Exclusif PC INpact : Les DSLAM de Bouygues Télécom déjà prêts à l’industrialisation d’Hadopi ? Nous avons pu nous procurer deux captures de l’outil de planification des opérations réseau qui retrace l’état des Dslam en France du FAI. Comme le montrent les tableaux ci-dessous, on y découvre que le FAI a déployé une couche d’ACL ou Access Control List (contrôle de liste d’accès) sur son réseau français.
Cette« généralisation d’ACL générique pour le projet HADOPI sur l’ensemble des DSLAM du réseau » s’est faite en deux lots, chacun destiné à couvrir par vague de 50%.
Contacté, Bouygues nous a simplement indiqué "Nous sommes contraints de faire évoluer nos systèmes afin de nous mettre en conformité avec nos obligations légales dans le cadre d’Hadopi.", sans plus de détail.
En attendant, cette mise à niveau peut être liée à la phase 3 d’Hadopi, à savoir la suspension d’accès. L’article 335-7 de la loi organise en effet la suspension d’accès. Il indique que lorsque l’accès internet « est acheté selon des offres commerciales composites incluant d'autres types de services, tel que services de téléphonie ou de télévision, les décisions de suspension ne s'appliquent pas à ces services ». La suspension ne peut que donc viser l’accès internet non les autres flux (téléphones, TV). Un ciblage qui peut justifier cette intervention au sein des infrastructures du FAI.
Cette« généralisation d’ACL générique pour le projet HADOPI sur l’ensemble des DSLAM du réseau » s’est faite en deux lots, chacun destiné à couvrir par vague de 50%.
Contacté, Bouygues nous a simplement indiqué "Nous sommes contraints de faire évoluer nos systèmes afin de nous mettre en conformité avec nos obligations légales dans le cadre d’Hadopi.", sans plus de détail.
En attendant, cette mise à niveau peut être liée à la phase 3 d’Hadopi, à savoir la suspension d’accès. L’article 335-7 de la loi organise en effet la suspension d’accès. Il indique que lorsque l’accès internet « est acheté selon des offres commerciales composites incluant d'autres types de services, tel que services de téléphonie ou de télévision, les décisions de suspension ne s'appliquent pas à ces services ». La suspension ne peut que donc viser l’accès internet non les autres flux (téléphones, TV). Un ciblage qui peut justifier cette intervention au sein des infrastructures du FAI.