PS4 et Xbox One : LE dossier comparatif

Xbox One : le tarif, la disponibilité, les caractéristiques

Alors que la date de leur lancement en Europe approche à grands pas, nous savons tout ou presque sur les prochaines consoles de Microsoft et de Sony. Nous avons donc décidé de faire le point sur l'ensemble de leurs caractéristiques ainsi que de leurs fonctionnalités et leur « line-up » de sortie. Si votre choix entre la Xbox One et la PlayStation 4 n'est pas encore complètement arrêté, ce dossier devrait vous aider à y voir plus clair.

 

Nous commencerons donc avec la Xbox One qui fut présentée peu avant l'E3 à l'ensemble de la presse lors d'une conférence d'un peu plus d'une heure. L'objectif ? Nous dévoiler la Xbox One et son concept trois mois après l'annonce de la PS4 par Sony.

La Xbox One sera disponible le 22 novembre 2013 au tarif de 499 euros

Lors de sa conférence en marge de l'E3, Microsoft a annoncé que la Xbox One sera disponible dès le 22 novembre 2013, au tarif de 499 euros. Cependant, nos amis belges et suisses devront attendre 2014 avant d'obtenir leur exemplaire de la console. Pour ce prix, le nouveau capteur Kinect sera bien entendu fourni, ainsi qu'une manette sans fil, un bon pour 14 jours d'accès au contenu Xbox Live Gold et une copie dématérialisée de FIFA 14 dans le cas des précommandes de l'édition Day One. Sachez qu'une édition spéciale contenant des DLC une manette en édition limitée  sera fournie aux premières personnes ayant décidé de craquer et de sortir leur carte bleue.

 

Pack CoD Xbox One

 

Du côté des revendeurs, le prix a été répercuté sur les fiches produits, que ce soit chez Amazon ou à la Fnac qui l'affiche bien à 499,90 euros. Quelques titres comme Battlefield 4, Call of Duty : Ghosts, FIFA 14, ou Forza Motorsport 5,  sont aussi aux catalogue. Ils sont tous deux affichés à 69,90 € et sont annoncés avec une disponibilité le jour J. Un pack comprenant Call of Duty : Ghosts a été annoncé lors de la Gamescom, au tarif de 529 euros. Il est à noter que ce pack ne comprend pas la version dématérialisée de FIFA 14.

La Xbox One ressemble-t-elle vraiment à un gros PC de salon ?

Passons maintenant au look de la console et à ce qu'elle contient. Contrairement à Sony qui a longtemps entretenu le suspense sur le design de la PS4, Microsoft l'a directement exposée sous toutes ses coutures : de sa robe noire au détail de la connectique en passant par l'ensemble des composants grâce à un article exclusif de Wired publié en accord avec Microsoft.

 

Xbox One

 

Par contre, on ne peut pas dire que le look de la Xbox One fasse l'unanimité. En effet, les adeptes du monde PC trouveront qu'elle ressemble à une bonne vieille machine de salon en raison de ses lignes franches et de l'absence de courbes. Vous aimez le ML04 de Silverstone ? Vous allez adorer cette console. D'autres, un peu plus méchants, n'hésitent pas à dire qu'elle aurait un petit lien de parenté avec les lecteurs Betamax. C'est d'ailleurs ce qu'à tweeté le compte parodique du PDG de Sony :

 

 

Quoi qu'il en soit, on note que malgré quelques parties brillantes, l'ensemble fait la part belle aux larges ouvertures pour la dissipation de la chaleur. Sur les quelques consoles que nous avons pu voir, nous n'avons pas pu noter la présence de filtres à poussière

Une console un peu plus complète que la PS4, mais aussi moins performante

On appréciera la connectique qui est un peu plus complète que chez la concurrence. En effet, on a droit à une entrée HDMI en complément de la sortie. Toutes deux sont à la norme 1.4 et donc parées pour la 4K pour ce qui est de la vidéo, comme c'est aussi le cas de la PS4. Le HDMI-CEC permettant le contrôle par une télécommande tierce semble aussi de la partie. On a aussi droit à une sortie S/PDIF optique et à une sortie infra-rouge dont on ne sait pas encore à quoi elle servira exactement (un contrôle par télécommande ?).

 

  Xbox One

Crédit photo : The Verge

 

Pour le reste, on a un peu l'impression de retrouver ce que l'on aimerait retrouver sur la prochaine Freebox. L'Atom laisse ici place à un SoC annoncé comme composé de pas moins de 5 milliards de transistors. Pour rappel, dans un GK104 de GeForce GTX 680 on en compte 3,54 milliards, alors que dans un processeur comme le Core i7 3770K, il est question de 1,4 milliard.

 

Bien entendu, ici, rien de tout ça. Le TDP est annoncé comme à un maximum de 100 watts, ce qui est déjà assez important pour une console que l'on nous promet silencieuse. De plus, en fonction de l'application qui sera lancée, elle adaptera ses fréquences et les unités activées afin d'adapter sa consommation et son échauffement à l'activité (jeux, vidéo, web...).

 

La puce est un design spécifique réalisé en partenariat avec AMD, comme pour la PS4. Elle est composée de huit coeurs Jaguar (64 bits) cadencés à 1.75 GHz, dispose de 32 Mo de mémoire embarquée et d'une puce graphique dont sait seulement qu'elle dispose de 768 unités de calcul, qu'elle profite d'une architecture « Next-Gen Radeon » et qu'elle a récemment vu sa fréquence passer de 800 MHz à 853 MHz histoire de montrer un peu plus les muscles face à une PS4 un peu mieux équipée (vous retrouverez un comparatif complet entre la PS4 et la XBox à la fin de ce dossier).

