La nouvelle fait le tour du web ces derniers jours : Google+ aurait perdu 60 % de ses visiteurs. Une catastrophe titrée un peu rapidement, alors qu’en réalité, le réseau social est en fait revenu à son niveau affiché avant son ouverture officielle au public, tout du moins à en croire l’institut Chitika.
Le graphique ci-dessus est limpide. Auparavant accessible par invitation, G+ est ouvert à tous les internautes depuis le 20 septembre. L’augmentation du trafic, bien qu’il faudrait préciser quelle est sa base, est ici évidente.
De 53,58 points à la fin de la journée du 20 septembre, le trafic est passé à 117,04 points deux jours plus tard. Cela représente ainsi une augmentation de 120 %. Ensuite, le trafic est revenu à son niveau précédent. Entre son pic du 22 septembre et son niveau du 27 septembre, son trafic a ainsi reculé d’un peu moins de 60 %.
Au final, si les statistiques de Chitika se confirment, il semble donc que les nouveaux utilisateurs de G+ n’ont pas été conquis, en tout cas à très court terme. Une forme d’échec pour Google, qui doit rêver en secret de rattraper Facebook et ses 800 millions de comptes. Néanmoins, des statistiques sur un temps si court ne sont pas significatives, et elles mériteraient d’être confirmées ou infirmées dans quelques mois.
Une hausse de 1200 % ?
Notons enfin que Chitika annonce dans son article une hausse de plus de 1200 % après l’ouverture de G+. Cette statistique n’a rien à voir avec les siennes ni avec le graphique ci-dessus. Il s’agit en fait d’une référence à des données publiées précédemment par Hitwise.
Les statistiques de Hitwise publiées fin septembre ne sont pas forcément comparables avec celles de Chitika néanmoins, puisqu’elles concernaient les États-Unis uniquement, et entre le 17 et le 24 septembre. Qui plus est, les bases de calculs de Chitika et Hitwise sont probablement différentes. Relier les deux informations n'est donc pas forcément approprié.
Car une hausse de 1200 % (x 13) suivie d’une chute de 60 % (x 0,4) est égal à une augmentation de 420 % (x 5,2), ce que rêverait probablement Google pour son réseau social. Mais il n’en est évidemment rien.
Toutes ces statistiques sont au final intéressantes et confirment qu’en un rien de temps, un site peut voir son trafic exploser comme s’écrouler. Mais il convient de prendre du recul sur un réseau social qui n’a même pas quatre mois de vie encore.
Le graphique ci-dessus est limpide. Auparavant accessible par invitation, G+ est ouvert à tous les internautes depuis le 20 septembre. L’augmentation du trafic, bien qu’il faudrait préciser quelle est sa base, est ici évidente.
De 53,58 points à la fin de la journée du 20 septembre, le trafic est passé à 117,04 points deux jours plus tard. Cela représente ainsi une augmentation de 120 %. Ensuite, le trafic est revenu à son niveau précédent. Entre son pic du 22 septembre et son niveau du 27 septembre, son trafic a ainsi reculé d’un peu moins de 60 %.
Au final, si les statistiques de Chitika se confirment, il semble donc que les nouveaux utilisateurs de G+ n’ont pas été conquis, en tout cas à très court terme. Une forme d’échec pour Google, qui doit rêver en secret de rattraper Facebook et ses 800 millions de comptes. Néanmoins, des statistiques sur un temps si court ne sont pas significatives, et elles mériteraient d’être confirmées ou infirmées dans quelques mois.
Une hausse de 1200 % ?
Notons enfin que Chitika annonce dans son article une hausse de plus de 1200 % après l’ouverture de G+. Cette statistique n’a rien à voir avec les siennes ni avec le graphique ci-dessus. Il s’agit en fait d’une référence à des données publiées précédemment par Hitwise.
Les statistiques de Hitwise publiées fin septembre ne sont pas forcément comparables avec celles de Chitika néanmoins, puisqu’elles concernaient les États-Unis uniquement, et entre le 17 et le 24 septembre. Qui plus est, les bases de calculs de Chitika et Hitwise sont probablement différentes. Relier les deux informations n'est donc pas forcément approprié.
Car une hausse de 1200 % (x 13) suivie d’une chute de 60 % (x 0,4) est égal à une augmentation de 420 % (x 5,2), ce que rêverait probablement Google pour son réseau social. Mais il n’en est évidemment rien.
Toutes ces statistiques sont au final intéressantes et confirment qu’en un rien de temps, un site peut voir son trafic exploser comme s’écrouler. Mais il convient de prendre du recul sur un réseau social qui n’a même pas quatre mois de vie encore.