La stratégie de Nokia n’est pas forcément simple à comprendre. Durant sa transition qui doit l’emmener vers Windows Phone, Symbian est progressivement abandonné, mais le constructeur avait tout de même promis qu’un téléphone sous MeeGo serait lancé. Chose promise, chose due : Nokia a présenté le N9, un téléphone qui a plus d’un argument dans son sac.
Lors de l’événement CommunicAsia, le PDG de Nokia Stephen Ellop a présenté le N9, un téléphone qui n’existait jusqu’à présent qu’à l’état de rumeurs. Le point essentiel de ce nouveau smartphone est qu’il est basé sur MeeGo, un système d’exploitation open source qui résulte de la fusion de deux anciens projets : Maemo et Moblin, respectivement propulsés par Nokia et Intel.
Une base technique en phase avec les modèles récents
Le N9 est un modèle de type « candy bar » et se présente donc sous la forme d’une barre lisse de laquelle il ne ressort presque rien. L’écran de 3,9 pouces légèrement incurvé offre une résolution de 854 par 480, est multitouch, capacitif et est de type AMOLED. Tout passe par cet écran : aucun bouton de contrôle du système en dur n’existe sur ce téléphone. Les dimensions du N9 sont de 116.45 x 61.2 x 7.6-12.1 mm pour un poids de 135 grammes, ce qui est relativement léger pour un modèle de cette taille.
Le N9 embarque de 16 à 64 Go et les tarifs seront donc en fonction du stockage choisi. Meego oblige, le stockage des fichiers passe par le câble USB très classique, le téléphone étant reconnu comme un périphérique de masse, autrement dit une simple clé USB. Un argument pour ceux qui n’aiment pas les clients de synchronisation comme iTunes pour l’iPhone ou Zune pour Windows Phone 7.
Du côté de la technique, la puce embarquée est une OMAP3630 de Texas Intrument cadencée à 1 GHz. Côté GPU, on trouve un PowerVR SGX530, et l’ensemble est épaulé par 1 Go de mémoire vive. Parmi les composants principaux, on retrouve également une puce Bluetooth 2.1 gérant bien sûr l’EDR, une puce NFC, le GPS ainsi que le Wi-Fi 802.11 a/b/g/n. Enfin, comme tout Nokia qui se respecte, le N9 est muni d’un objectif de 8 mégapixels de chez Carl Zeiss, épaulé par deux LED pour le flash.
Systèmes d'exploitation et fonctionnalités principales
Du côté du système d’exploitation lui-même, il s’agit de la version 1.2, nommée Harmattan. Trois écrans principaux sont proposés : accueil, évènements et applications ouvertes (pour le multitâche). Toute l’interface se base sur le multitouch et le retour à l’écran d’accueil se fait par exemple via un pincement de l’écran avec tous les doigts. Les applications publiées doivent être compatibles Qt 4.7 ou de type web (HTML5). Les mises à jour logicielles se font bien entendu via Internet, mais la possibilité de procéder via OTA (over the air) n’est pas encore confirmée. Parmi les applications importantes disponibles dès le lancement, on trouve Vimeo, Twitter, Skype, Facebook, Wi-Fi Hotspot, Angry Birds "Magic", Foursquare, AP Mobile et AccuWeather.
Les différentes autonomies proposées en fonction des utilisations sont dans la moyenne :
Un smartphone qui brasse large
Parmi les autres points importants à noter, on retrouve :
La liste des fonctionnalités fait penser à un smartphone particulièrement bien pensé pour répondre à un maximum de besoins tant de nombreux formats, protocoles et technologies ont été pris en compte. S'il s'agit d'une prérogative de MeeGo, on peut d'ores et déjà dire qu'il est dommage que Nokia n'ait qu'un seul smartphone prévu pour ce système. Les modèles Windows Phone 7 du constructeur seront-ils aussi bien pourvus ?
Lors de l’événement CommunicAsia, le PDG de Nokia Stephen Ellop a présenté le N9, un téléphone qui n’existait jusqu’à présent qu’à l’état de rumeurs. Le point essentiel de ce nouveau smartphone est qu’il est basé sur MeeGo, un système d’exploitation open source qui résulte de la fusion de deux anciens projets : Maemo et Moblin, respectivement propulsés par Nokia et Intel.
Une base technique en phase avec les modèles récents
Le N9 est un modèle de type « candy bar » et se présente donc sous la forme d’une barre lisse de laquelle il ne ressort presque rien. L’écran de 3,9 pouces légèrement incurvé offre une résolution de 854 par 480, est multitouch, capacitif et est de type AMOLED. Tout passe par cet écran : aucun bouton de contrôle du système en dur n’existe sur ce téléphone. Les dimensions du N9 sont de 116.45 x 61.2 x 7.6-12.1 mm pour un poids de 135 grammes, ce qui est relativement léger pour un modèle de cette taille.
