Microsoft vient de publier un nouveau billet au sujet de Windows 8. Cette fois-ci, les explications se concentrent sur Windows Update, devenu un composant à part entière depuis Vista. Les choix de l’éditeur ont en bonne partie été dictés par une volonté de réduire les intrusions auprès des utilisateurs. Un choix qui conduit Microsoft à mettre le cap sur des décisions originales pour son futur système.
Les barres vertes représentent les pourcentages de mises à jour non installées en fonction du nombre de jours après la publication des correctifs. Les lignes bleue et rouge représentent respectivement le pourcentage de mises à jour téléchargées et celui de mises à jour installées.
Microsoft remarque au sujet de ces deux courbes que l’écart est relativement peu élevé, ce dont l’éditeur se félicite. L’explication tient au réglage des utilisateurs pour Windows Update :
Autres données intéressantes : les manières dont les utilisateurs installent les correctifs.
Les sections verte et rouge n’ont rien d’étonnant, la plus grande proportion des utilisateurs choisissant d’installer les correctifs lors de l’extinction du système. Microsoft se dit toutefois étonné de découvrir que presque un tiers des utilisateurs intervient dans la fenêtre de gestion des mises à jour.
Voici les mesures qui ont été prises pour tenter de résoudre l’équation. Premièrement, tous les redémarrages seront rassemblés et consolidés pour être effectués une seule fois par mois. Dans la pratique, Microsoft attendra les bulletins de sécurité qui, eux, ne souffrent d’aucun délai d’attente (dans l’idéal). Les autres mises à jour non critiques seront donc déployées à ce moment si elles réclament un redémarrage. Seule exception : un correctif de sécurité urgent qui sortirait en-dehors du cycle classique.
Deuxièmement, Windows 8 préviendra d’un redémarrage en approche. Un message apparaitra en bas à droite de l’écran de connexion et restera affiché pendant trois jours. Passé ce délai, un autre message informera de l’installation des correctifs au bout de 15 minutes. Cependant, le redémarrage n’aura pas lieu si Windows Update détecte que des applications sont ouvertes avec des données non sauvegardées, comme un document ouvert dans Word par exemple. Auquel cas, au retour de l’utilisateur sur son PC (l’écran de verrouillage se met en place automatiquement au bout de 15 min d’inactivité), le système demande à ce que les travaux en cours soient sauvegardés.
Troisièmement, Windows Update détectera l’activité en cours pour ne pas s’interposer avec un message d’avertissement. Cela concerne en particulier les jeux et les vidéos qui utilisent le plein écran. Dans ce cas, le composant attend une meilleure occasion de signaler l’information.
Quatrièmement, un administrateur réseau peut définir une règle dans l’entreprise afin de bloquer le redémarrage automatique. Dans ce cas, et en l’absence d’autres stratégies complémentaires, les mises à jour seront installées et une mention invitant au redémarrage apparaîtra bien sur l’écran de connexion. À la différence d’un poste grand public toutefois, il n’y aura pas de compte à rebours de trois jours : le message restera affiché jusqu’au redémarrage.
Enfin, le message sur l’écran de connexion dépendra du réglage choisi par l’utilisateur. Par défaut, il s’agira de la demande de redémarrage. Mais ceux qui auront choisi d’être notifiés avant de télécharger ou installer des mises à jour verront un message adapté pour leur signaler la disponibilité de correctifs.
Bien entendu, toutes les applications tierces installées depuis le Windows Store seront gérées et entretenues automatiquement, mais seulement celles-là.
Les mises à jour automatiques aujourd’hui
Globalement, la situation actuelle sous Windows 7 est jugée bonne par Microsoft, voire très bonne. La grande majorité des utilisateurs procède rapidement à l’installation des mises à jour. L’éditeur résume le tout dans un tableau :Les barres vertes représentent les pourcentages de mises à jour non installées en fonction du nombre de jours après la publication des correctifs. Les lignes bleue et rouge représentent respectivement le pourcentage de mises à jour téléchargées et celui de mises à jour installées.
