En juin dernier, SFR annonçait sa nouvelle gamme d'offres « Carré ». L'un de ses points forts ? Un mode modem facturé à 10 € par mois et la promesse d'une seconde version qui prendrait la forme d'une seconde carte SIM. Elle est désormais en ligne.
En effet, d'après nos constatations, les clients de SFR reçoivent désormais des mails concernant l'option Multisurf qui fait mention de cette seconde carte SIM. Et pour cause, attendue pour cet été, elle est désormais disponible avec un peu de retard.
Au sein de vos options, vous trouverez désormais deux nouvelles possibilités :
La seconde carte SIM est bien proposée... mais avec de moins bonnes conditions
Pour le reste, on retrouve le tarif de 10 € par mois et la limite de 1 Go évoquée pour le mode modem, mais on note une différence de taille : il ne s'agit plus d'un « Fair use ».
En effet, l'option Modem vous permet de bénéficier d'1 Go supplémentaire pour connecter vos périphériques tiers via le Wi-Fi ou l'USB. Une fois ce plafond dépassé, le débit est tout simplement réduit.
Avec la seconde carte SIM, la limite de 1 Go lui sera liée, et une fois celle-ci dépassée, l'accès à internet sera bloqué. Il faudra alors opter pour des Pass Internet 3G+ de l'opérateur. qui seront alors facturés 35 € le Go, ou de manière « illimitée » pour 24h / 48h (6 et 9 €).
Un point qui n'est bien entendu pas évoqué dans le mail envoyé au client, mais qui l'est lors de la souscription.
Conditions générales : une limite à 3.6 Mbps fait son apparition, comme par magie
À l'inverse, on trouve dans ce mail une indication qui n'est pas évoquée lors de la souscription aux options Multisurf : une limite à 3.6 Mbps.
SFR, qui fait partout mention de son réseau 3G+, divise donc par deux le débit maximal pouvant être utilisé par son client lorsqu'il n'utilise pas son smartphone. En effet, par défaut, celui-ci est de 7.2 Mbps sur les offres compatibles.
Une limite qui n'était pourtant pas indiquée dans la précédente fiche d'information standardisée datée du 23 août, qui n'a toujours pas été mise à jour.
Une limite à 3.6 Mbps qui est parfois indiquée... parfois non
Elle n'est pour autant pas nouvelle. Elle est en effet déjà en place pour des offres telles que la gamme RED ou Carré Connect. On ne la retrouve d'ailleurs que dans la fiche d'information standardisée (FIS), et pas sur le site de l'opérateur.
Sur ce dernier, il faut en fait chercher la mention « jusqu'à 2 fois plus rapide », comme pour les offres Carré Web ou Carré Absolu. Une façon de faire assez peu claire, d'autant plus que ses deux concurrents directs ne semblent pas pratiquer une telle segmentation au débit.
On trouvera au final assez étrange que SFR se permette une telle latitude dans les informations fournies à ses clients, en fonction des supports, sur des points aussi importants que le débit maximal de ses offres 3G+.
Comme ce fût la cas pour l'utilisation abusive du terme « illimité », récemment consacré par l'assemblée nationale, il serait bien que l'on se penche sur l'obligation pour les opérateurs d'indiquer de telles limites de manière plus transparente.
En espérant que, cette fois, les débats finissent par aller dans le sens du consommateur.
En effet, d'après nos constatations, les clients de SFR reçoivent désormais des mails concernant l'option Multisurf qui fait mention de cette seconde carte SIM. Et pour cause, attendue pour cet été, elle est désormais disponible avec un peu de retard.
Au sein de vos options, vous trouverez désormais deux nouvelles possibilités :
- MultiSurf 2ème SIM (iPad)
- MultiSurf 2ème SIM (Hors iPad)
La seconde carte SIM est bien proposée... mais avec de moins bonnes conditions
Pour le reste, on retrouve le tarif de 10 € par mois et la limite de 1 Go évoquée pour le mode modem, mais on note une différence de taille : il ne s'agit plus d'un « Fair use ».
En effet, l'option Modem vous permet de bénéficier d'1 Go supplémentaire pour connecter vos périphériques tiers via le Wi-Fi ou l'USB. Une fois ce plafond dépassé, le débit est tout simplement réduit.
Avec la seconde carte SIM, la limite de 1 Go lui sera liée, et une fois celle-ci dépassée, l'accès à internet sera bloqué. Il faudra alors opter pour des Pass Internet 3G+ de l'opérateur. qui seront alors facturés 35 € le Go, ou de manière « illimitée » pour 24h / 48h (6 et 9 €).
Un point qui n'est bien entendu pas évoqué dans le mail envoyé au client, mais qui l'est lors de la souscription.
Conditions générales : une limite à 3.6 Mbps fait son apparition, comme par magie
À l'inverse, on trouve dans ce mail une indication qui n'est pas évoquée lors de la souscription aux options Multisurf : une limite à 3.6 Mbps.
SFR, qui fait partout mention de son réseau 3G+, divise donc par deux le débit maximal pouvant être utilisé par son client lorsqu'il n'utilise pas son smartphone. En effet, par défaut, celui-ci est de 7.2 Mbps sur les offres compatibles.
Une limite qui n'était pourtant pas indiquée dans la précédente fiche d'information standardisée datée du 23 août, qui n'a toujours pas été mise à jour.
Une limite à 3.6 Mbps qui est parfois indiquée... parfois non
Elle n'est pour autant pas nouvelle. Elle est en effet déjà en place pour des offres telles que la gamme RED ou Carré Connect. On ne la retrouve d'ailleurs que dans la fiche d'information standardisée (FIS), et pas sur le site de l'opérateur.
Sur ce dernier, il faut en fait chercher la mention « jusqu'à 2 fois plus rapide », comme pour les offres Carré Web ou Carré Absolu. Une façon de faire assez peu claire, d'autant plus que ses deux concurrents directs ne semblent pas pratiquer une telle segmentation au débit.
Une limite de la 3G+ à 3.6 Mbps ? Où donc ?
On trouvera au final assez étrange que SFR se permette une telle latitude dans les informations fournies à ses clients, en fonction des supports, sur des points aussi importants que le débit maximal de ses offres 3G+.
Comme ce fût la cas pour l'utilisation abusive du terme « illimité », récemment consacré par l'assemblée nationale, il serait bien que l'on se penche sur l'obligation pour les opérateurs d'indiquer de telles limites de manière plus transparente.
En espérant que, cette fois, les débats finissent par aller dans le sens du consommateur.