 

Comme pour Windows 8.1, le support de DirectX 11.2 sera au programme, avec notamment l'arrivée des « Tiled ressources » qui devrait permettre de représenter des mondes d'une taille bien plus importante sans forcément nécessiter de trop grosses ressources en terme de mémoire (voir cette vidéo pour en savoir plus). C'est ainsi une sorte de déclinaison matérielle de la solution qu'avait utilisé id Software pour certains de ses titres et notamment Rage : MegaTexture.

 

Le tout est accompagné de 8 Go de DDR3, d'un disque dur inamovible de 500 Go et d'un lecteur de Blu-ray de type « slot-in ». L'USB 3.0 est de la partie avec deux ports à l'arrière et un sur le côté gauche. Ils pourront être utilisés pour rajouter du stockage, qui pourra être utilisé de la même manière que le disque dur intégré. Reste à voir si une liaison à la console sera alors effectuée comme dans le cas de la Wii U.

 

La connectivité est assurée par du Wi-Fi 802.11n avec gestion du Wi-Fi Direct, mais on retrouve aussi un port réseau Gigabit.

 

Xbox One Hardware Large Xbox reveal

 

Au moment de l'annonce, il subsistait encore quelques doutes concernant la finesse de gravure utilisée par le SoC de la Xbox One. Wired évoquait ainsi du 40 nm contre du 28 nm du côté de chez Engadget. Nous avons de notre côté contacté Microsoft, qui nous a confirmé que la puce de sa console était bien gravée en 28 nm, tout comme celle de la PlayStation 4. L'article de Wired a d'ailleurs finalement été corrigé en ce sens.

Kinect évolue en profondeur, SmartGlass et la manette pas vraiment

Microsoft a également détaillé la manette de sa nouvelle console. Concrètement il ne s'agit que d’une évolution en douceur de celle de la Xbox 360. Les proportions semblent être les mêmes, ainsi que l’emplacement des divers boutons. Seuls faits notables, la croix directionnelle est différente, et annoncée comme plus précise, mais surtout les gâchettes disposent d'un retour de force, les amateurs de jeux de course apprécieront certainement.

 

Par défaut, ce sont deux piles qui sont livrées dans le modèle de base, proposé dans les 50 €. Mais un kit Play n' Charge est proposé. Celui-ci se compose d'une batterie et d'un câbe Micro USB / USB afin de permettre la recharge ou la connexion filaire. Il est en général proposé dans les 20 €, mais heureusement, il est possible de trouver un pack complet à un peu près de 70 €. Un tarif important, et surtout plus cher que pour le modèle de la PS4 de Sony qui n'utilise pas une telle « mesquinerie » et se trouve déjà à moins de 60 €

 

On notera que son compartiment ne forme plus d'excroissance, comme cela pouvait être le cas sur celle de la Xbox 360. Remarquons également que la liaison sans fil ne se fait pas via Wi-Fi ou Bluetooth, mais grâce à un protocole propriétaire permettant une réactivité accrue. Le temps de latence entre le passage d'un ordre et sa réception ne serait ainsi que de 9 millisecondes.

 

Xbox One manette Xbox One Kinect

 

Concernant Kinect, les progrès sont bien plus notables. Le capteur, entièrement développé en interne chez Microsoft, peut désormais traiter jusqu'à 30 images par secondes en 1080p. Ceci lui permet de détecter avec plus de précision la position de l’utilisateur, ainsi que ses mouvements qui peuvent être plus fidèlement retranscrits. Le tout est d'ailleurs aidé de la gestion de l'infrarouge qui permet de se débarrasser des questions de niveau de lumière ambiante. Au final, on nous promet une solution capable de gérer six joueurs sans forcément avoir besoin d'une pièce de 120 m²... chiche ?

 

Toutes ces évolutions font que l’ancien capteur de la Xbox 360 ne fonctionnera pas avec la Xbox One. Alors que Kinect avait été initialement présenté comme indispensable au bon fonctionnement de sa nouvelle console, Microsoft a décidé de faire machine arrière et le capteur n'est plus impératif. Il faut dire que ce point soulevait un problème à certains utilisateurs concernant leur vie privée.

 

Xbox One Kinect Large Xbox One Kinect Large

 

Il faut dire que, une fois allumé, le capteur est constamment à l'écoute de certains mots clés permettant de demander à la console d’effectuer certaines actions, comme répondre à un appel reçu via Skype ou bien afficher le guide des programmes sur la télévision. Kinect sera par ailleurs capable de distinguer la voix de plusieurs personnes, pour ne se concentrer que sur celle de l’utilisateur actif.

 

Désolé, il ne sera donc normalement pas possible d’embêter votre petit frère en hurlant « Xbox off » pendant sa partie de Call of Duty quotidienne... à moins de très bien l'imiter ? Si pour le moment seuls certains mots clés sont identifiés, Microsoft promet qu’à terme il sera possible de parler à sa console comme à n’importe quel autre être humain. Là aussi, on demande à voir tant les constructeurs ne cessent de nous promettre l'arrivée du Jarvis d'Iron Man. Notons au passage qu'une version pour PC, accompagnée par un SDK spécifique est à l'ordre du jour.

