L’un des aspects intéressants du concours Imagine Cup 2011, c’est qu’il réunit de très nombreux pays, y compris ceux que l’on n’a clairement pas l’habitude de voir sur le devant de la scène dans le secteur des nouvelles technologies. Projets de grande envergure ou pour répondre à des besoins ciblés, très concrets ou plus théoriques, voici un petit tour du monde à travers cinq projets.
L’inclinaison de la tête, les expressions du visage et les « modèles » de pensées peuvent être pris en charge : on bouge la souris, on déclenche des actions et on peut utiliser complètement un ordinateur par ce biais. Impressionnant en action.
Les conséquences de la malaria sont multiples : un enfant en meurt toutes les 30 secondes, son traitement demande des ressources importantes et elle ralentit fortement la croissance des pays touchés. Le projet OneBuzz n’entend évidemment pas régler la question, mais permet, au moyen des téléphones portables (n’importe quel modèle, via un SMS) et d’autres informations de type images satellite, de faire le lien entre les données et de mieux répartir les ressources, notamment grâce à des prévisionnels pour les stocks de médicaments. Les images satellites permettent en outre de mieux repérer les zones où l’épandage d’insecticide doit être réalisé et/ou intensifié.
L’un des gros points forts de ce projet est son interface. Réalisée intégralement en WPF (Windows Presentation Foundation), elle est particulièrement fluide et agréable à utiliser.
Un système centralisé avec un formulaire simplifié permet d’accélérer l’enregistrement et la prise de photos permet en outre de ne pas se focaliser uniquement sur des noms qui sont régulièrement faux. Ce projet se base sur des besoins réels des ONG et est prévu pour s’interfacer avec d’autres systèmes de gestion, afin de mieux gérer la répartition de l’aide humanitaire.
Chili
Le projet chilien se nomme Lifeware Integra. Il utilise des technologies très récentes pour qu’un utilisateur, quel que soit son handicap, puisse utiliser un ordinateur. On enfile un casque spécifique sur la tête, qui intègre à la fois un gyroscope et des électrodes pour mesurer l’activité du cerveau.L’inclinaison de la tête, les expressions du visage et les « modèles » de pensées peuvent être pris en charge : on bouge la souris, on déclenche des actions et on peut utiliser complètement un ordinateur par ce biais. Impressionnant en action.
Nouvelle-Zélande
Le projet de nos « voisins des antipodes » est de très grande ampleur. Le but de leur projet OneBuzz est de surveiller l’activité de la malaria (paludisme), de son extension à la gestion des stocks de médicaments, en passant par l’épandage d’insecticides pour tuer les larves du principal vecteur de la maladie : les moustiques du genre anophèle.Les conséquences de la malaria sont multiples : un enfant en meurt toutes les 30 secondes, son traitement demande des ressources importantes et elle ralentit fortement la croissance des pays touchés. Le projet OneBuzz n’entend évidemment pas régler la question, mais permet, au moyen des téléphones portables (n’importe quel modèle, via un SMS) et d’autres informations de type images satellite, de faire le lien entre les données et de mieux répartir les ressources, notamment grâce à des prévisionnels pour les stocks de médicaments. Les images satellites permettent en outre de mieux repérer les zones où l’épandage d’insecticide doit être réalisé et/ou intensifié.
Mexique
Le projet mexicain se nomme Brain. Les candidats, particulièrement dynamiques, l’ont nommé ainsi car le cœur en est un polyèdre dans lequel on trouve tout un équipement. D’un côté, un Kinect permet de repérer la personne. De l’autre, un projecteur envoie sur un mur ou n’importe quelle surface plane l’image. Sans rien d’autre que cet objet, on manipule des informations, de l’entrée à la sortie. Mais dans quel but ? Le Brain se focalise sur les zones touchées par des désastres tels que les tremblements de terre pour permettre d’accéder aux ressources primaires de l’éducation. L’engin est autonome et le contenu est fourni par des contributeurs enseignants.Malaisie
Le projet malaisien, nommé Health3, a pour but de fournir tout un ensemble d’aides et d’outils à destination des personnes touchées par le cancer. Health3 se focalise sur trois aspects particuliers : le bien-être, l’aide à la médication et le soutien. Suivi de l’alimentation, des carences, des prises de médicaments, de la vitalité générale, physiothérapie interactive, modèles d’exercices quotidiens ou encore référencement des lieux spécialisés proche du patient : de nombreux points ont été intégrés.L’un des gros points forts de ce projet est son interface. Réalisée intégralement en WPF (Windows Presentation Foundation), elle est particulièrement fluide et agréable à utiliser.
Iraq
Le projet iraquien est un exemple de la manière dont une idée peut naître d’une situation particulière. L’équipe Team Hawk vit dans un village situé non loin d’un camp de réfugiés. Elle nous explique que la gestion de ces camps est problématique : une organisation minimale est mise en place, mais elle est lente et se base pratiquement toujours sur du papier.Un système centralisé avec un formulaire simplifié permet d’accélérer l’enregistrement et la prise de photos permet en outre de ne pas se focaliser uniquement sur des noms qui sont régulièrement faux. Ce projet se base sur des besoins réels des ONG et est prévu pour s’interfacer avec d’autres systèmes de gestion, afin de mieux gérer la répartition de l’aide humanitaire.