La bourse est décidément un milieu spécial. Alors qu’Apple affiche des résultats historiques quasiment tous les trimestres depuis plusieurs années, voilà que certains investisseurs commencent à s’inquiéter.
Pourtant, tout laisse croire que la Pomme dévoilera encore des résultats exceptionnels lors du prochain trimestre. Mais cela n’empêche pas que l’action d’Apple a chuté de 8 % entre son pic historique en février dernier et aujourd’hui. La pire chute pour Appe depuis 2008 (confer le graphique ci-dessus). Mais pourquoi un tel scepticisme ?
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Tout d’abord, la santé de Steve Jobs est sur toutes les lèvres. Si le sujet n’est pas nouveau et si Steve Jobs a pour l’instant assuré toutes les dernières présentations, les craintes de son départ restent fortes. Pour beaucoup, à tort ou à raison, le sort d’Apple est intimement lié à Steve Jobs. Sans son co-fondateur, Apple ne serait pas grand chose à en croire certains.
Autre problème, bien moins grave toutefois, les actionnaires n’ont pas apprécié la sortie tardive de l’iPhone 5 (pour septembre). Habitués à une sortie au deuxième trimestre de l’année, ces actionnaires ont donc jugé insuffisante la sortie de l’iPad 2 en début d’année.
Les actionnaires trop habitués aux résultats historiques ?
Ce constat soulève surtout le problème de l’excellence pour Apple. Ce dernier a en effet lancé régulièrement ces dernières années des produits au succès foudroyant, avec tout ce que cela entraine comme enthousiasme et comme milliards de dollars. Apple a ainsi habitué ses actionnaires à des miracles perpétuels. Or il semble que de nombreux actionnaires ne croient plus à ces miracles.
La principale raison à ce sentiment est le succès américain (et même planétaire) d’Android. L’OS mobile de Google est effectivement premier dans un grand nombre de pays et fait donc de l’ombre à la Pomme, même si pour le moment la firme de Steve Jobs a toujours su tirer son épingle du jeu malgré Android.
Plusieurs indicateurs vont pourtant dans le sens d’Apple. Son iPad écrase toujours le marché et aucun concurrent ne semble pour le moment le gêner outre mesure. Quant à l’iPhone, il n’y a désormais plus d’exclusivité aux États-Unis, ce qui devrait permettre à l’iPhone 5 d’être un véritable carton et pourquoi pas rattraper les smartphones Android.
Selon Bloomberg, cela n’empêche pas certains actionnaires de penser que les belles heures d’Apple sont derrières elle. Durant le même temps, des spécialistes assurent que les préoccupations au sujet d’Apple sont à l’heure actuelle mineures, et qu’il n’y a pas à s’inquiéter.
La publication des prochains résultats d’Apple cet été et le lancement de l’iPhone 5 devraient néanmoins lui permettre de retrouver des sommets.
Rappelons qu’Apple est actuellement valorisé en bourse à 307 milliards de dollars, soit la plus forte valorisation boursière derrière le pétrolier Exxon Mobil (401 milliards). Apple devance donc les pétroliers BP et Royal Dutch Shell, ainsi que les géants pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson, Merck, Sanofi, etc. Preuve que la Pomme est un véritable géant dans le monde.
Pourtant, tout laisse croire que la Pomme dévoilera encore des résultats exceptionnels lors du prochain trimestre. Mais cela n’empêche pas que l’action d’Apple a chuté de 8 % entre son pic historique en février dernier et aujourd’hui. La pire chute pour Appe depuis 2008 (confer le graphique ci-dessus). Mais pourquoi un tel scepticisme ?
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Tout d’abord, la santé de Steve Jobs est sur toutes les lèvres. Si le sujet n’est pas nouveau et si Steve Jobs a pour l’instant assuré toutes les dernières présentations, les craintes de son départ restent fortes. Pour beaucoup, à tort ou à raison, le sort d’Apple est intimement lié à Steve Jobs. Sans son co-fondateur, Apple ne serait pas grand chose à en croire certains.
Autre problème, bien moins grave toutefois, les actionnaires n’ont pas apprécié la sortie tardive de l’iPhone 5 (pour septembre). Habitués à une sortie au deuxième trimestre de l’année, ces actionnaires ont donc jugé insuffisante la sortie de l’iPad 2 en début d’année.
Les actionnaires trop habitués aux résultats historiques ?
Ce constat soulève surtout le problème de l’excellence pour Apple. Ce dernier a en effet lancé régulièrement ces dernières années des produits au succès foudroyant, avec tout ce que cela entraine comme enthousiasme et comme milliards de dollars. Apple a ainsi habitué ses actionnaires à des miracles perpétuels. Or il semble que de nombreux actionnaires ne croient plus à ces miracles.
La principale raison à ce sentiment est le succès américain (et même planétaire) d’Android. L’OS mobile de Google est effectivement premier dans un grand nombre de pays et fait donc de l’ombre à la Pomme, même si pour le moment la firme de Steve Jobs a toujours su tirer son épingle du jeu malgré Android.
Plusieurs indicateurs vont pourtant dans le sens d’Apple. Son iPad écrase toujours le marché et aucun concurrent ne semble pour le moment le gêner outre mesure. Quant à l’iPhone, il n’y a désormais plus d’exclusivité aux États-Unis, ce qui devrait permettre à l’iPhone 5 d’être un véritable carton et pourquoi pas rattraper les smartphones Android.
Selon Bloomberg, cela n’empêche pas certains actionnaires de penser que les belles heures d’Apple sont derrières elle. Durant le même temps, des spécialistes assurent que les préoccupations au sujet d’Apple sont à l’heure actuelle mineures, et qu’il n’y a pas à s’inquiéter.
La santé de Steve Jobs et le succès d'Android sèment le doute parmi certains actionnaires.
La publication des prochains résultats d’Apple cet été et le lancement de l’iPhone 5 devraient néanmoins lui permettre de retrouver des sommets.
Rappelons qu’Apple est actuellement valorisé en bourse à 307 milliards de dollars, soit la plus forte valorisation boursière derrière le pétrolier Exxon Mobil (401 milliards). Apple devance donc les pétroliers BP et Royal Dutch Shell, ainsi que les géants pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson, Merck, Sanofi, etc. Preuve que la Pomme est un véritable géant dans le monde.