 

Enfin, SmartGlass (apparu avec la Xbox 360) sera bien de la partie. Il sera donc toujours possible d’utiliser sa tablette ou son smartphone pour piloter la console, ainsi que pour accéder à des informations sur le contenu affiché sur le téléviseur, qu’il s’agisse d’une série, d'un film, ou d’un jeu vidéo. Elle permet également de partager facilement des fichiers entre votre PC, votre terminal mobile et votre console. Bref, toutes les fonctionnalités déjà présentes avec la Xbox 360 seront reconduites sur la Xbox One.

 

Xbox One : L'OS, le multimédia, les jeux et les partenariats

Au sein de la Xbox One, ce n'est pas un, mais trois systèmes d'exploitation qui sont mis en place par Microsoft, en complément d'une couche de virtualisation. En effet, en plus de l'OS principal qui sera utilisé pour démarrer la machine, on retrouvera le cœur de Windows tel qu'on le connaît sur nos PC. Il permettra de lancer les différentes applications (Skype, Internet Explorer, la TV et son guide, Netflix...) et de gérer les commandes vocales ou non.

Trois systèmes d'exploitation en un et un petit air de Modern UI

Il sera possible de passer facilement d'une activité à une autre, une fonctionnalité connue pour le moment sous le doux petit nom de « Snap mode ». Le troisième système sera celui qui prendra en charge les jeux. Dans tous les cas, on a droit à un look très « Modern UI » qui est identique aux autres solutions actuelles de Microsoft, notamment en raison de l'omniprésence des fameuses tuiles. Tout l'écosystème de la société sera d'ailleurs mis à contribution.

 

Xbox One Interface Large  Xbox One Interface Large

 

Outre Skype et Internet Explorer (qui nécessitent un abonnement Xbox Live Gold), on retrouvera une boutique d'applications, et des univers dédiés à la musique, aux films et à la TV comme c'est déjà le cas avec Windows 8. Mais les développeurs pourront aussi bénéficier d'Azure pour l'enregistrement de données dans le « Cloud », le tout en relation avec Xbox Live qui a aussi subi une petite cure de jouvence 11 ans après son lancement. Au passage, le service est désormais soutenu par pas moins de 300 000 serveurs.

 

Il sera possible de passer d'une activité à l'autre à l'aide de commandes vocales telles que « Xbox bascule sur Forza Motorsport 5 », ou d'intégrer une bande sur le côté droit avec une seconde application en demandant par exemple « Xbox ancrer Skype ». Dans ce cas précis, on se retrouve avec un jeu occupant environ 85 % de l'écran, et une fine bande dédiée à Skype sur la droite. Il est également possible de faire cela avec la télévision, Internet Explorer, et bien d'autres applications. 

Xbox One : la véritable Freebox 7 ?

Mais au final, ce qui est le plus ressorti de la présentation de l'E3, c'est que la Xbox One est bien plus qu'une console de jeu. Nous évoquions précédemment la proximité avec des boîtiers comme ce que l'on connaît en France avec les Bbox, Freebox et autres Livebox, et c'est tout à fait cela. La conversion vers ce qui se veut être un véritable centre multimédia devrait connaître une nouvelle étape lors du passage de la Xbox 360 à la XBox One. Outre le combat qu'elle va livrer face à la PS4 pour ce qui est de séduire les joueurs, elle fera aussi face à la Google TV et à la sans doute Apple TV.

 

Xbox Reveal EA Sports

 

C'est très certainement ce qui explique que les partenariats avec CBS, la Warner Bros, la NFL ou ESPN aient été si longuement évoqués pendant la conférence d'annonce, tout comme la présentation du guide TV ou de la fonctionnalité permettant de regarder les chaînes en direct. Une application YouTube est aussi présente.

 

Il sera intéressant de voir ce qu'il en sera d'ici quelques mois en France. On note déjà la présence d'applications Pluzz (France Télévision), Canal+ / CanalSat et pour la TV d'Orange. Pour l'heure les box de nos FAI ne sont pas pleinement intégrées avec la console, puisqu'elles ne répondront pas aux commandes vocales émises à leur attention via Kinect. Toutefois Microsoft a bon espoir de pouvoir intégrer ce type de fonctionnalités pendant le cycle de vie de la bête.

Kinect 2.0 : l'épineuse question de la vie privée et le volte-face de Microsoft

La question de la vie privée est très présente avec l'évolution des technologies. Une problématique un peu identique avait d'ailleurs été soulevée avec la nouvelle fonctionnalité de contrôle vocal de Google Search dévoilée lors de la Google I/O. Mais dans le cas de la Xbox One et de Kinect 2.0, les choses vont un peu plus loin. En effet, il sera possible d'allumer la console même lorsque celle-ci sera en veille juste en disant « Xbox On ». La firme ajoute que lorsque la console est éteinte, Kinect cherchera seulement à détecter ces deux mots-là.

 

Cela signifie que le capteur audio écoute constamment ce qu'il se passe dans la pièce, ce qui a provoqué la grogne des utilisateurs. Si certains avaient déjà peur de leur webcam, ici, cela ne devrait pas s'arranger. Et ce n'est pas les informations récemment publiées concernant Skype ou l'affaire Prism qui vont les rassurer. Afin de calmer les esprits, Microsoft a récemment fait machine arrière : Kinect n'est plus obligatoire pour profiter de sa console. Certains jeux pourront par contre vous demander de remettre en marche la reconnaissance vocale. 

