récolter 800 000 euros.
L’an passé à pareille date, ce sont 13 000 personnes qui ont envoyé un don à Wikimédia France, lui permettant de récolter plusieurs centaines de milliers d’euros. Il faut dire que son site principal, Wikipédia, est utilisé par 18 millions d’internautes français chaque mois, et 250 millions d’internautes à travers le monde.
Son nombre d’utilisateurs réguliers est donc élevé, ce qui lui permet de collecter massivement des dons. Ces derniers sont de plus déductibles des impôts aux deux tiers rappelle Wikimédia France, cette dernière étant une « association à but non lucratif d'intérêt général concourant à la diffusion de la culture ».
« Nous allons aussi continuer nos collaborations avec les musées et les contributeurs pour produire des contenus sous licence libre qui illustrent Wikipédia. Et toujours présenter, expliquer et défendre les projets Wikimédia » a-t-elle expliqué. Effectivement, alors que Wikimédia France travaille déjà avec le Château de Versailles et la BNF, elle compte devenir un partenaire important du Centre Pompidou et du musée de Cluny.
Interrogé par l’AFP, Rémi Mathis, le président de Wikimédia France, a de plus précisé qu’il souhaite sensibiliser les enseignants au sujet de l’utilisation de Wikipédia dans leur travail, ceci « plutôt que de se plaindre des étudiants qui y font des copier-coller ». Il est vrai que depuis quelques années, certains étudiants abusent de Wikipédia au grand dam de leurs professeurs. Ces derniers en viennent ainsi à interdire toute utilisation de l’encyclopédie libre. Néanmoins, les étudiants ne sont pas les seuls à exploiter plus qu’il n’en faut Wikipédia. Certains écrivains ne se gênent pas pour copier-coller des passages entiers, ceci sans même créditer l’encyclopédie.

L’an passé à pareille date, ce sont 13 000 personnes qui ont envoyé un don à Wikimédia France, lui permettant de récolter plusieurs centaines de milliers d’euros. Il faut dire que son site principal, Wikipédia, est utilisé par 18 millions d’internautes français chaque mois, et 250 millions d’internautes à travers le monde.
Son nombre d’utilisateurs réguliers est donc élevé, ce qui lui permet de collecter massivement des dons. Ces derniers sont de plus déductibles des impôts aux deux tiers rappelle Wikimédia France, cette dernière étant une « association à but non lucratif d'intérêt général concourant à la diffusion de la culture ».
Plus de chercheurs et d'enseignants
Les sommes récoltées serviront bien sûr à faire fonctionner tous les sites de Wikimédia, mais aussi à améliorer ces derniers. Notamment pour « augmenter le nombre et la diversité des contributeurs des projets Wikimédia, en particulier, en visant les chercheurs, les enseignants, les personnes âgées, et les étudiants en France mais aussi en Afrique francophone » explique Adrienne Alix, directrice des programmes dévoile les principales actions prévues pour 2012.« Nous allons aussi continuer nos collaborations avec les musées et les contributeurs pour produire des contenus sous licence libre qui illustrent Wikipédia. Et toujours présenter, expliquer et défendre les projets Wikimédia » a-t-elle expliqué. Effectivement, alors que Wikimédia France travaille déjà avec le Château de Versailles et la BNF, elle compte devenir un partenaire important du Centre Pompidou et du musée de Cluny.
Interrogé par l’AFP, Rémi Mathis, le président de Wikimédia France, a de plus précisé qu’il souhaite sensibiliser les enseignants au sujet de l’utilisation de Wikipédia dans leur travail, ceci « plutôt que de se plaindre des étudiants qui y font des copier-coller ». Il est vrai que depuis quelques années, certains étudiants abusent de Wikipédia au grand dam de leurs professeurs. Ces derniers en viennent ainsi à interdire toute utilisation de l’encyclopédie libre. Néanmoins, les étudiants ne sont pas les seuls à exploiter plus qu’il n’en faut Wikipédia. Certains écrivains ne se gênent pas pour copier-coller des passages entiers, ceci sans même créditer l’encyclopédie.