Alors qu’en Europe, Deezer et Spotify, sous la pression des majors, tuent petit à petit le streaming audio gratuit avec diverses limitations, l’Américain Grooveshark monte en puissance. Seul problème, le site exploite le catalogue des maisons de disques sans contrepartie pour certaines d’entre elles. Une plainte contre Grooveshark a donc logiquement été déposée il y a quelques jours.
Basé en Floride, Grooveshark a été lancé en 2007 en tant que service de streaming audio gratuit et illimité. Sans publicité audio, le service est simple, doté d’une interface bien faite, d’un catalogue important, varié et de qualité, et il permet l’upload de fichiers. Des avantages non négligeables qui expliquent son succès.
À l’instar de Deezer et Spotify, un abonnement Premium permet d’éviter la publicité visuelle et d’écouter sa musique sur son smartphone pour 9 $ par mois ou 90 $ par an.
Grooveshark accumule les problèmes
Fort de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs, Grooveshark attire les convoitises. Certains ayants droit souhaitent donc réparation pour les dommages causés par ce site, dont le siège social est situé à Gainesville, en Floride.
La plainte a été déposée selon CNet à la Cour du Tennessee. Selon les plaignants, Grooveshark n’a tout simplement jamais obtenu les autorisations et les licences pour exploiter une partie de son catalogue.
Déjà en guerre contre Universal Music, Grooveshark devrait vivre une année 2011 difficile. Son application Android a ainsi été retirée de l’Android Market il y a quelques mois, alors qu’elle avait déjà été supprimée de l’App Store l’an passé. Il est bien sûr possible d’installer et utiliser les applications de Grooveshark, mais il faut jailbreaker l’iPhone ou passer par d’autres plateformes Android pour cela (ou directement via Grooveshark).
Notons que le dépôt de cette plainte concorde à quelques jours près à l’arrivée de Spotify aux États-Unis. Un concurrent direct. Doit-on y voir un hasard ?
Basé en Floride, Grooveshark a été lancé en 2007 en tant que service de streaming audio gratuit et illimité. Sans publicité audio, le service est simple, doté d’une interface bien faite, d’un catalogue important, varié et de qualité, et il permet l’upload de fichiers. Des avantages non négligeables qui expliquent son succès.
À l’instar de Deezer et Spotify, un abonnement Premium permet d’éviter la publicité visuelle et d’écouter sa musique sur son smartphone pour 9 $ par mois ou 90 $ par an.
Grooveshark accumule les problèmes
Fort de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs, Grooveshark attire les convoitises. Certains ayants droit souhaitent donc réparation pour les dommages causés par ce site, dont le siège social est situé à Gainesville, en Floride.
La plainte a été déposée selon CNet à la Cour du Tennessee. Selon les plaignants, Grooveshark n’a tout simplement jamais obtenu les autorisations et les licences pour exploiter une partie de son catalogue.
Déjà en guerre contre Universal Music, Grooveshark devrait vivre une année 2011 difficile. Son application Android a ainsi été retirée de l’Android Market il y a quelques mois, alors qu’elle avait déjà été supprimée de l’App Store l’an passé. Il est bien sûr possible d’installer et utiliser les applications de Grooveshark, mais il faut jailbreaker l’iPhone ou passer par d’autres plateformes Android pour cela (ou directement via Grooveshark).
Notons que le dépôt de cette plainte concorde à quelques jours près à l’arrivée de Spotify aux États-Unis. Un concurrent direct. Doit-on y voir un hasard ?