 

Quoi qu'il en soit, si vous décidez de laisser Kinect 2.0 branché, Microsoft précise que le niveau d'activité pourra être paramétré lors du premier démarrage de la console. Plusieurs réglages concernant le respect de la vie privée seront de la partie et l'utilisateur sera notifié lors de l'utilisation de ses données. Microsoft ajoute que « quand votre Xbox One est allumée et que vous discutez dans votre salon, votre conversation n'est ni enregistrée, ni envoyée sur des serveurs distants ». Par contre, concernant vos conversations en jeu et sur Skype le discours n'est plus le même. « Ne vous attendez à aucun degré de confidentialité concernant votre utilisation des fonctions de communication en direct, comme le chat vocal, la vidéo et les communications dans les sessions de jeux en ligne, offertes par l'intermédiaire des services », peut-on ainsi lire dans les conditions d'utilisation de la console, comme nous vous le rapportions ici. Toutefois, Microsoft assure que «nous ne pouvons pas surveiller l'ensemble des services et tel n'est pas notre but  ». À vous de voir si cela suffit à vous rassurer.

 

Concernant les données personnelles telles que le rythme cardiaque ou les expressions faciales, Microsoft assure que ces dernières ne peuvent quitter votre console sans votre autorisation explicite, reste à voir ce qu'il en sera dans la pratique. Notons enfin que Microsoft a confirmé lors de la Gamescom que la Xbox One ne sera en aucun cas vendue sans son capteur Kinect.

 

Xbox One Kinect Large

La connexion permanente sacrifiée pour calmer la vindicte populaire

Si la possibilité d'une connexion permanente peut faire peur quand on l’associe à un capteur Kinect, elle est nécessaire pour un nombre croissant de fonctionnalités. Si lors de la conférence en mai dernier, elle était annoncée comme impérative, au final Microsoft a fait volte-face rapidement sous la pression des utilisateurs, une nouvelle fois.

 

En effet, la société de Redmond a annoncé la levée de cette obligation et tout devrait se dérouler comme avec la Xbox 360. Il sera possible de joueur hors ligne aux titres que l'on possède sur support physique, à condition d'insérer le disque dans le lecteur de la console. Il reste également possible de regarder la TV ou de lire un Blu-ray sans aucune contrainte, de quoi passer le temps en cas de panne du Xbox Live ?

 

Toutefois, une interrogation subsiste, celle du cas des titres fonctionnant grâce au « Cloud » de Microsoft. Par définition ces derniers nécessiteront une connexion à internet, on espère seulement que cela sera indiqué très distinctement sur les boîtes de jeux afin de limiter la confusion.

La revente et le prêt de jeux sur disques est possible, comme avant

Sony s'était amusé de la complexité de la politique de Microsoft concernant les prêts et la revente de jeux sur la Xbox One, par le biais d'une vidéo vantant la simplicité de la PlayStation 4. Mais les joueurs n'ont pas eu besoin de cette dernière pour protester contre le mécanisme de revente des jeux proposé par la Xbox One. 

 

 

Du coup, Microsoft est revenu en arrière là encore, et a annoncé que finalement, sa politique en la matière sera en tous points identique à celle mise en place pour la Xbox 360. En clair, les jeux ne seront plus liés à un compte Xbox Live, et les versions en boîte des titres pourront être revendues, louées, prêtées ou données de la même façon qu'aujourd'hui. Cependant ce retour en arrière représente également un certain manque à gagner pour les joueurs, qui auraient pu avec le système initialement proposé, revendre, prêter ou donner leurs jeux dématérialisés, à la condition de se satisfaire à la nécessité d'une vérification régulière. 

Le bouquet Xbox Live Gold reste requis pour de nombreuses fonctions

Comme avec la Xbox 360, l'adhésion au Xbox Live Gold sera nécessaire pour profiter de nombreuses fonctionnalités. Ce sera évidemment le cas pour accéder aux modes multijoueurs en ligne de l'ensemble des titres sur la console, y compris pour les jeux free-to-play.

 

L'accès au web via Internet Explorer sera également soumis à l'abonnement, tout comme l'utilisation de Skype ou la possibilité de regarder les matchs de la NFL sur votre télévision. L'enregistrement de vos séquences de jeux sera également possible à condition là aussi de souscrire au bouquet. Le tarif reste le même que pour la Xbox 360, comptez donc environ 60 euros pour un an, via les canaux officiels.

 

Xbox Live Skype

  

Notez que si Microsoft met fin au « Familly Pack » du Xbox Live Gold le 27 août 2013, c'est pour mieux le remplacer. En effet, la fonctionnalité Home Gold, exclusive pour l'heure à la Xbox One, permettra de partager le statut « Gold » d'un compte avec l'ensemble des utilisateurs d'une même console. Ces derniers pourront donc tous disposer des fonctionnalités en ligne et disposer des jeux dématérialisés téléchargés sur la console, tout en gardant un profil distinct des autres membres de leur famille. Le tout se fait sans surcoût, ce qui représente une amélioration notable par rapport au « Familly Pack » vendu 99 euros sur Xbox 360, mais pour quatre utilisateurs seulement.

Microsoft et ses relations avec les studios indépendants

L'un des principaux points faibles de la Xbox One a été corrigé lors de la Gamescom. Comme prévu Microsoft y a déroulé son plan en faveur des studios indépendants. Parmi les initiatives prises par la firme de Redmond, on notera la possibilité d'utiliser la Xbox One comme un kit de debug, ce qui devrait fortement limiter les coûts au sein des structures les plus fragiles. Les kits de développement seront quant à eux distribués gratuitement aux indépendants.

