La virtualisation est une solution très pratique lorsque l’on souhaite mener des tests. Dans un environnement dédié, on crée une instance d’un système d’exploitation invité, isolée du reste. Microsoft autorise la virtualisation de Windows depuis longtemps, mais Apple était traditionnellement frileux sur la question. Mais les avis ont manifestement évolué à Cupertino avec la sortie de Lion.
La virtualisation est un procédé devenu courant, en particulier sur Mac OS X où les clients Fusion de VMware et Parallels Desktop permettent d’installer facilement d’autres systèmes d’exploitation. Ces derniers sont utilisables dans des espaces isolés, ce qui permet d’y effectuer toutes les manipulations voulues sans risque de toucher le système hôte lui-même. Sur Mac, c’est souvent Windows qui se retrouve invité, afin que l’utilisateur puisse par exemple se servir d’une application qui n’existe que dans le système de Microsoft.
Lors de la sortie de Leopard (10.5), Apple avait introduit pour la première fois une mention de la virtualisation du contrat de licence utilisateur. Malheureusement, cela ne concernait que la version Serveur du système. La licence stipulait que l’on pouvait faire fonctionner d’autres instances de Leopard Server, à deux conditions : que l’on utilise une licence dédiée pour chaque copie et que le matériel utilisé soit estampillé Apple. Venait ensuite une précision : cette règle ne s’appliquait qu'à la version client du système.
L’arrivée de Snow Leopard n’avait rien changé, mais Lion assouplit les règles. Maintenant que la version finale est disponible pour les développeurs, les conditions d’utilisation ont pu être observées et la virtualisation fait bien partie du programme. Apple autorise ainsi l’utilisation de deux copies ou instances supplémentaires maximum du système en version client. Trois conditions sont présentes:
Il existe toutefois une autre différence marquante par rapport à Leopard Server : le contrat de licence de Lion ne précise pas que d’autres licences sont nécessaires. Cela signifie que la même licence peut être utilisée pour virtualiser jusqu’à deux copies supplémentaires de Lion. Une possibilité qui cadre finalement avec la possibilité d’installer Lion sur la totalité de ses Mac avec un seul achat de 23,99 euros.
Mais pourquoi un tel changement ? Apple ne l’explique pas, mais une partie de la solution se trouve sans doute dans le changement de stratégie important sur Mac OS X Serveur. En effet, avec Lion, cette mouture du système disparaît. Le composant Serveur sera vendu sur le Mac App Store pour 39,99 euros, y compris pour le grand public. Puisque les outils serveur ne peuvent être utilisés finalement que depuis un poste client, la virtualisation de Lion est une conséquence logique.
La virtualisation est un procédé devenu courant, en particulier sur Mac OS X où les clients Fusion de VMware et Parallels Desktop permettent d’installer facilement d’autres systèmes d’exploitation. Ces derniers sont utilisables dans des espaces isolés, ce qui permet d’y effectuer toutes les manipulations voulues sans risque de toucher le système hôte lui-même. Sur Mac, c’est souvent Windows qui se retrouve invité, afin que l’utilisateur puisse par exemple se servir d’une application qui n’existe que dans le système de Microsoft.
Lors de la sortie de Leopard (10.5), Apple avait introduit pour la première fois une mention de la virtualisation du contrat de licence utilisateur. Malheureusement, cela ne concernait que la version Serveur du système. La licence stipulait que l’on pouvait faire fonctionner d’autres instances de Leopard Server, à deux conditions : que l’on utilise une licence dédiée pour chaque copie et que le matériel utilisé soit estampillé Apple. Venait ensuite une précision : cette règle ne s’appliquait qu'à la version client du système.
L’arrivée de Snow Leopard n’avait rien changé, mais Lion assouplit les règles. Maintenant que la version finale est disponible pour les développeurs, les conditions d’utilisation ont pu être observées et la virtualisation fait bien partie du programme. Apple autorise ainsi l’utilisation de deux copies ou instances supplémentaires maximum du système en version client. Trois conditions sont présentes:
- Le matériel utilisé doit être un Mac
- L’ordinateur doit vous appartenir
- La virtualisation doit se faire sous Mac OS X
Il existe toutefois une autre différence marquante par rapport à Leopard Server : le contrat de licence de Lion ne précise pas que d’autres licences sont nécessaires. Cela signifie que la même licence peut être utilisée pour virtualiser jusqu’à deux copies supplémentaires de Lion. Une possibilité qui cadre finalement avec la possibilité d’installer Lion sur la totalité de ses Mac avec un seul achat de 23,99 euros.
Mais pourquoi un tel changement ? Apple ne l’explique pas, mais une partie de la solution se trouve sans doute dans le changement de stratégie important sur Mac OS X Serveur. En effet, avec Lion, cette mouture du système disparaît. Le composant Serveur sera vendu sur le Mac App Store pour 39,99 euros, y compris pour le grand public. Puisque les outils serveur ne peuvent être utilisés finalement que depuis un poste client, la virtualisation de Lion est une conséquence logique.