Le N9 embarque de 16 à 64 Go et les tarifs seront donc en fonction du stockage choisi. Meego oblige, le stockage des fichiers passe par le câble USB très classique, le téléphone étant reconnu comme un périphérique de masse, autrement dit une simple clé USB. Un argument pour ceux qui n’aiment pas les clients de synchronisation comme iTunes pour l’iPhone ou Zune pour Windows Phone 7.
Du côté de la technique, la puce embarquée est une OMAP3630 de Texas Intrument cadencée à 1 GHz. Côté GPU, on trouve un PowerVR SGX530, et l’ensemble est épaulé par 1 Go de mémoire vive. Parmi les composants principaux, on retrouve également une puce Bluetooth 2.1 gérant bien sûr l’EDR, une puce NFC, le GPS ainsi que le Wi-Fi 802.11 a/b/g/n. Enfin, comme tout Nokia qui se respecte, le N9 est muni d’un objectif de 8 mégapixels de chez Carl Zeiss, épaulé par deux LED pour le flash.
Systèmes d'exploitation et fonctionnalités principales
Du côté du système d’exploitation lui-même, il s’agit de la version 1.2, nommée Harmattan. Trois écrans principaux sont proposés : accueil, évènements et applications ouvertes (pour le multitâche). Toute l’interface se base sur le multitouch et le retour à l’écran d’accueil se fait par exemple via un pincement de l’écran avec tous les doigts. Les applications publiées doivent être compatibles Qt 4.7 ou de type web (HTML5). Les mises à jour logicielles se font bien entendu via Internet, mais la possibilité de procéder via OTA (over the air) n’est pas encore confirmée. Parmi les applications importantes disponibles dès le lancement, on trouve Vimeo, Twitter, Skype, Facebook, Wi-Fi Hotspot, Angry Birds "Magic", Foursquare, AP Mobile et AccuWeather.
Les différentes autonomies proposées en fonction des utilisations sont dans la moyenne :
- Utilisation GSM : 11 heures (380 heures en standby)
- Utilisation WCDMA : 7 heures (450 heures en standby)
- Lecture vidéo (720p) : 4h30
- Lecture audio : 50 heures
- Vidéo : H.263, MPEG4-SP & ASP, H.264 BP/MP, WMV9 / VC-1 and Mkv (Matroska)
- Audio : MPEG-4 AAC , eAAC, eAAC+, MPEG-1 audio Layer2 (MP2), MPEG-1 audio Layer3 (MP3), WMA 9, WMA Voice 9, WMA Lossless 9, WMA Professional 9 and 10, Dolby Digital Plus (AC-3 & E-AC-3), FLAC
- Bureautique : .doc, .docx, .xls, .xlsx, .ppt, .pptx, .odt, .ods, .odp, .pdf
Un smartphone qui brasse large
Parmi les autres points importants à noter, on retrouve :
- Boussole numérique, accéléromètre, capteurs de proximité et de luminosité
- Coque en polycarbonate
- Personnalisation : fonds d’écran, écran d’accueil et profils utilisateurs
- Sonneries personnalisées : prise en charge des formats mp3, AAC, eAAC, eAAC+, WMA, AMR-NB, AMR-WB
- Fonctionnalité de Hotspot Wi-Fi personnel (partage de connexion 3G)
- Carte Micro SIM
- Gestionnaire de contacts avec calendriers, tâches et notes
- Support des comptes emails POP, IMAP et Exchange (y compris les contacts, calendriers et tâches)
- Boite aux lettres universelle
- Synchronisation des calendriers CalDAV
- Messagerie instantanée : Facebook, Skype, Gtalk et les comptes SIP
- Possibilité de fusionner automatiquement les contacts (ceux du téléphone avec Skype par exemple) ou manuellement
- Navigateur moderne basé sur Webkit 2 avec gestion du HTML5 et des CSS3
- Notifications unifiées pour Facebook, Twitter et les flux RSS
- OVI Maps avec guidage audio étape par étape
La liste des fonctionnalités fait penser à un smartphone particulièrement bien pensé pour répondre à un maximum de besoins tant de nombreux formats, protocoles et technologies ont été pris en compte. S'il s'agit d'une prérogative de MeeGo, on peut d'ores et déjà dire qu'il est dommage que Nokia n'ait qu'un seul smartphone prévu pour ce système. Les modèles Windows Phone 7 du constructeur seront-ils aussi bien pourvus ?