Une régulation assouplie, un web à plusieurs vitesses. On en sait désormais un peu plus sur les propositions des dirigeants de Vivendi (SFR, Universal, Blizzard, etc.), Alcatel et Deutsche Telekom faites devant la commissaire européenne Neelie Kroes, mercredi dernier.
Les trois patrons ont défendu onze propositions qu’ils estiment nécessaires pour atteindre en 2020, l’objectif de l’agenda européen : d’ici 2020, 100% des foyers connectés à 30 mégabits/s et 50% connectés à 100 mégabits/s. Derrière, se profile aussi un soutien de 9,2 milliards d’euros par la Commission européenne, rappelle la Tribune.
Dans ces onze propositions (voir la liste), il s’agit notamment d’assurer ce que Vivendi, Alcatel et Deutsche Telekom présentent comme une « meilleure gestion des ressources rares », un argument souvent mis en avant dès lors qu’il s’agit de porter atteinte au principe de la neutralité du net.
La cinquième de ces onze propositions explique en effet que « l’Europe doit encourager la différenciation en matière de gestion du trafic pour promouvoir l’innovation et les nouveaux services, et répondre à la demande de niveaux de qualité différents ».
Cette différenciation leur permettrait de prioriser certains contenus, par exemple pour les consommateurs prêts à payer davantage. Selon Vivendi, Alcatel et DT, « pour permettre l’émergence d’un large choix d’offres innovantes, il faut des modèles économiques pérennes qui concilient les services « best effort » et ces nouveaux services ». Dans les colonnes de la Tribune, Jean-Bernard Levy met aussi en avant la nécessité « d'une moindre latence, ce qui est capital dans le jeu vidéo » (Activision Blizzard est propriété de Vivendi).
Parmi les onze propositions encore, les trois acteurs plébiscitent des modèles économiques « qui peuvent être bifaces, basés sur des accords commerciaux qui respectent les principes d'ouverture et de non-discrimination anticoncurrentielle ». La Tribune cite les accords signés entre Google et les opérateurs pour fluidifier la diffusion des vidéos sur YouTube. Selon Vivendi, Alcatel et Deutsche Telekom, « la valorisation du potentiel des marchés bifaces apportera plus d’innovation, d’efficacité et un déploiement plus rapide des réseaux de nouvelle génération, au bénéfice des consommateurs et des industries créatives. »
Dans les colonnes du quotidien économique, s’il reconnaît « des nuances et non l'unanimité sur tous les points », Jean-Bernard Levy s’est félicité à l’issue de cette présentation d'« un degré de consensus remarquable et inattendu entre ces acteurs de toute la chaîne de valeur, opérateurs, fabricants, agrégateurs, éditeurs de chaînes, etc. ». Un bilan que ne partage pas Neelie Kroes : « cette catharsis parfois douloureuse n'a pas débouché sur un consensus sur les principes présentés par les coordinateurs ». La commissaire européenne a décrit sur son site la suite : « la Commission est maintenant en mesure de comprendre toutes les perspectives –je vais examiner en détail chaque principe, chaque document et chaque idée présentée, et mes actions futures tiendront compte de cela »
Les trois patrons ont défendu onze propositions qu’ils estiment nécessaires pour atteindre en 2020, l’objectif de l’agenda européen : d’ici 2020, 100% des foyers connectés à 30 mégabits/s et 50% connectés à 100 mégabits/s. Derrière, se profile aussi un soutien de 9,2 milliards d’euros par la Commission européenne, rappelle la Tribune.
Dans ces onze propositions (voir la liste), il s’agit notamment d’assurer ce que Vivendi, Alcatel et Deutsche Telekom présentent comme une « meilleure gestion des ressources rares », un argument souvent mis en avant dès lors qu’il s’agit de porter atteinte au principe de la neutralité du net.
La cinquième de ces onze propositions explique en effet que « l’Europe doit encourager la différenciation en matière de gestion du trafic pour promouvoir l’innovation et les nouveaux services, et répondre à la demande de niveaux de qualité différents ».
Cette différenciation leur permettrait de prioriser certains contenus, par exemple pour les consommateurs prêts à payer davantage. Selon Vivendi, Alcatel et DT, « pour permettre l’émergence d’un large choix d’offres innovantes, il faut des modèles économiques pérennes qui concilient les services « best effort » et ces nouveaux services ». Dans les colonnes de la Tribune, Jean-Bernard Levy met aussi en avant la nécessité « d'une moindre latence, ce qui est capital dans le jeu vidéo » (Activision Blizzard est propriété de Vivendi).
Parmi les onze propositions encore, les trois acteurs plébiscitent des modèles économiques « qui peuvent être bifaces, basés sur des accords commerciaux qui respectent les principes d'ouverture et de non-discrimination anticoncurrentielle ». La Tribune cite les accords signés entre Google et les opérateurs pour fluidifier la diffusion des vidéos sur YouTube. Selon Vivendi, Alcatel et Deutsche Telekom, « la valorisation du potentiel des marchés bifaces apportera plus d’innovation, d’efficacité et un déploiement plus rapide des réseaux de nouvelle génération, au bénéfice des consommateurs et des industries créatives. »
Dans les colonnes du quotidien économique, s’il reconnaît « des nuances et non l'unanimité sur tous les points », Jean-Bernard Levy s’est félicité à l’issue de cette présentation d'« un degré de consensus remarquable et inattendu entre ces acteurs de toute la chaîne de valeur, opérateurs, fabricants, agrégateurs, éditeurs de chaînes, etc. ». Un bilan que ne partage pas Neelie Kroes : « cette catharsis parfois douloureuse n'a pas débouché sur un consensus sur les principes présentés par les coordinateurs ». La commissaire européenne a décrit sur son site la suite : « la Commission est maintenant en mesure de comprendre toutes les perspectives –je vais examiner en détail chaque principe, chaque document et chaque idée présentée, et mes actions futures tiendront compte de cela »