Si vous vous demandez quels sont les progrès réalisés par JavaScript depuis ces dernières années, ne cherchez plus : Fabrice Bellard, à qui l’on doit les célèbres projets QEMU et FFMPEG, revient en force avec un émulateur de PC… directement au sein d’un navigateur.
« JavaScript PC Emulator » se charge dans un onglet de votre navigateur et émule un système Linux. On assiste donc à la séquence de démarrage et au chargement des composants. Cet émulateur a besoin des Typed Arrays (standard du W3C) et un butineur les gérant est obligatoire. C’est le cas de Firefox 4 et Chrome 11, mais pas d’Internet Explorer 9.
Fabrice Bellard s’est penché sur la manière de tirer parti des nouveautés introduites par les évolutions du JavaScript, et comment il était possible d’optimiser le code en utilisant les spécificités des machines JaegerMonkey et V8 qui équipement respectivement Firefox et Chrome. On a donc un kernel Linux 2.6.20 démarrant sur une émulation de machine à la configuration qui relève presque de la paléontologie, puisque basée sur un Intel 486. Après tout, il n’est pas nécessaire d’avoir davantage, mais l’auteur précise que des éléments comme l’unité de calcul en virgule flottante ou encore les instructions MMX ne sont pas présents.
De fait, le lancement de l’émulateur et le chargement du noyau Linux dépendent des calculs effectués par la machine virtuelle JavaScript du navigateur. Fabrice Bellard pense qu’il serait ainsi possible de créer une forme de benchmark basé sur ce petit projet, et plus tard d’y faire fonctionner de vieux jeux DOS.
Ceux qui souhaitent s’essayer à un Linux se chargeant dans une page web peuvent se rendre sur la page du projet.
« JavaScript PC Emulator » se charge dans un onglet de votre navigateur et émule un système Linux. On assiste donc à la séquence de démarrage et au chargement des composants. Cet émulateur a besoin des Typed Arrays (standard du W3C) et un butineur les gérant est obligatoire. C’est le cas de Firefox 4 et Chrome 11, mais pas d’Internet Explorer 9.
Fabrice Bellard s’est penché sur la manière de tirer parti des nouveautés introduites par les évolutions du JavaScript, et comment il était possible d’optimiser le code en utilisant les spécificités des machines JaegerMonkey et V8 qui équipement respectivement Firefox et Chrome. On a donc un kernel Linux 2.6.20 démarrant sur une émulation de machine à la configuration qui relève presque de la paléontologie, puisque basée sur un Intel 486. Après tout, il n’est pas nécessaire d’avoir davantage, mais l’auteur précise que des éléments comme l’unité de calcul en virgule flottante ou encore les instructions MMX ne sont pas présents.
De fait, le lancement de l’émulateur et le chargement du noyau Linux dépendent des calculs effectués par la machine virtuelle JavaScript du navigateur. Fabrice Bellard pense qu’il serait ainsi possible de créer une forme de benchmark basé sur ce petit projet, et plus tard d’y faire fonctionner de vieux jeux DOS.
Ceux qui souhaitent s’essayer à un Linux se chargeant dans une page web peuvent se rendre sur la page du projet.
