Il y a quelques jours nous vous avions présenté trois NAS en provenance de chez Synology : les DS212j, DS212 et DS212+. Le dernier d'entre eux, et accessoirement le plus rapide, vient d'arriver dans nos labos. L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus sur cette nouvelle série.
Notez qu'il ne s'agit pas pour autant du NAS à deux baies le plus performant proposé par le constructeur. En effet, cette place revient au DS712+ qui dispose d'un processeur double coeur cadencé à 1.8 GHz, là où le DS212+ doit se contenter d'un modèle simple coeur qui fonctionne à 2.0 GHz. Ils sont par contre tous les deux équipés de 512 Mo de mémoire vive.
Sur le papier, notre modèle est principalement pénalisé sur ses débits en écriture qui sont quasiment divisés par deux comparés à ceux de son grand frère, mais il a l'avantage d'intégrer deux ports USB 3.0
Là encore, le bundle ne nous réserve aucune surprise particulière puisqu'il est semblable à celui des aux autres NAS du fabricant. Nous y retrouvons donc (dans le désordre) :
Sur la façade, les deux emplacements « Hot Swap » sont dissimulés derrière un cache de protection à l'aspect brillant. Ce dernier est équipé de quatre points de fixations en caoutchouc, ce qui devrait permettre de limiter au maximum les vibrations. Il est également très facile à enlever puisqu'il suffit de tirer légèrement dessus.
Une fois cette opération effectuée, nous avons donc accès aux racks pour installer les disques durs, ou les SSD, qu'ils soient au format de 2.5 pouces ou de 3.5 pouces. En effet, les deux systèmes de fixation sont disponibles.
Concernant le second format, des rondelles en caoutchouc sont présentes : elles devraient permettre de limiter le bruit causé par les vibrations des disques durs, nous verrons ce qu'il en est dans la pratique lors de notre test.
Sur la façade nous retrouvons un lecteur de cartes SD, un port USB 2.0 et deux boutons : un pour allumer ou éteindre le NAS, et un autre pour effectuer une copie rapide depuis une carte SD ou un périphérique de stockage USB. Quatre voyants sont également présents, ils indiquent l'état du NAS, de son port Ethernet et des deux disques durs.
Nous continuons le tour du propriétaire en passant derrière le DS212+ pour y découvrir (enfin ?) un changement : la présence de deux ports USB 3.0. Ils sont accompagnés d'un port réseau gigabit, d'un port eSATA, d'un bouton « Reset », d'une prise Kensington ainsi que d'un connecteur d'alimentation.
C'est également ici que nous retrouvons l'unique ventilateur de 92 mm du DS212+. Il est aligné avec les emplacements S-ATA pour les disques durs. L'air frais peut donc rentrer au niveau du cache de devant (il est décalé de 6 mm par rapport au bord du boîtier) pour traverser le NAS sur toute sa longueur avant de ressortir par le ventilateur.
Depuis quelque temps déjà, le constructeur fourni des programmes compatibles avec les trois principaux systèmes d'exploitation grand public : Linux, Mac OS et Windows. Notez que dans le premier cas, la marque précise qu'il a été optimisé pour fonctionner sur Ubuntu, mais cela ne devrait pas l'empêcher d'être compatible avec d'autres distributions.
Dans le premier cas, nous avons mesuré les résultats en lecture et en écriture du NAS, avec deux disques durs Samsung HD502HJ et Western Digital WD500AAKS de 500 Go fonctionnant à 7200 tpm et installés en RAID 1. Voici nos scores lors de la copie d'un fichier de 2 Go :
Nous l'avons ensuite branché sur un des ports USB 3.0 du NAS puis formaté en utilisant le système de fichier EXT4. Voici les débits que nous avons alors obtenus (toujours avec la copie d'un fichier de 2 Go) :
Comme nous pouvons le constater, nous avons une légère perte en lecture, alors que les taux de transferts en écriture sont quasiment divisés par deux. Notez au final qu'ils sont assez proches des débits que nous avons obtenus via les disques durs INternes. Bien évidemment, nous nous attarderons plus en détail sur les performances du DS212+ à l'occasion d'un test plus complet à venir.
Pour le moment, il semble tenir ses promesses pour un modèle proposé à 290 €, tout en restant relativement discret à l'utilisation. En effet, lors de nos différents tests, nous n'avons pas été particulièrement gênés par le bruit des disques durs ou du ventilateur.
Notez qu'il ne s'agit pas pour autant du NAS à deux baies le plus performant proposé par le constructeur. En effet, cette place revient au DS712+ qui dispose d'un processeur double coeur cadencé à 1.8 GHz, là où le DS212+ doit se contenter d'un modèle simple coeur qui fonctionne à 2.0 GHz. Ils sont par contre tous les deux équipés de 512 Mo de mémoire vive.
Sur le papier, notre modèle est principalement pénalisé sur ses débits en écriture qui sont quasiment divisés par deux comparés à ceux de son grand frère, mais il a l'avantage d'intégrer deux ports USB 3.0
Un packaging et un bundle qui font dans le classique... un peu trop même ?
