Adobe avait prévu de lancer les versions finales de ses technologies Flash 11 et AIR 3 début octobre, et c’est désormais chose faite. Nombreuses nouveautés pour deux des des produits phares de l’éditeur, dont l’arrivée du 64 bits.
Flash 11
Flash 11 est donc disponible en 64 bits, ce qui fait sauter l’un des derniers vrais verrous à l’utilisation des navigateurs eux-mêmes en 64 bits, tels qu’Internet Explorer (Vista et Windows 7 64 bits), Safari dans Lion ou encore Firefox sous Linux. On ne sait dans quelle mesure seront améliorées les performances.
Mais Flash 11 propose d’autres nouveautés dont certaines très importantes :
Notez que Stage3D se heurte à un concurrent lui aussi dédié au web : WebGL. Ce dernier a l’avantage de pouvoir être directement utilisé par les développeurs web dans leurs pages sans réclamer l’installation du moindre plug-in. Mais à la grande différence de Flash, WebGL n’est pas pris en charge par tous les navigateurs. Une nouvelle bataille commence donc sur la toile.
Flash 11 peut être téléchargé depuis cette page.
Note pour les utilisateurs de Chrome : Flash a déjà été mis à jour et se rendre sur la page de téléchargement du lecteur vous affichera un message expliquant que vous n’avez rien à faire.
AIR 3.0
La plateforme AIR utilise Flash en partie mais propose surtout un environnement complet pour la création d’applications web ou autonomes. Du fait de l’utilisation de Flash, AIR 3.0 hérite directement d’une partie des nouveautés de ce dernier mais dispose bien sûr de ses propres améliorations.
On retrouve donc aussi bien Stage3D et les nouveautés liées à la gestion du son telles que l’annulation de l’écho, la réduction du bruit de fond ou encore l’application de certains effets en temps réel. Voici maintenant d’autres nouveautés plus spécifiques à AIR 3.0 :
De manière plus marquée que pour Flash 11, il faudra cependant attendre que les applications AIR tirent réellement parti de ces nouveautés pour en profiter. On notera cependant que l’évolution est claire, comme pour son concurrent Silverlight 5.0 : réduire l’écart avec les applications classiques et mieux s’intégrer dans les environnements.
AIR 3.0 peut être téléchargé depuis cette page.
Flash 11
Flash 11 est donc disponible en 64 bits, ce qui fait sauter l’un des derniers vrais verrous à l’utilisation des navigateurs eux-mêmes en 64 bits, tels qu’Internet Explorer (Vista et Windows 7 64 bits), Safari dans Lion ou encore Firefox sous Linux. On ne sait dans quelle mesure seront améliorées les performances.
Mais Flash 11 propose d’autres nouveautés dont certaines très importantes :
- Les API Stage3D qui permettent de créer des visuels pour la collaboration sur les modèles 3D
- Le support du codec G.711 pour la téléphonie
- Meilleur encodage H.264 en local
- Support des évènements Socket Progress qui permettent de créer des applications pouvant transférer de grosses quantités de données
- Support du son 7.1
Notez que Stage3D se heurte à un concurrent lui aussi dédié au web : WebGL. Ce dernier a l’avantage de pouvoir être directement utilisé par les développeurs web dans leurs pages sans réclamer l’installation du moindre plug-in. Mais à la grande différence de Flash, WebGL n’est pas pris en charge par tous les navigateurs. Une nouvelle bataille commence donc sur la toile.
Flash 11 peut être téléchargé depuis cette page.
Note pour les utilisateurs de Chrome : Flash a déjà été mis à jour et se rendre sur la page de téléchargement du lecteur vous affichera un message expliquant que vous n’avez rien à faire.
AIR 3.0
La plateforme AIR utilise Flash en partie mais propose surtout un environnement complet pour la création d’applications web ou autonomes. Du fait de l’utilisation de Flash, AIR 3.0 hérite directement d’une partie des nouveautés de ce dernier mais dispose bien sûr de ses propres améliorations.
On retrouve donc aussi bien Stage3D et les nouveautés liées à la gestion du son telles que l’annulation de l’écho, la réduction du bruit de fond ou encore l’application de certains effets en temps réel. Voici maintenant d’autres nouveautés plus spécifiques à AIR 3.0 :
- Extensions natives : possibilité d’utiliser du code natif pour faire appel à certaines fonctionnalités des plateformes sur laquelle s’exécute l’application AIR. Des API sont également disponibles pour autoriser l’inclusion de code AIR dans les applications natives.
- Des options de packaging d’applications plus « souples » permettant notamment l’inclusion d’AIR 3.0 dans l’application sous Android, iOS, Windows ou Mac OS X. Le développeur peut également créer un package comprenant l’application et une version allégée du moteur d’exécution
- La prise en charge de la webcam frontale est étendue aux smartphones Android. Jusqu’à maintenant, elle ne concernant qu’iOS et BlackBerry.
- Les objets BitmapData ne sont plus limités à une résolution maximale de 16 mégapixels (16 777 215 pixels) et la largeur/hauteur maximale d'un bitmap n'est plus limitée à 8 191 pixels.
- SiteCatalyst permet d’obtenir des informations sur la manière dont est consommé le contenu multimédia de son site.
- Ajout de nouvelles capacités pour les interfaces : les fenêtres des applications AIR peuvent être non rectangulaires, transparentes, semi-transparentes ou offrir un mode d'agencement dynamique.
- La prise en charge des liens pour le contenu HTML au sein d’une même application bureautique locale
- Les applications AIR peuvent maintenant utiliser les fenêtres natives du système d’exploitation sur lesquelles elles s’exécutent. Les commandes associées sont donc prises en charge.
- Il est désormais possible d’extraire du contenu d’une application AIR pour la déposer sur le bureau ou un autre dossier par simple opération de glisser/déposer.
De manière plus marquée que pour Flash 11, il faudra cependant attendre que les applications AIR tirent réellement parti de ces nouveautés pour en profiter. On notera cependant que l’évolution est claire, comme pour son concurrent Silverlight 5.0 : réduire l’écart avec les applications classiques et mieux s’intégrer dans les environnements.
AIR 3.0 peut être téléchargé depuis cette page.