Dans l’actualité de ces dernières semaines, il aura été décidément difficile de rater la longue série d’actions de LulzSec. Ce groupe de hackers, particulièrement actif, a en l’espace de moins d’un mois fait parler de lui à de nombreuses reprises en s’attaquant à de grandes cibles comme Sony le site du Sénat américain, du FBI ou encore de la CIA. On prêtait au groupe dernièrement des intentions de "guerre" contre d’autres hackers, Anonymous, et des rumeurs circulaient sur l’arrêt d’un membre présumé de LulzSec au Royaume-Uni. État des lieux.
LulzSec et Anonymous s'allient
En dépit des signes précurseurs d’une opposition entre LulzSec et Anonymous, il n’en est finalement rien. Au contraire : non seulement les deux groupes de hackers ne vont pas se battre, mais ils ont même décidé de s’associer. Les deux armées se rejoignent pour former un projet baptisé Opération Anti-Security, qui possède déjà son propre hashtag sur Twitter : #AntiSec.
Dans un communiqué, LulzSec annonce la prochaine curée :
Mais d’où venaient dans ce cas-là l’idée de guerre imminente avec leurs nouveaux alliés ? D’une confusion selon LulzSec. Oui le groupe avait bien indiqué qu’il souhaitait s’en prendre au site 4Chan, oui le collectif Anonymous était majoritairement né dans 4Chan, mais non s’attaquer à 4Chan n’est pas s’attaquer à Anonymous. Et l’alliance est là pour proclamer qu’une nouvelle ère commence...
Un membré supposé de LulzSec arrêté au Royaume-Uni
Une nouvelle ère que ne semble pas venir entraver l’annonce récente d’une arrestation dans le groupe LulzSec. La Central e-Crime Unit de la Metropolitan Police du comté de l’Essex au Royaume-Uni avait en effet indiqué avoir procédé à l’arrêt d’un jeune homme de 19 ans, Ryan Cleary, à son domicile. Il était suspecté, en tant que membre actif de LulzSec, d’avoir enfreint à plusieurs reprises les lois anglaises Computer Misuse Act et Fraud Act. Il pourrait même s’agir du leader de LulzSec.
Ryan Cleary dirigeait l’un des serveurs IRC d’une faction d’Anonymous nommée AnonOps, responsable des attaques coordonnées contre les sociétés et institutions qui ont voulu jugulé le phénomène WikiLeaks, et contre plusieurs gouvernement du Moyen-Orient. Après des mouvements internes chez Anonymous, Cleary serait passé chez Lulz Security, toujours en tant que responsable de serveur IRC. Le jeune homme est actuellement interrogé dans la station de police centrale de Londres et de nombreux éléments auraient été trouvés à son domicile. Ils sont actuellement en cours d’examen.
Ryan Cleary, membre actif de LulzSec ou pas ? Si l’on en croit le groupe de hackers, non ! Il nie en bloc sur son compte Twitter, en se demandant qui est le « pauvre salaud » arrêté pour l’occasion :
L'enquête est en cours, mais un indice : le serveur IRC de LulzSec est désormais hors-ligne, ce qui ajoute du crédit à la thèse du membre actif du groupe de hackers...
Fausse publicité...
Lulz Security doit en outre faire face à une action perpétrée récemment contre les serveurs stockant toutes les données du dernier recensement au Royaume-Uni. On imagine sans peine les dégâts, le recensement brassant de très nombreuses informations personnelles sur les participants. On peut trouver sur Pastebin un communiqué de LulzSec revendiquant l’action… à ceci près que le groupe déclare sur Twitter ne pas avoir attaqué les fameux serveurs :
LulzSec affirme donc ne pas être à l’origine de cette attaque, et il est vrai qu’à ce jour, les hackers ne se sont pas privés d’annoncer avec fierté leurs exactions, jusqu’à se réjouir d’avoir mis en colère des millions de joueurs de Minecraft, EVE Online et autres. Lulz Security précise d’ailleurs qu’aucun communiqué, même arborant le fameux emblème de leur bateau, ne devrait être cru à moins qu’un lien direct ait été posté sur Twitter pour l’annoncer.
Sans doute les premiers tributs réclamés par la célébrité.
... et vrai piratage au Brésil
Les derniers tweets de LulzSec ne font pas mystère de leurs dernières cibles en date : les sites web officiels du gouvernement et du président brésiliens. LulzSec félicite ses « frères brésiliens » pour avoir réussi :
Ces messages ont environ cinq heures maintenant, mais on pourra vérifier en cliquant sur les liens donnés plus haut qu’ils sont toujours inaccessibles.