 

Ces derniers n'auront d'ailleurs plus besoin de s'adosser à un éditeur pour publier leurs jeux sur la plateforme Xbox Live, leur évitant ainsi d'ajouter un intermédiaire dans la chaîne, leur ponctionnant une partie de leurs revenus. Microsoft s'adjugera tout de même environ 30 % du montant des ventes effectuées sur sa plateforme, un taux tout à fait standard dans l'industrie vidéoludique, que ce soit le cas d'Apple, Google ou encore Valve par exemple.

 

Les petits studios pourront désormais eux aussi profiter de l'ensemble des capacités des consoles de Microsoft. Pour l'heure il leur était impossible d'utiliser Kinect, le système de trophées ou le Gamerscore. Avec la démocratisation du capteur Kinect 2.0, fourni avec chaque Xbox One, la nouvelle est logique, comment Microsoft aurait pu mettre en avant cet outil, si une partie des développeurs n'y avaient pas accès ?

Line up & partenariats : le SuperBowl c’est cool, mais les jeux dans tout ça ?

On ne peut pas vraiment dire que les jeux étaient à l’honneur pendant la conférence Xbox Reveal, puisque, mis à part l’annonce de la disponibilité de Call of Duty : Ghosts, de Quantum Break, développé par les créateurs de Max Payne et de l’inévitable Forza 5, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. On apprendra tout de même qu’une quinzaine de titres exclusifs seront disponibles la première année, dont huit nouvelles licences.

 

Xbox Reveal Forza Cod Ghosts

 

Sachez aussi qu’un partenariat a été signé entre Electronic Arts et Microsoft, qui assure l’exclusivité de certains contenus des jeux EA Sports sur Xbox One. Ubisoft a également annoncé en marge de la conférence que Watch_Dogs et Assassin’s Creed 4 : Black Flag seront disponibles sur la Xbox One, ainsi que quatre autres titres, qui n’ont pas encore été détaillés.

 

Si les grands éditeurs sont à la fête sur la Xbox One, on ne peut pas en dire autant des studios indépendants. Il aura fallu attendre un énième changement de politique de la part de Microsoft, survenu fin juillet pour que les petites structures puissent publier leurs jeux sur le Xbox Live sans avoir besoin de l'appui d'un éditeur tiers. De plus, il est intéressant de noter que la version commerciale de la console pourra également servir de kit de développement. Nous devrions en apprendre davantage à ce sujet lors de la Gamescom.

 

Microsoft a par contre clairement annoncé la couleur : il n'y a pas de rétrocompatibilité avec les jeux de la Xbox 360. Pour rappel, il n'y a pas non plus de rétrocompatiblité matérielle sur la PlayStation 4, mais cela devrait être possible via Gakaï. Reste maintenant à voir quand, comment et à quel prix cette fonctionnalité sera proposée.

 

C’est surtout la partie télévision de la console qui a dominé la plupart de la conférence en mai dernier. Microsoft a multiplié les annonces concernant le contenu audiovisuel proposé par sa console. La NFL (National Football League) proposera en exclusivité des informations détaillées à voir pendant les matchs, comme les statistiques des joueurs.

 

Xbox Reveal

Ceci est le président du Jury du Festival de Cannes 2013

 

Il a été également question d’une série basée sur la franchise Halo, dans laquelle Steven Spielberg est largement impliqué. Produite par 343 Industries, Halo Universe, ne sera visible que sur la Xbox One.

 

Pendant l'E3, une grosse dizaine des titres ont été annoncés. Cela va de Metal Gear Solid V, jusqu'à Minecraft, en passant par quelques titres très prometteurs comme The Witcher 3 ou Dead Rising 3. Ce dernier sera d'ailleurs disponible exclusivement sur la Xbox One. D'autres exclusivités sont au programme dont Killer Instinct, qui fait son grand retour après bientôt 20 ans d'absence ou encore Ryse : Son Of Rome et son CryEngine qui nous emmèneront en plein coeur de batailles sanglantes à l'époque de l'Empire Romain. Les personnes allergiques au QTE devront par contre s'en tenir éloignés au risque de perdre leur calme.

 

La Gamescom de Cologne fut l'occasion pour Microsoft de dégainer quelques cartouches supplémentaires avec l'annonce de Fable Legends, et de Fighter Within, tous deux en exclusivité sur Xbox One. Au final sur la petite cinquantaine de titres annoncés depuis le début des hostilités vingt seront disponibles le jour du lancement, courant novembre, dont voici la liste :

  • Assassin's Creed IV Black Flag 
  • Battlefield 4 
  • Call of Duty : Ghosts 
  • Crimson Dragon 
  • Dead Rising 3 
  • FIFA 14 
  • Fighter Within 
  • Forza Motorsport 5 
  • Just Dance 2014 
  • Killer Instinct 
  • LEGO Marvel Super Heroes 
  • Lococycle 
  • Madden NFL 25 
  • NBA 2K14 
  • NBA LIVE 14 
  • Need for Speed: Rivals
  • Powerstar Golf 
  • Ryse: Son of Rome 
  • Skylanders: Swap Force  
  • Zoo Tycoon 
  • Zumba Fitness: World Party

Notez que dans le cas de Below, dont la date de sortie n'a pas encore été annoncée il y a bien une exclusivité, mais celle-ci ne sera que temporaire, l'équipe ayant depuis précisé que le titre pourra ensuite arriver sur d'autres consoles. 

