Ceux qui pensaient que l’actualité Google était terminée après la première journée de la conférence I/O avaient tort. Car, comme il était prévu, la firme a lâché sur l’assistance les premières vraies informations concrètes sur les ordinateurs portables équipés de Chrome OS. Et ces derniers ont d’ailleurs un nom officiel : les Chromebooks.
Parmi les pays concernés par la commercialisation du 15 juin, la France est bien présente. Les deux machines pourront être achetés sur Amazon.
Chrome OS ne vise qu’un seul objectif : le web. Tout le système est conçu dans ce but unique et toutes ses fonctionnalités sont faites pour être reliées à Internet, ce qui inclut un démarrage et un accès au web en huit secondes. Premièrement, Chrome OS rassemble la totalité des services de Google au sein du système. Gmail, YouTube, Documents, News et autres seront donc présents. Deuxièmement, même les dernières nouveautés telles que Music et la VOD dans YouTube seront de la partie, bien que d’autres services tels que Netflix et Pandora fassent aussi partie du lot.
La plus grande partie des informations et données que vous donnerez au Chromebook sera envoyée dans les différents services en ligne. Chaque application web installée sert de porte d’entrée au « cloud ». Ce sont des « file handlers », autrement dit des modules gérant certains types de fichiers, puis se chargeait de les répartir. Exemple : Picasa, qui importe les photos, peut les placer sur stockage en ligne, les partager, etc. Il faut bien noter qu'un explorateur de fichiers est présent, et qu'il permet les manipulations classiques en mode hors ligne.
La plupart des applications web, telles que Gmail, ont également été modifiées pour fonctionner en mode hors ligne. Pas question en effet de n’autoriser le fonctionnement de Chrome OS que lorsqu’il est connecté à Internet. Une solution dont Google avait l’air de dire durant la conférence qu’elle avait été affinée via un test chez des milliers d’utilisateurs et des centaines d’entreprises. D’ailleurs, les Chromebooks seront également vendus à ces dernières. Les solutions Citrix et VMware seront d’ailleurs supportées.
Il existe plusieurs manières d’obtenir une machine Chrome OS. On peut l’acheter, aux tarifs que nous avons vus plus haut, ou on peut la louer. Le prix va varier de 20 à 28 dollars en fonction de son statut, l’abonnement le moins cher étant réservé aux étudiants, aux écoles et aux universités. Il s’agit en quelque sorte d’une location évolutive puisque l’utilisateur obtient les nouvelles versions des machines lorsqu’elles deviennent disponibles. L’abonnement comprend également le support, la garantie et le remplacement en cas de panne.
Les capacités de Chrome OS seront également disponibles plus tard dans des « box ». Il s’agira donc de petites unités centrales que l’on pourra raccorder à de grands écrans, en y branchant également un clavier, une souris, etc. Dans tous les cas, machines fixes ou portables, tous les composants logiciels se mettent à jour silencieusement et automatiquement.
Chrome OS est également un produit jeune. Le 15 juin, quand les premiers Chromebooks vont être distribués, il s’agira d’une version 1.0. Puisque le système vise aussi bien les portables que les machines fixes, on se doute que Google va continuer à travailler pour faire évoluer son produit et lui ajouter d’autres prérogatives.
D’un autre côté, Chrome OS est un système avec une orientation très particulière. Il s’agit d’un choix clair, qui ferme la porte à d’autres possibilités. Pas question ici de parler de logiciels classiques : tout n’est qu’applications web. Si vous pensez pouvoir vous servir d’un Office de Microsoft, d’un Photoshop d’Adobe ou même de n’importe quelle application open source issu du monde Linux, abandonnez cette idée.
On devrait voir cependant émerger rapidement de nouvelles opportunités pour les développeurs ayant placé des applications web dans le Chrome Store. La boutique fonctionne exactement de la même manière dans Chrome OS que dans le navigateur Chrome, ce dernier étant bien entendu au centre du système. Nous reviendrons plus avant sur ce sujet dans une autre actualité.
Il manque encore certains détails, et nous attendons des informations de certaines sources, notamment au sujet des blancs dans les configurations Samsung et Acer. Nous mettrons cette actualité à jour quand elles seront disponibles.
Les Chromebooks Samsung et Acer
Les Chromebooks sont pour l’instant au nombre de deux, l’un de Samsung, l’autre d’Acer. Le premier sera vendu 429 dollars (499 avec 3G) et présentera les caractéristiques suivantes :- Écran 12,1" (1 280 x 800) à luminosité de 300 nits
- Poids : 1,48 kg
- 8h30 d’autonomie
- Processeur Atom double cœur N570 (1,66 GHz)
- Wi-Fi double bande et 3G internationale (en option) intégrés
- Webcam HD avec microphone réducteur de bruit
- Deux ports USB 2.0
- Lecteur carte mémoire 4-en-1
- Port mini-VGA
- Clavier complet Google Chrome
- Large pavé tactile cliquable
- Écran large HD 11,6" rétroéclairé par LED CineCrystal
- Poids : 1,34 kg
- 6 heures d'autonomie en activité
- Processeur Atom double cœur N570 (1,66 GHz)
- Wi-Fi double bande et 3G internationale (en option) intégrés
- Webcam HD avec microphone réducteur de bruit
- Deux ports USB 2.0
- Lecteur carte mémoire 4 en 1
- Port HDMI
- Clavier complet Google Chrome
- Large pavé tactile cliquable


Parmi les pays concernés par la commercialisation du 15 juin, la France est bien présente. Les deux machines pourront être achetés sur Amazon.
