Lors de son assemblée générale la semaine passée, Iliad (Free) a confirmé de nombreuses informations divulguées ces derniers mois. L’occasion de faire le point sur l’opérateur, et particulièrement ses prévisions concernant la fibre optique et son réseau mobile.
Côté FTTH, Free confirme qu’il ne vise que 100 000 abonnés d’ici la fin de l’année 2011. Un nombre plutôt faible, d’autant plus quand on sait que Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, a annoncé l'année dernière lors d'un colloque organisé par l'Arcep que « fin 2012 ou début 2013, nous aurons donc 700 000 à 800 000 abonnés à la fibre optique jusqu'à leur domicile (FTTH), c'est à dire bénéficiant de 100 mégabits par seconde ou plus ». Dans ces conditions, à moins d’une année 2012 exceptionnelle, nous ne voyons pas comment cet objectif pourra être atteint.
Certes, Iliad précise que « la plus grande partie de Paris » est couverte horizontalement depuis la fin de l’an passé, que 100 villes et 3,6 millions de prises sont déployées ou en cours de déploiement et que 209 NRO ont été acquis fin 2010, soit 100 de plus qu’en 2009. Le FAI rajoute de plus qu’1,5 million de foyers ont choisi leur opérateur d’immeuble.
Mais aux dernières nouvelles, le taux d’abonnement en fibre optique, c’est-à-dire le taux de foyers abonnés par rapport au nombre de foyers raccordés, est inférieur à 10 %. Un pourcentage ridicule, qui fait qu’à l’heure actuelle, en France, pour 1 million de foyers raccordés, seuls 100 000 d’entre eux s’abonnent à la fibre.
Une situation qui déçoit fortement l’ARCEP, et qui explique en grande partie le retard français en la matière. Il suffirait que ce taux double voire triple pour que la situation change du tout au tout. Cela explique aussi probablement les faibles objectifs d’Iliad pour la fin de l’année 2011. Pour beaucoup de Français, l’ADSL ou le câble semblent suffisants…
Free Mobile dit merci à Orange et aux baisses de terminaisons d'appels
Côté mobile, grâce à son accord d’itinérance 2G/3G signé avec Orange, Free Mobile assure que « des services mobiles [seront] disponibles sur tout le territoire dès le lancement ».
Le contrat a une durée de six années à partir du lancement des offres, soit jusqu’au début de l’année 2018 si tout va bien. D’ici là, la couverture réseau 3G de l’opérateur sera d’au moins 90 %, si Free Mobile tient ses engagements.
Et à l’instar de la fibre, Free n’a pas changé ses ambitions. L’opérateur parle ainsi toujours de « 5 000 sites en cours de déploiement » et de 3000 personnes impliquées dans l'aventure. Et afin de montrer qu’elle pourra proposer des tarifs agressifs, la filiale d’Iliad indique les futures baisses de prix de la terminaison d’appels mobile, à savoir :
L’année 2012 sera quoi qu’il en soit capitale pour Iliad, tant pour la fibre optique que son secteur mobile.
Côté FTTH, Free confirme qu’il ne vise que 100 000 abonnés d’ici la fin de l’année 2011. Un nombre plutôt faible, d’autant plus quand on sait que Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, a annoncé l'année dernière lors d'un colloque organisé par l'Arcep que « fin 2012 ou début 2013, nous aurons donc 700 000 à 800 000 abonnés à la fibre optique jusqu'à leur domicile (FTTH), c'est à dire bénéficiant de 100 mégabits par seconde ou plus ». Dans ces conditions, à moins d’une année 2012 exceptionnelle, nous ne voyons pas comment cet objectif pourra être atteint.
Certes, Iliad précise que « la plus grande partie de Paris » est couverte horizontalement depuis la fin de l’an passé, que 100 villes et 3,6 millions de prises sont déployées ou en cours de déploiement et que 209 NRO ont été acquis fin 2010, soit 100 de plus qu’en 2009. Le FAI rajoute de plus qu’1,5 million de foyers ont choisi leur opérateur d’immeuble.
Mais aux dernières nouvelles, le taux d’abonnement en fibre optique, c’est-à-dire le taux de foyers abonnés par rapport au nombre de foyers raccordés, est inférieur à 10 %. Un pourcentage ridicule, qui fait qu’à l’heure actuelle, en France, pour 1 million de foyers raccordés, seuls 100 000 d’entre eux s’abonnent à la fibre.
Une situation qui déçoit fortement l’ARCEP, et qui explique en grande partie le retard français en la matière. Il suffirait que ce taux double voire triple pour que la situation change du tout au tout. Cela explique aussi probablement les faibles objectifs d’Iliad pour la fin de l’année 2011. Pour beaucoup de Français, l’ADSL ou le câble semblent suffisants…
Free Mobile dit merci à Orange et aux baisses de terminaisons d'appels
Côté mobile, grâce à son accord d’itinérance 2G/3G signé avec Orange, Free Mobile assure que « des services mobiles [seront] disponibles sur tout le territoire dès le lancement ».
Le contrat a une durée de six années à partir du lancement des offres, soit jusqu’au début de l’année 2018 si tout va bien. D’ici là, la couverture réseau 3G de l’opérateur sera d’au moins 90 %, si Free Mobile tient ses engagements.
Et à l’instar de la fibre, Free n’a pas changé ses ambitions. L’opérateur parle ainsi toujours de « 5 000 sites en cours de déploiement » et de 3000 personnes impliquées dans l'aventure. Et afin de montrer qu’elle pourra proposer des tarifs agressifs, la filiale d’Iliad indique les futures baisses de prix de la terminaison d’appels mobile, à savoir :
- 2 centimes d’euro/mn en juillet prochain
- 1,5 centime d’euro/mn en janvier 2012
- 0,82 centime d’euro/mn à terme
L’année 2012 sera quoi qu’il en soit capitale pour Iliad, tant pour la fibre optique que son secteur mobile.