Lors de l’annonce de la société HP de vouloir stopper certaines activités matérielles, le destin de division PC était en balance. La firme réfléchissait à la possibilité de faire de son Personal Systems Group (PSG) une entité à part, voire de revendre purement et simplement la division à un autre constructeur. Mais HP vient d’annoncer officiellement qu’il ne ferait rien de tout ça.
Dans un communiqué de presse, le groupe annonce donc qu’il ne revendra pas sa division PC et qu’il n’en fera pas non plus une entité séparée restant dans le giron de la maison mère. Dans un précédent article, nous expliquions que la firme analysait la situation pour déterminer notamment les synergies existantes entre le PSG et le reste du groupe. Une décision devait être rendue durant l’automne, mais la récemment nommée nouvelle PDG Meg Whitman avait un avis négatif sur la question.
La lecture du communiqué révèle qu’HP s’est rendu compte de la « profondeur de l’intégration qui s’est développée à travers les éléments clés tels la chaine de montage, le département IT et l’acquisition ». La société note également que le PSG contribue finalement beaucoup à la marque même de HP. Une « découverte » étonnante quand on sait que HP est justement le premier vendeur de PC au monde actuellement.
L’étude stratégique conclut également, et c’est sûrement là l’argument principal, que la coupure des attaches entre la division PC et la maison mère coûterait finalement beaucoup plus d’argent qu’elle n’en rapporterait. L’idée est donc abandonnée et le PSG reste une section interne du groupe HP.
On ne peut s’empêcher toutefois de penser à la période chaotique ayant suivi l’annonce initiale de HP. Le groupe, à ce moment, affichait une volonté très claire de se débarrasser au maximum de ses activités matérielles, afin de se recentrer sur les services et les logiciels. Une mutation dont IBM représente la réussite, bien que HP indiquait dans le même temps vouloir les imprimantes et les serveurs, à forte valeur ajoutée.
HP produira donc toujours des PC sous sa propre marque. Le groupe aurait potentiellement perdu un levier très puissant de négociation sur le prix des composants chez les fournisseurs, entachant dans la foulée ses autres activités matérielles, en particulier les serveurs.
Dell sera probablement déçu.
Dans un communiqué de presse, le groupe annonce donc qu’il ne revendra pas sa division PC et qu’il n’en fera pas non plus une entité séparée restant dans le giron de la maison mère. Dans un précédent article, nous expliquions que la firme analysait la situation pour déterminer notamment les synergies existantes entre le PSG et le reste du groupe. Une décision devait être rendue durant l’automne, mais la récemment nommée nouvelle PDG Meg Whitman avait un avis négatif sur la question.
La lecture du communiqué révèle qu’HP s’est rendu compte de la « profondeur de l’intégration qui s’est développée à travers les éléments clés tels la chaine de montage, le département IT et l’acquisition ». La société note également que le PSG contribue finalement beaucoup à la marque même de HP. Une « découverte » étonnante quand on sait que HP est justement le premier vendeur de PC au monde actuellement.
L’étude stratégique conclut également, et c’est sûrement là l’argument principal, que la coupure des attaches entre la division PC et la maison mère coûterait finalement beaucoup plus d’argent qu’elle n’en rapporterait. L’idée est donc abandonnée et le PSG reste une section interne du groupe HP.
On ne peut s’empêcher toutefois de penser à la période chaotique ayant suivi l’annonce initiale de HP. Le groupe, à ce moment, affichait une volonté très claire de se débarrasser au maximum de ses activités matérielles, afin de se recentrer sur les services et les logiciels. Une mutation dont IBM représente la réussite, bien que HP indiquait dans le même temps vouloir les imprimantes et les serveurs, à forte valeur ajoutée.
HP produira donc toujours des PC sous sa propre marque. Le groupe aurait potentiellement perdu un levier très puissant de négociation sur le prix des composants chez les fournisseurs, entachant dans la foulée ses autres activités matérielles, en particulier les serveurs.
Dell sera probablement déçu.