 

Vous retrouverez ci-dessous les bandes-annonces des différents jeux annoncés lors de la Gamescom puis pendant l'E3 :

 

  

PS4 : le tarif, la disponibilité, les caractéristiques

Comme Microsoft, Sony a organisé deux conférences afin de présenter sa console. La première tenue au mois de février avait d'ailleurs réussi l'exploit de nous dévoiler la PlayStation 4... sans jamais la montrer. Le constructeur nippon s'était alors attardé sur les détails techniques de sa bête. La seconde se tenait quelques heures après celle de Microsoft, en marge de l'E3, et nous a permis de connaître le design et surtout le prix de la machine japonaise

La PlayStation 4 débarquera le 29 novembre au prix de 399 euros

Difficile de savoir si ce coup était prémédité, mais Sony a secoué son petit monde en annonçant que la PlayStation 4 sera lancée au tarif de 399 euros le 14 novembre en Amérique du Nord et le 29 novembre en Europe. Pour ce prix nous aurons le droit à la console accompagnée d'une manette, par contre le capteur PlayStation Camera n'est pas fourni. Pour l'obtenir, il faudra rajouter 49 euros au tarif de base. Contrairement à la Xbox One, la PlayStation 4 ne dispose pas de bundles spécifiques au lancement. 

 

PlayStation 4

 

Les revendeurs affichent bien entendu ce tarif conseillé de 399 euros, mais depuis début août, ils précisent que les précommandes enregistrées n'ont aucune garantie d'être livrées à temps pour le lancement officiel de la console. Les jeux sont quant à eux affichés pour la plupart aux alentours de 70 euros, à l'exception notable de Just Dance 2014 qui se négocie à partir de 49,90 euros.

Un design qui se veut moins brut que celui de la Xbox One

Côté design, Sony continue dans le minimalisme apparu avec la PlayStation 2. Tout comme ses deux ainées, la PlayStation 4 reprend l'allure d'un monolithe noir, un support optionnel sera d'ailleurs disponible afin de permettre de garder la console debout. 

 

À l'instar de la Xbox One, la PlayStation 4 arbore des surfaces mates ainsi que d'autres brillantes aptes à capter toutes les empreintes digitales de votre entourage. On notera également que Sony intègre un lecteur Blu-ray de type « slot-in », dissimulé dans la tranchée qui sépare la façade de la machine en deux parties.

 

PlayStation 4 PlayStation 4

 

Sony a également dévoilé les dimensions de sa PlayStation 4. Celle-ci se veut relativement compacte : 305 x 275 x 53 mm, le tout pour 2,8 kg. À titre de comparaison, la PS3 Slim affiche : 290 x 290 x 65 mm. De son côté, la Xbox One est significativement plus encombrante : 344 x 263 x 80 mm pour 3,2 kg.

L'architecture n'apporte rien d'original

Si on la compare avec la Xbox One, la connectique de la PlayStation 4 est un peu plus pauvre. Cela dit, on y retrouve tout de même l'essentiel avec deux ports USB 3.0, une sortie HDMI, un connecteur S/PDIF, un port réseau Gigabit, du WiFi 802.11n et même du Bluetooth 2.1. 

 

L'architecture matérielle est quant à elle assez proche de celle de sa concurrente américaine, et pour cause : c'est également AMD qui fournit les éléments pour réaliser le SoC de la PlayStation 4. On y retrouvera donc une partie CPU basée sur l'architecture Jaguar et dotée de 8 cœurs cadencés à 1,6 GHz, exactement comme la Xbox One, à la fréquence près. Concernant le GPU, peu de précisions sont disponibles, on saura simplement qu'il s'agit d'une puce de type « Next Gen Radeon » dotée de 1152 unités de calcul à 800 MHz. Ce SoC s'accompagne de 8 Go de GDDR5 cadencée à 2750 MHz, mais ne dispose pas d'eSRAM, contrairement à la Xbox One.

 

PlayStation 4

 

Côté stockage, Sony a également opté pour un disque dur de 500 Go, mais permet de le remplacer facilement par un autre de plus grande capacité, ou par un SSD pour les plus fortunés. La seule contrainte étant d'utiliser un support de stockage de 2,5 pouces ainsi que l'adaptateur fourni.

La manette s'inspire de la PlayStation Vita, qui devient un compagnon de choix

Sony profite également du renouvellement de sa console pour rafraîchir sa manette DualShock. Celle-ci évolue en douceur au niveau de ses fonctionnalités, et ne se distingue de l'ancienne version que par la présence d'un pavé tactile capacitif à deux points de contact. De manière générale, elle est largement inspirée de la PlayStation Vita. Autre détail, une barre lumineuse située à l'arrière de la manette permettra de distinguer chacun des joueurs grâce à un code couleur.  Malheureusement, il ne sera pas possible de l'éteindre.

 

On notera également l'ajout d'une prise jack de 3,5 mm afin d' y relier le kit oreillette fourni avec la console. Dans le cas contraire, il sera toujours d'utiliser le microphone et le haut-parleur intégré à la manette. Vendue 59,90 euros, la manette sera disponible en trois couleurs : noir bleu et rouge.

 

PlayStation Daul Shock 4 Manette PlayStation 4 Manette PlayStation 4

 

La PlayStation Vita pourra également servir de manette de luxe pour la PlayStation 4. Il sera en effet possible d'interagir sur la PS4 depuis la console portable, mais cette dernière profitera surtout de la fonction « Remote Play ». À l'instar de ce que propose NVIDIA avec sa SHIELD, il sera possible de jouer aux titres de console de salon sur celle portable, à condition que les deux soient sur le même réseau.