LulzSec et Anonymous s'allient
En dépit des signes précurseurs d’une opposition entre LulzSec et Anonymous, il n’en est finalement rien. Au contraire : non seulement les deux groupes de hackers ne vont pas se battre, mais ils ont même décidé de s’associer. Les deux armées se rejoignent pour former un projet baptisé Opération Anti-Security, qui possède déjà son propre hashtag sur Twitter : #AntiSec.
Dans un communiqué, LulzSec annonce la prochaine curée :
Les références navales tiennent toujours au fameux bateau pirate dont LulzSec agrémente le plus souvent ses communications… même si le Nyan Cat est utilisé pour le fond d’écran de leur compte Twitter.« Bienvenue dans l’Opération Anti-Security (#AntiSec) : nous encourageons tous les vaisseaux, grands ou petits, à ouvrir le feu sur tout gouvernement ou toute agence qui croiserait leur route. Nous soutenons activement l’étalement du mot « AntiSec » sur toutes les défigurations de sites gouvernementaux ou tous les graffitis physiques. Nous vous encourageons à propager largement le mot AntiSec pour que l’on s’en rappelle. Pour accroître nos forces, nous faisons désormais équipe avec le collectif Anonymous et tous les navires de combat affiliés. »
Mais d’où venaient dans ce cas-là l’idée de guerre imminente avec leurs nouveaux alliés ? D’une confusion selon LulzSec. Oui le groupe avait bien indiqué qu’il souhaitait s’en prendre au site 4Chan, oui le collectif Anonymous était majoritairement né dans 4Chan, mais non s’attaquer à 4Chan n’est pas s’attaquer à Anonymous. Et l’alliance est là pour proclamer qu’une nouvelle ère commence...
Un membré supposé de LulzSec arrêté au Royaume-Uni
Une nouvelle ère que ne semble pas venir entraver l’annonce récente d’une arrestation dans le groupe LulzSec. La Central e-Crime Unit de la Metropolitan Police du comté de l’Essex au Royaume-Uni avait en effet indiqué avoir procédé à l’arrêt d’un jeune homme de 19 ans, Ryan Cleary, à son domicile. Il était suspecté, en tant que membre actif de LulzSec, d’avoir enfreint à plusieurs reprises les lois anglaises Computer Misuse Act et Fraud Act. Il pourrait même s’agir du leader de LulzSec.
Ryan Cleary dirigeait l’un des serveurs IRC d’une faction d’Anonymous nommée AnonOps, responsable des attaques coordonnées contre les sociétés et institutions qui ont voulu jugulé le phénomène WikiLeaks, et contre plusieurs gouvernement du Moyen-Orient. Après des mouvements internes chez Anonymous, Cleary serait passé chez Lulz Security, toujours en tant que responsable de serveur IRC. Le jeune homme est actuellement interrogé dans la station de police centrale de Londres et de nombreux éléments auraient été trouvés à son domicile. Ils sont actuellement en cours d’examen.
Ryan Cleary, membre actif de LulzSec ou pas ? Si l’on en croit le groupe de hackers, non ! Il nie en bloc sur son compte Twitter, en se demandant qui est le « pauvre salaud » arrêté pour l’occasion :

L'enquête est en cours, mais un indice : le serveur IRC de LulzSec est désormais hors-ligne, ce qui ajoute du crédit à la thèse du membre actif du groupe de hackers...
Fausse publicité...
Lulz Security doit en outre faire face à une action perpétrée récemment contre les serveurs stockant toutes les données du dernier recensement au Royaume-Uni. On imagine sans peine les dégâts, le recensement brassant de très nombreuses informations personnelles sur les participants. On peut trouver sur Pastebin un communiqué de LulzSec revendiquant l’action… à ceci près que le groupe déclare sur Twitter ne pas avoir attaqué les fameux serveurs :

LulzSec affirme donc ne pas être à l’origine de cette attaque, et il est vrai qu’à ce jour, les hackers ne se sont pas privés d’annoncer avec fierté leurs exactions, jusqu’à se réjouir d’avoir mis en colère des millions de joueurs de Minecraft, EVE Online et autres. Lulz Security précise d’ailleurs qu’aucun communiqué, même arborant le fameux emblème de leur bateau, ne devrait être cru à moins qu’un lien direct ait été posté sur Twitter pour l’annoncer.
Sans doute les premiers tributs réclamés par la célébrité.
... et vrai piratage au Brésil
Les derniers tweets de LulzSec ne font pas mystère de leurs dernières cibles en date : les sites web officiels du gouvernement et du président brésiliens. LulzSec félicite ses « frères brésiliens » pour avoir réussi :
Ces messages ont environ cinq heures maintenant, mais on pourra vérifier en cliquant sur les liens donnés plus haut qu’ils sont toujours inaccessibles.