Après l'intervention de Lawrence Lessig, un peu plus tard dans le débat au G8 sur l'innovation, Xavier Niel redira tout son amour sur Hadopi : « La loi n’est pas bonne. Si vous commettez un piratage, le gouvernement français interdit l’accès à internet. C’est ridicule. On peut faire ce qu’on veut mais pas ça. On peut exiger une amende, non couper l’accès internet ». Niel évoquera alors une loi « folle », « ridicule ».
Ce n'est pas la première fois que le fondateur d'Iliad s'en prend au texte défendu encore hier par Frédéric Mitterrand et Nicolas Sarkozy. Deux rappels : en août 2008, par exemple, il s'attaquait déjà au filtrage : « Le filtrage des réseaux c’est comme si vous demandiez à la Poste d’ouvrir ses portes, d’ouvrir toutes les lettres, de les refermer et de les remettre. C’est ça. La problématique du piratage sur Internet est un gros problème, c’est incontestable. Mais est-ce qu’il faut restreindre de manière très forte nos libertés individuelles pour donner raison à quelques ayants droit ? »
En mars 2009, encore, le même personnage donnait l'exacte mesure de la bonne volonté de Free dans la mise en oeuvre d'Hadopi : « Tant que l'État ne financera pas le coût de la loi pour les FAI, à savoir 70 millions d'euros par an, nous ne bougerons pas. Nous ne ferons rien tant au niveau du filtrage que de la surveillance, surveillance pour laquelle nous sommes totalement opposés ».
Ce n'est pas la première fois que le fondateur d'Iliad s'en prend au texte défendu encore hier par Frédéric Mitterrand et Nicolas Sarkozy. Deux rappels : en août 2008, par exemple, il s'attaquait déjà au filtrage : « Le filtrage des réseaux c’est comme si vous demandiez à la Poste d’ouvrir ses portes, d’ouvrir toutes les lettres, de les refermer et de les remettre. C’est ça. La problématique du piratage sur Internet est un gros problème, c’est incontestable. Mais est-ce qu’il faut restreindre de manière très forte nos libertés individuelles pour donner raison à quelques ayants droit ? »
En mars 2009, encore, le même personnage donnait l'exacte mesure de la bonne volonté de Free dans la mise en oeuvre d'Hadopi : « Tant que l'État ne financera pas le coût de la loi pour les FAI, à savoir 70 millions d'euros par an, nous ne bougerons pas. Nous ne ferons rien tant au niveau du filtrage que de la surveillance, surveillance pour laquelle nous sommes totalement opposés ».