Chrome OS
Mais bien entendu, la caractéristique principale des Chromebooks est qu’ils sont basés sur Chrome OS. On en sait désormais nettement plus sur le système d’exploitation, ses orientations, et la manière dont il se différencie d’Android.Chrome OS ne vise qu’un seul objectif : le web. Tout le système est conçu dans ce but unique et toutes ses fonctionnalités sont faites pour être reliées à Internet, ce qui inclut un démarrage et un accès au web en huit secondes. Premièrement, Chrome OS rassemble la totalité des services de Google au sein du système. Gmail, YouTube, Documents, News et autres seront donc présents. Deuxièmement, même les dernières nouveautés telles que Music et la VOD dans YouTube seront de la partie, bien que d’autres services tels que Netflix et Pandora fassent aussi partie du lot.
La plus grande partie des informations et données que vous donnerez au Chromebook sera envoyée dans les différents services en ligne. Chaque application web installée sert de porte d’entrée au « cloud ». Ce sont des « file handlers », autrement dit des modules gérant certains types de fichiers, puis se chargeait de les répartir. Exemple : Picasa, qui importe les photos, peut les placer sur stockage en ligne, les partager, etc. Il faut bien noter qu'un explorateur de fichiers est présent, et qu'il permet les manipulations classiques en mode hors ligne.
La plupart des applications web, telles que Gmail, ont également été modifiées pour fonctionner en mode hors ligne. Pas question en effet de n’autoriser le fonctionnement de Chrome OS que lorsqu’il est connecté à Internet. Une solution dont Google avait l’air de dire durant la conférence qu’elle avait été affinée via un test chez des milliers d’utilisateurs et des centaines d’entreprises. D’ailleurs, les Chromebooks seront également vendus à ces dernières. Les solutions Citrix et VMware seront d’ailleurs supportées.
Il existe plusieurs manières d’obtenir une machine Chrome OS. On peut l’acheter, aux tarifs que nous avons vus plus haut, ou on peut la louer. Le prix va varier de 20 à 28 dollars en fonction de son statut, l’abonnement le moins cher étant réservé aux étudiants, aux écoles et aux universités. Il s’agit en quelque sorte d’une location évolutive puisque l’utilisateur obtient les nouvelles versions des machines lorsqu’elles deviennent disponibles. L’abonnement comprend également le support, la garantie et le remplacement en cas de panne.
Les capacités de Chrome OS seront également disponibles plus tard dans des « box ». Il s’agira donc de petites unités centrales que l’on pourra raccorder à de grands écrans, en y branchant également un clavier, une souris, etc. Dans tous les cas, machines fixes ou portables, tous les composants logiciels se mettent à jour silencieusement et automatiquement.
Perspectives
Chrome OS est un projet qui apparaît comme puissant. Mais cette « puissance » varie profondément d’une personne à une autre. De fait, l’utilité de cette plateforme dépend de plusieurs paramètres, dont la focalisation sur le web et l’attrait des services de Google. Un Chromebook ne peut être réellement utile qu’à une personne se servant essentiellement du web et n’ayant pas des besoins spécifiques avec certaines applications. Autrement dit, le grand public est visé avant tout.Chrome OS est également un produit jeune. Le 15 juin, quand les premiers Chromebooks vont être distribués, il s’agira d’une version 1.0. Puisque le système vise aussi bien les portables que les machines fixes, on se doute que Google va continuer à travailler pour faire évoluer son produit et lui ajouter d’autres prérogatives.
D’un autre côté, Chrome OS est un système avec une orientation très particulière. Il s’agit d’un choix clair, qui ferme la porte à d’autres possibilités. Pas question ici de parler de logiciels classiques : tout n’est qu’applications web. Si vous pensez pouvoir vous servir d’un Office de Microsoft, d’un Photoshop d’Adobe ou même de n’importe quelle application open source issu du monde Linux, abandonnez cette idée.
On devrait voir cependant émerger rapidement de nouvelles opportunités pour les développeurs ayant placé des applications web dans le Chrome Store. La boutique fonctionne exactement de la même manière dans Chrome OS que dans le navigateur Chrome, ce dernier étant bien entendu au centre du système. Nous reviendrons plus avant sur ce sujet dans une autre actualité.
Il manque encore certains détails, et nous attendons des informations de certaines sources, notamment au sujet des blancs dans les configurations Samsung et Acer. Nous mettrons cette actualité à jour quand elles seront disponibles.