Dans son observatoire trimestriel de la téléphonie mobile publié hier, l’ARCEP, l’Autorité de régulation des télécoms, a délivré de nombreuses informations intéressantes. L’une d’entre elles est de plus très symbolique : la France a atteint et dépassé le taux de pénétration de 100 %.
Cette barrière a plus précisément été dépassée au cours du dernier trimestre 2010, probablement en décembre. Il y a trois mois, l’ARCEP annonçait pourtant qu’au 31 décembre 2010, le taux de pénétration n'était que de 99,7 %. L’Autorité a cependant réajusté ses chiffres, pour au final annoncer un taux de 100,8 % à cette date.
Au 31 mars 2011, ce taux a même atteint 100,9 %. Une hausse très faible qui s’explique par la mise à jour annuelle du nombre de la population. Cette dernière ayant augmenté de près de 500 000 unités, tout comme le parc total de puces mobiles sur le territoire, cela explique la stagnation du taux de pénétration.
L’ARCEP en profite comme toujours pour livrer quelques détails département par département. Trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu, à savoir l’Île-de-France (149,3 %), la Guadeloupe (137,6 %) et la Martinique (133,9 %).
Comme vous pouvez le lire ci-dessus, les îles et territoires d’outre-mer ont un taux de pénétration moyen (118,4 %) largement supérieur à celui de la métropole (100,3 %), un constat visible depuis les débuts de l’observatoire de l’ARCEP.
L’Île-de-France devrait donc passer la barre des 150 % de taux de pénétration au cours du deuxième trimestre, et celle des 100 % sera assurément atteinte d’ici quelques mois par les régions Nord-Pas-De-Calais (93,1 %) et Champagne-Ardenne (92,9 %).
Les autres statistiques :
Enfin, du côté des MVNO, ces opérateurs mobiles virtuels louant le réseau aux détenteurs des licences mobiles (Orange, SFR et Bouygues Télécom), ce premier trimestre 2011 a été particulièrement bon à en croire l’ARCEP.
Les Virgin Mobile, NRJ Mobile, M6 Mobile, Public Mobile, et leurs acolytes, ont en effet vu leur parts de marché en métropole bondir à 8,40 %, contre 7,55 % trois mois plus tôt, 6,31 % un an auparavant et 5 % en mars 2008.
La croissance nette trimestrielle est ainsi supérieure au 1er trimestre 2011 (+570 000) qu’au dernier trimestre 2010 (+449 000) et est surtout sans aucune mesure avec le 1er trimestre de l’année passée (+158 000).
Les Français se rendraient-ils enfin compte qu’il existe des alternatives au triumvirat Orange, SFR et Bouygues Télécom ? Certains abonnés ont de plus probablement profité de la hausse des prix des forfaits (liée à l’augmentation de la TVA) de la part des grands opérateurs, ce qui leur a permis de quitter ces derniers sans frais.
Le contraste entre les MVNO et les opérateurs disposant de leur licence est d’ailleurs frappant lors de ce 1er trimestre 2011 :
Cette barrière a plus précisément été dépassée au cours du dernier trimestre 2010, probablement en décembre. Il y a trois mois, l’ARCEP annonçait pourtant qu’au 31 décembre 2010, le taux de pénétration n'était que de 99,7 %. L’Autorité a cependant réajusté ses chiffres, pour au final annoncer un taux de 100,8 % à cette date.
Au 31 mars 2011, ce taux a même atteint 100,9 %. Une hausse très faible qui s’explique par la mise à jour annuelle du nombre de la population. Cette dernière ayant augmenté de près de 500 000 unités, tout comme le parc total de puces mobiles sur le territoire, cela explique la stagnation du taux de pénétration.
L’ARCEP en profite comme toujours pour livrer quelques détails département par département. Trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu, à savoir l’Île-de-France (149,3 %), la Guadeloupe (137,6 %) et la Martinique (133,9 %).
Comme vous pouvez le lire ci-dessus, les îles et territoires d’outre-mer ont un taux de pénétration moyen (118,4 %) largement supérieur à celui de la métropole (100,3 %), un constat visible depuis les débuts de l’observatoire de l’ARCEP.
L’Île-de-France devrait donc passer la barre des 150 % de taux de pénétration au cours du deuxième trimestre, et celle des 100 % sera assurément atteinte d’ici quelques mois par les régions Nord-Pas-De-Calais (93,1 %) et Champagne-Ardenne (92,9 %).
Les autres statistiques :
- Parmi les 6,526 millions de puces en activité (croissance trimestrielle) :
- 46,825 millions sont des abonnements (+410 000)
- 18,701 millions sont des cartes prépayées (+49 000)
- 33,887 milliards de SMS ont été envoyés rien qu’au dernier trimestre soit :
- une croissance de 2,794 milliards en trois mois (+9 %)
- une croissance de 11,618 milliards en un an (+52,2 %)
- La moyenne mensuelle de SMS envoyés a donc été de 178,3 par personne (contre 124,3 SMS par personne il y a un an)
Enfin, du côté des MVNO, ces opérateurs mobiles virtuels louant le réseau aux détenteurs des licences mobiles (Orange, SFR et Bouygues Télécom), ce premier trimestre 2011 a été particulièrement bon à en croire l’ARCEP.
Les Virgin Mobile, NRJ Mobile, M6 Mobile, Public Mobile, et leurs acolytes, ont en effet vu leur parts de marché en métropole bondir à 8,40 %, contre 7,55 % trois mois plus tôt, 6,31 % un an auparavant et 5 % en mars 2008.
La croissance nette trimestrielle est ainsi supérieure au 1er trimestre 2011 (+570 000) qu’au dernier trimestre 2010 (+449 000) et est surtout sans aucune mesure avec le 1er trimestre de l’année passée (+158 000).
Les Français se rendraient-ils enfin compte qu’il existe des alternatives au triumvirat Orange, SFR et Bouygues Télécom ? Certains abonnés ont de plus probablement profité de la hausse des prix des forfaits (liée à l’augmentation de la TVA) de la part des grands opérateurs, ce qui leur a permis de quitter ces derniers sans frais.
Le contraste entre les MVNO et les opérateurs disposant de leur licence est d’ailleurs frappant lors de ce 1er trimestre 2011 :
- Croissance nette trimestrielle :
- Orange / SFR / BT : -0,2 %
- MVNO : +12,1 %
- Croissance nette annuelle :
- Orange / SFR / BT : +4,1 %
- MVNO : +41,7 %