 

Tous les jeux de la PlayStation 4 seront nativement compatibles avec cette fonctionnalité si l'on en croit les représentants de Sony. Les mauvaises langues diront que c'est un moyen rapide d'étoffer le catalogue de la Vita, et ce, à moindres frais, pour les autres, la fonctionnalité apparaîtra comme des plus sympathiques.

 

PlayStation 4 Eye

 

Sony compte également sur le PlayStation Camera pour concurrencer Kinect. Si le second ne dispose que d'un seul capteur avec une définition de 1920 x 1080 pixels, la solution de Sony se base sur deux objectifs affichant une définition de 1280 x 800 pixels avec un taux de rafraichissement de 60 images par seconde. Une batterie de quatre micros y est également intégrée afin de récupérer le son ambiant. Selon Sony, cette solution permettrait de détacher plus facilement le joueur de son environnement. On ne demande qu'à juger sur pièce.

PS4 VS Xbox One : le tableau comparatif

Pour terminer, nous avons décidé de mettre en place un tableau comparatif qui oppose les deux consoles. Vous y retrouverez leurs caractéristiques techniques, le tarif des packs proposés, des accessoires, ainsi que des différents abonnements permettant d'accéder aux services en ligne. 

 

Notez que nous avons aussi indiqué le nombre de jeux annoncés et ceux en exclusivité, le comportement vis-à-vis des studios indépendants, mais aussi de l'occasion et du besoin de disposer d'une connexion en ligne. Sur ce point, Sony a annoncé que la console n'exigeait rien, mais que chaque éditeur disposerait d'une totale liberté quant à ses choix, il faudra donc voire ce qu'il sera dans la pratique.

 

Nous mettrons bien entendu ce tableau à jour au gré des annonces, des réponses des constructeurs et des différents studios :

 

Tableau Consoles Next Gen 4 septembre bis 

PS4 : le multimédia, les jeux et les partenariats

Si la Xbox One cumule pas moins de trois systèmes d'exploitation en son sein, Sony est resté dans la simplicité et n'en utilise qu'un seul. Toutefois, d'importantes modifications ont été apportées à l'interface depuis celle apparue sur la PlayStation 3, notamment afin de mieux traduire le tournant social que prendra le jeu vidéo sur PS4.

Une console éminemment sociale 

En effet, avec la PlayStation, Sony mise énormément sur les aspects sociaux du jeu vidéo. Le constructeur a par exemple confirmé que les joueurs pourront discuter entre eux via le PlayStation Network, et ce, depuis leur console ou un smartphone par exemple. Il sera même possible d'acheter un jeu et de lancer son téléchargement directement depuis son terminal mobile. 

 

PlayStation 4 Interface

 

Le fabricant nippon a d'ailleurs illustré ses propos à l'aide d'une vidéo. Il sera par exemple possible de discuter en vocal avec des amis jouant à un autre jeu que vous. Aussi, vous pourrez enregistrer des extraits d'une partie afin de la partager ensuite sur le PlayStation Network. Un bon moyen de leur montrer comment réussir un passage épineux dans un jeu ou de leur montrer une action précise. Il n'y a toutefois rien de très original ici puisque Microsoft en propose autant avec sa Xbox One. 

 

Il en est de même concernant la diffusion de parties en direct. Microsoft et Sony ont chacun annoncé un partenariat avec une plateforme de diffusion : Twitch TV pour la Xbox One et Ustream pour la PlayStation 4. Par contre, l'adhésion au bouquet PlayStation Plus ne sera pas requise chez Sony, alors que Microsoft impose un abonnement au Xbox Live Gold pour profiter du streaming :

 

 

On notera aussi que des partenariats sont prévus pour du contenu de chaînes de TV, comme Game One en France. Orange a aussi été évoqué afin d'évoquer des possibilités spécifiques proposées par le FAI, qui n'a pour le moment pas encore répondu à nos questions sur le sujet.

Pas de connexion permanente ni de verrouillage de l'occasion

Contrairement à Microsoft qui a essuyé quelques plâtres avec sa politique concernant le verrouillage des jeux d'occasion, la communication de Sony à ce sujet a été des plus claire dès le départ. Le géant nippon a directement précisé que sa console ne nécessitait pas de connexion régulière à internet pour fonctionner et que le modèle économique concernant les jeux de seconde main restait inchangé.

 

Une position qui a certainement poussé Microsoft à revoir sa copie. Suite à ce changement de cap, les deux consoles sont donc sur un pied d'égalité et reprennent les mêmes principes de fonctionnement que les machines de la génération précédente. Cependant, rien n'empêche un éditeur tiers de proposer ce genre blocage de son côté, au sein d'un de ses titres. Une manière de déporter le problème, et la responsabilité.

 

PlayStation 4 E3 2013

Le multijoueurs devient payant avec le bouquet PlayStation Plus

Sony s'est par contre aligné sur son concurrent concernant la nécessité d'un abonnement payant afin de pouvoir accéder aux serveurs de jeux en ligne. Baptisé PlayStation Plus, ce bouquet de services propose aussi des jeux gratuits chaque mois. Il y en aura au moins sur PlayStation 3 et PS Vita , Sony reste cependant vague sur le rythme de diffusion des jeux PlayStation 4.

 

Quoi qu'il en soit, chaque titre sera disponible pendant quelque mois seulement en téléchargement, mais restera utilisable durant toute la durée de votre abonnement PlayStation Plus. XCOM : Enemy Unknown, Uncharted 3 ou Need For Speed : Most Wanted sont actuellement proposés sur PS3. Dès le lancement de la PlayStation 4, Resogun et Contrast, seront distribués aux abonnés PS+, avant d'être rejoint par d'autres jeux.

