Amazon a donc dévoilé il y a quelques heures sa tablette tactile à bas prix. Disponible le 15 novembre prochain outre-Atlantique pour 199 $, il est d’ores et déjà possible de la précommander. Mais revenons sur toutes ses caractéristiques, ses qualités, et ses défauts.
Le Kindle Fire est donc une tablette tactile armée d’un écran de 7 pouces. Ses concurrentes directes sont ainsi la PlayBook de RIM et la Galaxy Tab de Samsung, même si les prix ne sont pour le moment pas comparables, surtout du côté du Canadien.
Listons tout d’abord les caractéristiques connues du Fire :
Le cloud computing, pierre angulaire de la tablette
Si du côté du stockage, Amazon tente de contourner le « problème » en mettant en avant ses services de cloud computing, gratuits pour tous les contenus achetés sur son site, il n’empêche que cela peut être gênant. Et tout le monde ne voudra/pourra pas passer par des solutions en ligne, ni même par le port USB.
Concernant la boutique Android d’Amazon, elle est bien entendu moins complète que celle de Google, avec seulement 10 000 applications, contre plusieurs centaines de milliers pour l’Android Market. Néanmoins elle grossit de jour en jour et Amazon réalise un tri, ce qui est autant un avantage qu’un inconvénient selon le point de vue. Ce manque pourrait néanmoins faire fuir certains clients potentiels. Pour compenser, Amazon annonce toutefois qu’il offrira chaque jour une application payante.
Amazon mise sur son navigateur Silk
Au sujet du navigateur, Amazon met particulièrement en avant ce dernier. Pourquoi ? Car il s’agit d’un navigateur maison, et non du navigateur fourni habituellement avec les produits Android. Or Silk, c’est son nom, a des petits airs d’Opera dans son fonctionnement.
Amazon explique en effet que grâce à son navigateur, l’affichage sera bien plus rapide, notamment parce que l’on passe par les serveurs d’Amazon. Ce dernier avance ainsi un temps de latence particulièrement faible. Les préchargements des pages que l’on est susceptibles de visiter aident ainsi à la vitesse d’affichage. Reste à vérifier si la vélocité du navigateur est aussi intéressante qu’annoncée.
Qui doit craindre la tablette d'Amazon ?
Enfin, concernant la concurrence, on peut se rendre compte que le produit est assez proche de la première Galaxy Tab de Samsung, même si cette dernière était mieux dotée sur certains points (16 Go, caméras avant et arrière, etc.). Mais la tablette d’Amazon est bien plus légère, et bien sûr, moins onéreuse. Quant à la PlayBook de RIM, elle est supérieure au Kindle Fire à bien des niveaux. Mais elle est au moins deux fois plus chère…
Les autres tablettes, notamment celles de 10 pouces, sont cependant dans une autre catégorie et seules les plus onéreuses souffriront de cette nouvelle concurrence. Le grand perdant au final, pourrait tout simplement être le Nook Color de Barnes & Noble aux États-Unis.
Au final, Amazon nous sort une tablette à bas prix particulièrement orientée vers ses propres services, castrée de services et d’options disponibles chez la concurrence – mais loin d’être indispensables pour tout le monde – et assez dépendante d’Internet. L’argument du prix suffira-t-il ? Dès lors qu’Amazon ne communique pas sur les ventes de ses Kindle, il faudra se contenter des fournisseurs et des sondages pour savoir si le Fire rencontre ou non un succès.
Ci-dessous, la publicité pour la tablette Kindle Fire.
Le Kindle Fire est donc une tablette tactile armée d’un écran de 7 pouces. Ses concurrentes directes sont ainsi la PlayBook de RIM et la Galaxy Tab de Samsung, même si les prix ne sont pour le moment pas comparables, surtout du côté du Canadien.
