Après PlayFish en 2009, le géant du jeu vidéo Electronic Arts vient de mettre la main sur PopCap Games, un autre spécialiste des jeux sociaux et casuals. L’auteur des fameux jeux Bejeweled (1, 2 & 3), Peggle, Zuma et Plants vs Zombies n’est cependant pas gratuit. EA a en effet dû mettre sur la table 750 millions de dollars afin de croquer la société américaine.
Et un bonus de 550 millions pourrait être rajouté en cas de bonnes performances d’ici décembre 2013, ce qui monte l’investissement potentiel à 1,3 milliard de dollars. Il faut dire que les différents jeux de PopCap ont été téléchargés plus de 150 millions de fois à travers le monde, ce qui en fait l’un des leaders mondiaux.
Principal éditeur de jeux vidéo dans le monde avec Vivendi (Activision Blizzard), Ubisoft et une poignée d’autres sociétés, Electronic Arts subit depuis quelques années la concurrence des développeurs spécialisés dans les petits jeux qu’on retrouve sur les réseaux sociaux, directement par navigateur ou sur téléphone. Et certains de ces jeux envahissent même les consoles.
Quand les éditeurs de jeux sociaux valent plus que les éditeurs traditionnels
Résultat, des sociétés comme PlayFish (Pet Society, Restaurant City etc.), rachetée par EA pour 400 millions de $, PopCap Games ou encore Zynga ont pris une valeur non négligeable ces dernières années.
Ce dernier est d’ailleurs à des années lumières de PopCap Games. Zynga est en effet à l’origine de succès monstres comme FarmVille, CityVille, PetVille, Mafia Wars ou encore Live Poker. Encore indépendant malgré des investissements opérés notamment par Google, Zynga vaudrait à l’heure actuelle entre 15 et 20 milliards de dollars. Soit trois fois la valeur boursière d’Electronic Arts…
Et si Zynga attise les appétits, que dire de Rovio, l’éditeur finlandais du fameux Angry Birds, jeu téléchargé plus de 200 millions de fois ? Une entrée en bourse de Rovio est prévue pour 2014 ou 2015, mais il ne serait pas étonnant qu’un grand groupe ouvre son portefeuille pour s’attacher ses services.
Editeurs de jeux, réseaux sociaux, fabricants de téléphones, tous veulent ces sociétés
Reste que les éditeurs de jeux traditionnels ne sont pas les seuls sur les rangs. D’autres sociétés présentes sur le Web ont aussi tout intérêt à racheter des Zynga et des Rovio. Facebook et Google sont les deux entreprises les plus susceptibles d’investir dans ce type d’éditeurs de jeux sociaux, ce qu'ils ont déjà fait ces dernières années par ailleurs.
Mais Microsoft, Yahoo! et Apple pourraient aussi être intéressés. Et même des fabricants de téléphones sont sur les rangs. RIM, le fabricant des BlackBerry, a ainsi récemment mis la main sur Scoreloop.
Et les éditeurs de jeux casuals comme Rovio, PopCap Games et Zynga encore indépendants sont nombreux. Les annonces de rachats à coup de centaines de millions de dollars ne sont donc pas terminées.
Et un bonus de 550 millions pourrait être rajouté en cas de bonnes performances d’ici décembre 2013, ce qui monte l’investissement potentiel à 1,3 milliard de dollars. Il faut dire que les différents jeux de PopCap ont été téléchargés plus de 150 millions de fois à travers le monde, ce qui en fait l’un des leaders mondiaux.
Principal éditeur de jeux vidéo dans le monde avec Vivendi (Activision Blizzard), Ubisoft et une poignée d’autres sociétés, Electronic Arts subit depuis quelques années la concurrence des développeurs spécialisés dans les petits jeux qu’on retrouve sur les réseaux sociaux, directement par navigateur ou sur téléphone. Et certains de ces jeux envahissent même les consoles.
Quand les éditeurs de jeux sociaux valent plus que les éditeurs traditionnels
Résultat, des sociétés comme PlayFish (Pet Society, Restaurant City etc.), rachetée par EA pour 400 millions de $, PopCap Games ou encore Zynga ont pris une valeur non négligeable ces dernières années.
Ce dernier est d’ailleurs à des années lumières de PopCap Games. Zynga est en effet à l’origine de succès monstres comme FarmVille, CityVille, PetVille, Mafia Wars ou encore Live Poker. Encore indépendant malgré des investissements opérés notamment par Google, Zynga vaudrait à l’heure actuelle entre 15 et 20 milliards de dollars. Soit trois fois la valeur boursière d’Electronic Arts…
Et si Zynga attise les appétits, que dire de Rovio, l’éditeur finlandais du fameux Angry Birds, jeu téléchargé plus de 200 millions de fois ? Une entrée en bourse de Rovio est prévue pour 2014 ou 2015, mais il ne serait pas étonnant qu’un grand groupe ouvre son portefeuille pour s’attacher ses services.
Editeurs de jeux, réseaux sociaux, fabricants de téléphones, tous veulent ces sociétés
Reste que les éditeurs de jeux traditionnels ne sont pas les seuls sur les rangs. D’autres sociétés présentes sur le Web ont aussi tout intérêt à racheter des Zynga et des Rovio. Facebook et Google sont les deux entreprises les plus susceptibles d’investir dans ce type d’éditeurs de jeux sociaux, ce qu'ils ont déjà fait ces dernières années par ailleurs.
Mais Microsoft, Yahoo! et Apple pourraient aussi être intéressés. Et même des fabricants de téléphones sont sur les rangs. RIM, le fabricant des BlackBerry, a ainsi récemment mis la main sur Scoreloop.
Et les éditeurs de jeux casuals comme Rovio, PopCap Games et Zynga encore indépendants sont nombreux. Les annonces de rachats à coup de centaines de millions de dollars ne sont donc pas terminées.