 

Le tarif du bouquet PlayStation Plus reste inchangé et il est donc question de 50 euros par an, soit 10 euros de moins que le Xbox Live. Les abonnés à l'offre de Sony disposent également de réductions sur le prix d'achat de certains jeux, là encore au même titre que les personnes ayant souscrit au bouquet de Microsoft. 

 

PlayStation Plus

 

Un dernier point diffère entre les offres des deux concurrents : chez Sony, les éditeurs de jeux free-to-play pourront choisir si leur titre nécessite ou non un abonnement PS+ pour profiter du mode multijoueur. Le constructeur a d'ores et déjà annoncé que certains titres en seront dispensés, comme PlanetSide 2, DC Universe Online, Blacklight : Retribution et Warframe. La réponse de Microsoft se fait attendre sur ce point, étant donné que World of Tanks, annoncé en grande pompe lors de l'E3 sur Xbox 360 et Xbox One, réclamera un accès Xbox Live Gold.

La rétrocompatibilité aux abonnés absents... pour l'instant, le DLNA aussi

Sony a racheté il y a quelque temps Gakaï, une entreprise spécialisée dans le « Cloud gaming », afin de pouvoir proposer de jouer aux jeux de la PlayStation 3, sur la PlayStation 4. En effet, les deux consoles ne sont pas nativement rétrocompatibles, leur architecture étant bien trop différente. 

Durant la Gamescom, aucun détail supplémentaire sur ce service n'a été dévoilé, nous en resterons donc au déclarations faites par Fergal Gara, un cadre de Sony Computer Entertainment Europe en juin dernier. Selon lui, cette fonction sera disponible dans un premier temps aux USA dans le courant de l'année 2014, et arrivera dans d'autres pays plus tard. La question du tarif a été évoquée, mais pour l'heure Sony ne semble pas savoir exactement quel modèle économique appliquer. Le rattachement au bouquet PlayStation Plus pourrait être une solution simple à mettre en place, reste à voir ce qui sera décidé.

 

Enfin sachez qu'un programme de mise à jour des jeux PlayStation 3 vers PlayStation 4 a été évoqué pendant la Gamescom. Pour l'heure seuls quatre blockbusters sont concernés : Battlefield 4, Watch Dogs, Assassin's Creed IV : Black Flag et Call of Duty : Ghosts. L'achat de ces jeux sur PlayStation 3, donnera lieu à de « réductions significatives », sur leur achat en version PlayStation 4 dématérialisée, via le PlayStation Store. pour l'heure, le constructeur n'a pas donné de détails sur l'ampleur de ces réductions.

 

Du côté des fonctionnalités multimédias, quelques manques se font également sentir. Si la PlayStation 3 était capable de lire des formats aussi répandus que les CD Audio ou le MP3, il n'en sera rien sur la PlayStation 4, tout du moins pas avant une mise à jour de son logiciel interne. Même son de cloche concernant la compatibilité DLNA, alors même que la PS3 en était elle aussi capable. Si votre console de jeux occupe une place de choix dans votre installation home-cinéma, il est peut-être plus sage d'attendre un peu avant d'opter pour la PS4.

Les studios indépendants semblent avoir choisi leur camp

Enfin, il convient de noter que lors de l'E3, Sony avait présenté un grand nombre de jeux indépendants. La société permettant aux studios de publier leurs titres sur le PlayStation Store sans qu'ils aient besoin de s'adosser à un éditeur, qui leur ponctionnera une partie des revenus. Au final, nombre d'entre eux ont d'ores et déjà choisi la plateforme nippone. 

 

 The Dark Sorcerer

 

De nombreuses exclusivités seront donc réservées à Sony du côté des studios indépendants, dont l'excellent Don't Starve déjà disponible sur PC, ou Oddworld : l'Odyssée d'Abe qui devrait revenir en version remastérisée sur PlayStation 4. Au total une quinzaine de titres ont ainsi été présentés le 11 juin dernier à Los Angeles

 

Les grands éditeurs étaient également au rendez-vous, avec pas moins de dix-huit jeux annoncés lors de l'E3. Tous n'étaient pas exclusifs à la console japonaise tandis que d'autres, comme The Dark Sorcerer produit par Quantic Dream (à qui nous devons déjà Heavy Rain) ou The Order 1866 concocté par les équipes de Santa Monica Studios qui sont également à l'origine de la série God of War.

 

Enfin, voici la liste des 33 titres annoncés sur PlayStation 4 d'ici noël : 

  • Assassin's Creed IV : Black Flag 
  • Basement Crawl 
  • Battlefield 4
  • Blacklight 
  • Call of Duty : Ghosts 
  • Contrast 
  • DC Universe Online 
  • Doki-Doki Universe 
  • FIFA 14 
  • Flower 
  • Hohokum 
  • Just Dance 2014 
  • Killzone : Shadow Fall 
  • Knack 
  • Lego Marvel Superheroes
  • Madden NFL 25 
  • Minecraft 
  • NBA Live 
  • NBA 2K14 
  • Need for Speed Rivals 
  • Pinball Arcade 
  • Planetside 2 
  • Pool Nation Extreme 
  • ResoGun 
  • Skylanders : Swap Force
  • Super Motherload 
  • The Playroom 
  • Tiny Brains
  • Warframe
  • War Thunder 

Vous retrouverez ici l'ensemble des bandes-annonces des différents titres annoncés lors de la Gamescom puis pendant l'E3 :

 

 

 

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