Microsoft remarque au sujet de ces deux courbes que l’écart est relativement peu élevé, ce dont l’éditeur se félicite. L’explication tient au réglage des utilisateurs pour Windows Update :
- Installer automatiquement les mises à jour : 89,30 %
- Notifier avant d’installer : 2,38 %
- Notifier avant de télécharger : 3,44 %
- Ne jamais vérifier les mises à jour : 4,88 %
Autres données intéressantes : les manières dont les utilisateurs installent les correctifs.
Les sections verte et rouge n’ont rien d’étonnant, la plus grande proportion des utilisateurs choisissant d’installer les correctifs lors de l’extinction du système. Microsoft se dit toutefois étonné de découvrir que presque un tiers des utilisateurs intervient dans la fenêtre de gestion des mises à jour.
Les améliorations dans Windows 8
La réflexion porte sur la question : « Quel est le meilleur moyen pour installer rapidement des mises à jour sans qu’elles soient intrusives ? ». Plusieurs objectifs en ont été tirés, notamment rendre l’expérience globale discrète mais apte à fournir les bonnes informations au bon moment, minimaliser le nombre de redémarrages et garder l’écosystème à jour.Voici les mesures qui ont été prises pour tenter de résoudre l’équation. Premièrement, tous les redémarrages seront rassemblés et consolidés pour être effectués une seule fois par mois. Dans la pratique, Microsoft attendra les bulletins de sécurité qui, eux, ne souffrent d’aucun délai d’attente (dans l’idéal). Les autres mises à jour non critiques seront donc déployées à ce moment si elles réclament un redémarrage. Seule exception : un correctif de sécurité urgent qui sortirait en-dehors du cycle classique.
Deuxièmement, Windows 8 préviendra d’un redémarrage en approche. Un message apparaitra en bas à droite de l’écran de connexion et restera affiché pendant trois jours. Passé ce délai, un autre message informera de l’installation des correctifs au bout de 15 minutes. Cependant, le redémarrage n’aura pas lieu si Windows Update détecte que des applications sont ouvertes avec des données non sauvegardées, comme un document ouvert dans Word par exemple. Auquel cas, au retour de l’utilisateur sur son PC (l’écran de verrouillage se met en place automatiquement au bout de 15 min d’inactivité), le système demande à ce que les travaux en cours soient sauvegardés.
Troisièmement, Windows Update détectera l’activité en cours pour ne pas s’interposer avec un message d’avertissement. Cela concerne en particulier les jeux et les vidéos qui utilisent le plein écran. Dans ce cas, le composant attend une meilleure occasion de signaler l’information.
Quatrièmement, un administrateur réseau peut définir une règle dans l’entreprise afin de bloquer le redémarrage automatique. Dans ce cas, et en l’absence d’autres stratégies complémentaires, les mises à jour seront installées et une mention invitant au redémarrage apparaîtra bien sur l’écran de connexion. À la différence d’un poste grand public toutefois, il n’y aura pas de compte à rebours de trois jours : le message restera affiché jusqu’au redémarrage.
Enfin, le message sur l’écran de connexion dépendra du réglage choisi par l’utilisateur. Par défaut, il s’agira de la demande de redémarrage. Mais ceux qui auront choisi d’être notifiés avant de télécharger ou installer des mises à jour verront un message adapté pour leur signaler la disponibilité de correctifs.
La question des mises à jour d’applications tierces
Il s’agit d’un sujet abordé de nombreuses fois, mais sur lequel Microsoft est clair : les mises à jour tierces ne sont pas prévues. Windows Update restera réservé à Windows et certains produits Microsoft tels qu’Office. Des pilotes seront également proposés, comme actuellement sous Windows 7, mais uniquement ceux qui auront passé une batterie de tests.Bien entendu, toutes les applications tierces installées depuis le Windows Store seront gérées et entretenues automatiquement, mais seulement celles-là.