Listons tout d’abord les caractéristiques connues du Fire :
- Écran : 7 pouces, multitouch, dalle IPS avec Gorilla Glass
- Couleurs : 16 millions
- Résolution : 1024*600
- CPU : TI OMAP4 dual-core à 1 GHz
- Mémoire : 512 Mo
- OS : Android (version non précisée) modifié par Amazon
- Capacité : 8 Go
- Port micro USB 2.0
- Puce Wi-Fi 802.11b/g/n
- Prise jack 3,5 mm
- Fichiers gérés : Kindle (AZW), TXT, PDF, unprotected MOBI, PRC natif, Audible (Audible Enhanced (AA, AAX)), DOC, DOCX, JPEG, GIF, PNG, BMP, AAC sans DRM, MP3, MIDI, OGG, WAV, MP4, VP8.
- Support du Flash
- Autonomie (officielle) : plus de 8h en simple lecture, 7h30 de vidéos, sans le Wi-Fi
- Dimensions : 190 mm x 120 mm x 11.4 mm
- Poids : 413 grammes
- une (et encore moins deux) caméra/webcam
- une entrée pour carte SD
- une puce 3G
- un GPS
- une boussole
- un accès à l’Android Market (il faut passer par la boutique Android d’Amazon)
- une gestion directe du format EPUB

Le cloud computing, pierre angulaire de la tablette
Si du côté du stockage, Amazon tente de contourner le « problème » en mettant en avant ses services de cloud computing, gratuits pour tous les contenus achetés sur son site, il n’empêche que cela peut être gênant. Et tout le monde ne voudra/pourra pas passer par des solutions en ligne, ni même par le port USB.
Concernant la boutique Android d’Amazon, elle est bien entendu moins complète que celle de Google, avec seulement 10 000 applications, contre plusieurs centaines de milliers pour l’Android Market. Néanmoins elle grossit de jour en jour et Amazon réalise un tri, ce qui est autant un avantage qu’un inconvénient selon le point de vue. Ce manque pourrait néanmoins faire fuir certains clients potentiels. Pour compenser, Amazon annonce toutefois qu’il offrira chaque jour une application payante.
Amazon mise sur son navigateur Silk
Au sujet du navigateur, Amazon met particulièrement en avant ce dernier. Pourquoi ? Car il s’agit d’un navigateur maison, et non du navigateur fourni habituellement avec les produits Android. Or Silk, c’est son nom, a des petits airs d’Opera dans son fonctionnement.
Amazon explique en effet que grâce à son navigateur, l’affichage sera bien plus rapide, notamment parce que l’on passe par les serveurs d’Amazon. Ce dernier avance ainsi un temps de latence particulièrement faible. Les préchargements des pages que l’on est susceptibles de visiter aident ainsi à la vitesse d’affichage. Reste à vérifier si la vélocité du navigateur est aussi intéressante qu’annoncée.
Qui doit craindre la tablette d'Amazon ?
Enfin, concernant la concurrence, on peut se rendre compte que le produit est assez proche de la première Galaxy Tab de Samsung, même si cette dernière était mieux dotée sur certains points (16 Go, caméras avant et arrière, etc.). Mais la tablette d’Amazon est bien plus légère, et bien sûr, moins onéreuse. Quant à la PlayBook de RIM, elle est supérieure au Kindle Fire à bien des niveaux. Mais elle est au moins deux fois plus chère…
Les autres tablettes, notamment celles de 10 pouces, sont cependant dans une autre catégorie et seules les plus onéreuses souffriront de cette nouvelle concurrence. Le grand perdant au final, pourrait tout simplement être le Nook Color de Barnes & Noble aux États-Unis.
Au final, Amazon nous sort une tablette à bas prix particulièrement orientée vers ses propres services, castrée de services et d’options disponibles chez la concurrence – mais loin d’être indispensables pour tout le monde – et assez dépendante d’Internet. L’argument du prix suffira-t-il ? Dès lors qu’Amazon ne communique pas sur les ventes de ses Kindle, il faudra se contenter des fournisseurs et des sondages pour savoir si le Fire rencontre ou non un succès.
Ci-dessous, la publicité pour la tablette Kindle Fire.