Les amateurs de la marque ne seront pas surpris par le packaging du NAS : il identique à celui de son prédécesseur, le DS211+. Synology y met l'accent sur sa gamme DiskStation, ainsi que sur ses fonctionnalités, mais aucune indication n'est donnée concernant les caractéristiques techniques précises du produit.Là encore, le bundle ne nous réserve aucune surprise particulière puisqu'il est semblable à celui des aux autres NAS du fabricant. Nous y retrouvons donc (dans le désordre) :
- Deux sachets de vis
- Un bloc d'alimentation
- Un câble réseau de 2 mètres de catégorie 5e
- Un câble d'alimentation ATX
- Une notice et un CD d'installation
Comme un air de déjà vu du côté du boîtier ? C'est normal
Comme nous vous l'avions déjà précisé, le DS212+ reprend exactement le même châssis que celui de son prédécesseur : le DS211+. Ses mensurations sont ainsi de 165 x 108 x 233 mm pour un poids de 1.25 kg, sans disque dur.Sur la façade, les deux emplacements « Hot Swap » sont dissimulés derrière un cache de protection à l'aspect brillant. Ce dernier est équipé de quatre points de fixations en caoutchouc, ce qui devrait permettre de limiter au maximum les vibrations. Il est également très facile à enlever puisqu'il suffit de tirer légèrement dessus.
Une fois cette opération effectuée, nous avons donc accès aux racks pour installer les disques durs, ou les SSD, qu'ils soient au format de 2.5 pouces ou de 3.5 pouces. En effet, les deux systèmes de fixation sont disponibles.
Concernant le second format, des rondelles en caoutchouc sont présentes : elles devraient permettre de limiter le bruit causé par les vibrations des disques durs, nous verrons ce qu'il en est dans la pratique lors de notre test.
Sur la façade nous retrouvons un lecteur de cartes SD, un port USB 2.0 et deux boutons : un pour allumer ou éteindre le NAS, et un autre pour effectuer une copie rapide depuis une carte SD ou un périphérique de stockage USB. Quatre voyants sont également présents, ils indiquent l'état du NAS, de son port Ethernet et des deux disques durs.
Un logo qui ne manque pas d'air et deux ports USB 3.0
Sur chaque côté nous avons le nom de la marque qui est directement taillé dans le plastique du NAS. Au delà de faire un peu de publicité au fabricant, cela devrait permettre d'aérer un peu le boîtier.Nous continuons le tour du propriétaire en passant derrière le DS212+ pour y découvrir (enfin ?) un changement : la présence de deux ports USB 3.0. Ils sont accompagnés d'un port réseau gigabit, d'un port eSATA, d'un bouton « Reset », d'une prise Kensington ainsi que d'un connecteur d'alimentation.
À gauche nous apercevons les aérations, à droite : la connectique arrière avec les deux ports USB 3.0
C'est également ici que nous retrouvons l'unique ventilateur de 92 mm du DS212+. Il est aligné avec les emplacements S-ATA pour les disques durs. L'air frais peut donc rentrer au niveau du cache de devant (il est décalé de 6 mm par rapport au bord du boîtier) pour traverser le NAS sur toute sa longueur avant de ressortir par le ventilateur.
Comme d'habitude, il faut commencer par... installer le DiskStation Manager
Comme toujours, l'interface de gestion DiskStation Manager n'est pas installée par défaut. Il est donc impératif d'effectuer cette opération manuellement une fois le, ou les disques durs montés dans le NAS.Depuis quelque temps déjà, le constructeur fourni des programmes compatibles avec les trois principaux systèmes d'exploitation grand public : Linux, Mac OS et Windows. Notez que dans le premier cas, la marque précise qu'il a été optimisé pour fonctionner sur Ubuntu, mais cela ne devrait pas l'empêcher d'être compatible avec d'autres distributions.
100 Mo/s via le port réseau gigabit ? Et en USB 3.0 ?
Une fois cette opération menée à bien, nous avons lancé quelques tests sur le DS212+ afin de vous fournir un premier retour sur ses performances. À travers ce PCi Labs, nous avons décidé de nous focaliser sur deux points : le transfert de gros fichiers et le débit via les ports USB 3.0.Dans le premier cas, nous avons mesuré les résultats en lecture et en écriture du NAS, avec deux disques durs Samsung HD502HJ et Western Digital WD500AAKS de 500 Go fonctionnant à 7200 tpm et installés en RAID 1. Voici nos scores lors de la copie d'un fichier de 2 Go :
- 99.6 Mo/s en lecture
- 51.8 Mo/s en écriture
Nous l'avons ensuite branché sur un des ports USB 3.0 du NAS puis formaté en utilisant le système de fichier EXT4. Voici les débits que nous avons alors obtenus (toujours avec la copie d'un fichier de 2 Go) :
- 80.3 Mo/s en lecture
- 48.8 Mo/s en écriture
L'INterface du Disk Station Manager 3.2 et notre disque dur USB 3.0 LaCie Rikiki sur un port USB 3.0.
Comme nous pouvons le constater, nous avons une légère perte en lecture, alors que les taux de transferts en écriture sont quasiment divisés par deux. Notez au final qu'ils sont assez proches des débits que nous avons obtenus via les disques durs INternes. Bien évidemment, nous nous attarderons plus en détail sur les performances du DS212+ à l'occasion d'un test plus complet à venir.
Pour le moment, il semble tenir ses promesses pour un modèle proposé à 290 €, tout en restant relativement discret à l'utilisation. En effet, lors de nos différents tests, nous n'avons pas été particulièrement gênés par le bruit des disques durs ou du ventilateur.