Cet automne est particulièrement riche en annonces dans le secteur de la mobilité. Alors que Windows Phone 7.5, iOS 5 et Android 4.0 sont déjà passés par là, le constructeur canadien RIM réclame sa part des projecteurs et annonce BBX, un nouveau système d'exploitation mobile aux multiples ambitions.
BBX est un grand projet de RIM et sa présentation n’est pas sans rappeler celle d’Android 4.0. En effet, l’objectif premier de BBX est de viser l’intégralité des appareils BlackBerry, aussi bien les smartphones que les tablettes. Le nom vient d’ailleurs de la contraction entre BlackBerry OS et QNX, ce dernier étant utilisé sur la tablette PlayBook.
BBX visera donc l’ensemble des nouveaux produits et proposera aux développeurs un socle unique sur lequel bâtir des applications. Ces dernières auront l’assurance, selon RIM, de fonctionner sur les versions suivantes du système. Et pour cause : deux principaux axes sont offerts aux développeurs, l’un natif, l’autre basé sur le HTML5.
Applications natives et web
BBX proposera donc le Native SDK qui va permettre la création d’applications en utilisant les langages C et C++. Ce même SDK vient faire les yeux doux aux développeurs de jeux vidéo puisqu’il donne accès à l’OpenGL ES 2.0 pour la 3D et à l’OpenAL pour le son. La SDK est fournie avec des outils de déboggage et d’analyse du code ainsi qu’un plug-in pour l’environnement Eclipse. RIM espère que de nombreuses bibliothèques open source seront portées vers BBX et indique que plusieurs éditeurs de jeux ont annoncé le portage de leurs moteurs.
L’autre framework de développement se nomme WebWorks et son objectif ne surprendra personne : créer des applications se basant sur les nouveaux standards du web. HTML5 bien sûr, mais également les CSS, le JavaScript et ainsi de suite. Ces applications auront également la capacité de fonctionner à l’identique sur les versions futures de BBX. De telles applications peuvent déjà être développées pour les versions 6 et 7 de BlackBerry OS.
Nouveau framework d'interface et autres
BBX introduit également un framework dédié à l’interface utilisateur baptisé Cascade. Cet élément est une conséquence d’un rachat opéré par RIM l’année dernière sur la société suédoise The Astonishing Tribe. Le but est de permettre aux développeurs de se concentrer sur le design avec animations, placement personnalisé et éléments 3D. Ce framework sera disponible plus tard durant l’automne.
BBX embarquera en outre le BlackBerry Runtime qui permettra aux applications Android de fonctionner sur les appareils équipés de ce système. Enfin, RIM prépare le lancement des BlackBerry Cloud Services mais le constructeur n’a pas donné beaucoup d’informations à ce sujet. Il serait logique toutefois que la société soit intéressée par la mise en place d’un bouquet de services comme le font déjà Apple, Google et Microsoft, pour lutter à armes égales. Enfin, la plateforme AIR 3.0 d’Adobe sera de la partie elle aussi.
La stratégie de RIM est claire désormais : un seul système pour tous les produits et des frameworks permettant de créer des applications qui fonctionneront sur les évolutions suivantes. En outre, le Native SDK est un bon point, car il garantit un degré de performances que les éditeurs de jeux apprécieront.
Il manque cependant deux grandes inconnues : la date de sortie de BBX et surtout celle des smartphones et tablettes qui en seront accompagnés.
Crédit des photos : Digital Trends
BBX est un grand projet de RIM et sa présentation n’est pas sans rappeler celle d’Android 4.0. En effet, l’objectif premier de BBX est de viser l’intégralité des appareils BlackBerry, aussi bien les smartphones que les tablettes. Le nom vient d’ailleurs de la contraction entre BlackBerry OS et QNX, ce dernier étant utilisé sur la tablette PlayBook.
BBX visera donc l’ensemble des nouveaux produits et proposera aux développeurs un socle unique sur lequel bâtir des applications. Ces dernières auront l’assurance, selon RIM, de fonctionner sur les versions suivantes du système. Et pour cause : deux principaux axes sont offerts aux développeurs, l’un natif, l’autre basé sur le HTML5.
Applications natives et web
BBX proposera donc le Native SDK qui va permettre la création d’applications en utilisant les langages C et C++. Ce même SDK vient faire les yeux doux aux développeurs de jeux vidéo puisqu’il donne accès à l’OpenGL ES 2.0 pour la 3D et à l’OpenAL pour le son. La SDK est fournie avec des outils de déboggage et d’analyse du code ainsi qu’un plug-in pour l’environnement Eclipse. RIM espère que de nombreuses bibliothèques open source seront portées vers BBX et indique que plusieurs éditeurs de jeux ont annoncé le portage de leurs moteurs.
L’autre framework de développement se nomme WebWorks et son objectif ne surprendra personne : créer des applications se basant sur les nouveaux standards du web. HTML5 bien sûr, mais également les CSS, le JavaScript et ainsi de suite. Ces applications auront également la capacité de fonctionner à l’identique sur les versions futures de BBX. De telles applications peuvent déjà être développées pour les versions 6 et 7 de BlackBerry OS.
Nouveau framework d'interface et autres
BBX introduit également un framework dédié à l’interface utilisateur baptisé Cascade. Cet élément est une conséquence d’un rachat opéré par RIM l’année dernière sur la société suédoise The Astonishing Tribe. Le but est de permettre aux développeurs de se concentrer sur le design avec animations, placement personnalisé et éléments 3D. Ce framework sera disponible plus tard durant l’automne.
BBX embarquera en outre le BlackBerry Runtime qui permettra aux applications Android de fonctionner sur les appareils équipés de ce système. Enfin, RIM prépare le lancement des BlackBerry Cloud Services mais le constructeur n’a pas donné beaucoup d’informations à ce sujet. Il serait logique toutefois que la société soit intéressée par la mise en place d’un bouquet de services comme le font déjà Apple, Google et Microsoft, pour lutter à armes égales. Enfin, la plateforme AIR 3.0 d’Adobe sera de la partie elle aussi.
La stratégie de RIM est claire désormais : un seul système pour tous les produits et des frameworks permettant de créer des applications qui fonctionneront sur les évolutions suivantes. En outre, le Native SDK est un bon point, car il garantit un degré de performances que les éditeurs de jeux apprécieront.
Il manque cependant deux grandes inconnues : la date de sortie de BBX et surtout celle des smartphones et tablettes qui en seront accompagnés.
Crédit des photos : Digital Trends