Depuis quelques semaines, Google met en place un nouvel algorithme de repérage du contenu pour l’indexation globale du web. Cet algorithme se nomme Panda et fait déjà beaucoup parler de lui. L’effet pleinement avoué est, selon Google, d’en finir avec les spammeurs et les fermes de contenus qui nuisent à la qualité des résultats aux requêtes faites par les utilisateurs. Mais l’arrivée de Panda crée de nombreux effets de bords.
Les fermes de contenus et l'impact aux États-Unis
Les fermes de contenus peuvent être considérées comme un « fléau ». Leur but est relativement simple : très optimisés pour une détection par Google, ils accumulent du contenu en vue d’attirer un grand nombre d’internautes, et de générer des pages vues, donc des revenus. Il s’agit le plus souvent de collections de mots clés, et l’arrivée sur ces pages déclenche la plupart du temps l’affichage de multiples publicités. De fait, on peut tomber dessus facilement, mais il est rarissime que le contenu de la page représente un apport réel pour l’utilisateur.
Seulement voilà : les conséquences sont multiples, et pas seulement pour les fermes de contenus. Les exemples les plus frappants sont dans les pays anglo-saxons, puisque Panda a été lancé pour eux en premier. Ainsi, la société Sistrix avait établi un classement des 25 sites américains les plus impactés par Panda :
On oscille entre 77 et 94 % de baisse d’audience en provenance de Google, des chiffres impressionnants qui ont certainement provoqué une véritable panique chez les webmasters et les experts SEO. Mais les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir observé un tel phénomène. On notera que les deuxième et troisième colonne de chiffres concernent les indices de visibilité donnés par Systrix : les différences sont très parlantes.
Outre-Manche, le carnage chez certains, des bénéfices pour d'autres
Dans un deuxième temps, le Royaume-Uni a vu également des baisses spectaculaires de fréquentation sur certains sites, avec des scores parfois pires qu’outre-Atlantique (données SearchMetrics) :
Avec 99,26 % de baisse d’audience, le site discountshoppinguk.co.uk voit son trafic en provenance de Google quasi-annihilé et de très nombreux autres se sont vus amputés de plus de neuf internautes sur dix.
Globalement, ces tableaux permettent de dégager un constat : les comparateurs de prix dégringolent. Pourquoi ? Parce que Panda privilégie avant tout le contenu. Mais on gardera un point précis en tête : Google Shopping n'est absolument pas influencé par la mise en place de Panda. Un constat qui fera grincer bien des dents.
Le texte, l’information, l’apport réel sont donc autant de critères qui comptent désormais dans Panda. De fait, la liste des chutes au Royaume-Uni s’accompagne d’une autre référençant les gains :
Plus de 42 % de hausse de la fréquentation pour eBay, 40 % pour nos confrères de TechCrunch, ou encore 19,44 % pour Mozilla.org, tandis que Blogspot et Wordpress gagnent respectivement 22,80 et 18,60 %. Et ce n’est pas fini.
De nouvelles bases
Le site Search Engine Land se fait l’écho d’informations très intéressantes sur les diverses conséquences de l’arrivée de Panda. Premièrement, et c’est un point capital, il suffit qu’une seule page dans un site soit considérée comme une ferme de contenus pour que l’ensemble du site soit touché par la pénalisation de Google. La firme va plus loin en affirmant que les pages sans réel contenu devraient être toutes équipées de la métabalise <meta name=robots content=noindex>. Le site Abondance note d’ailleurs que cela vaut aussi pour les blogs. Une solution assez lourde.
Après la qualité du contenu de la page, la quantité de publicités peut être un indicateur d’une ferme de contenus. Conséquence : plus le nombre de publicités visibles (au-dessus du bas de la fenêtre du navigateur) augmente, plus le site peut être considéré comme une ferme. Google part du principe que l’affichage des publicités nuit au contenu et qu’un trop grand nombre est un réel problème.
D’autres informations encore :
L’arrivée de Panda en France devrait se faire dans les semaines qui viennent, sans date précise. Certains sites devront lourdement revoir leur organisation sous peine de disparaître quasiment de Google.
Les fermes de contenus et l'impact aux États-Unis
Les fermes de contenus peuvent être considérées comme un « fléau ». Leur but est relativement simple : très optimisés pour une détection par Google, ils accumulent du contenu en vue d’attirer un grand nombre d’internautes, et de générer des pages vues, donc des revenus. Il s’agit le plus souvent de collections de mots clés, et l’arrivée sur ces pages déclenche la plupart du temps l’affichage de multiples publicités. De fait, on peut tomber dessus facilement, mais il est rarissime que le contenu de la page représente un apport réel pour l’utilisateur.
Seulement voilà : les conséquences sont multiples, et pas seulement pour les fermes de contenus. Les exemples les plus frappants sont dans les pays anglo-saxons, puisque Panda a été lancé pour eux en premier. Ainsi, la société Sistrix avait établi un classement des 25 sites américains les plus impactés par Panda :
On oscille entre 77 et 94 % de baisse d’audience en provenance de Google, des chiffres impressionnants qui ont certainement provoqué une véritable panique chez les webmasters et les experts SEO. Mais les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir observé un tel phénomène. On notera que les deuxième et troisième colonne de chiffres concernent les indices de visibilité donnés par Systrix : les différences sont très parlantes.
Outre-Manche, le carnage chez certains, des bénéfices pour d'autres
Dans un deuxième temps, le Royaume-Uni a vu également des baisses spectaculaires de fréquentation sur certains sites, avec des scores parfois pires qu’outre-Atlantique (données SearchMetrics) :
Avec 99,26 % de baisse d’audience, le site discountshoppinguk.co.uk voit son trafic en provenance de Google quasi-annihilé et de très nombreux autres se sont vus amputés de plus de neuf internautes sur dix.
Globalement, ces tableaux permettent de dégager un constat : les comparateurs de prix dégringolent. Pourquoi ? Parce que Panda privilégie avant tout le contenu. Mais on gardera un point précis en tête : Google Shopping n'est absolument pas influencé par la mise en place de Panda. Un constat qui fera grincer bien des dents.
Le texte, l’information, l’apport réel sont donc autant de critères qui comptent désormais dans Panda. De fait, la liste des chutes au Royaume-Uni s’accompagne d’une autre référençant les gains :

Plus de 42 % de hausse de la fréquentation pour eBay, 40 % pour nos confrères de TechCrunch, ou encore 19,44 % pour Mozilla.org, tandis que Blogspot et Wordpress gagnent respectivement 22,80 et 18,60 %. Et ce n’est pas fini.
De nouvelles bases
Le site Search Engine Land se fait l’écho d’informations très intéressantes sur les diverses conséquences de l’arrivée de Panda. Premièrement, et c’est un point capital, il suffit qu’une seule page dans un site soit considérée comme une ferme de contenus pour que l’ensemble du site soit touché par la pénalisation de Google. La firme va plus loin en affirmant que les pages sans réel contenu devraient être toutes équipées de la métabalise <meta name=robots content=noindex>. Le site Abondance note d’ailleurs que cela vaut aussi pour les blogs. Une solution assez lourde.
Après la qualité du contenu de la page, la quantité de publicités peut être un indicateur d’une ferme de contenus. Conséquence : plus le nombre de publicités visibles (au-dessus du bas de la fenêtre du navigateur) augmente, plus le site peut être considéré comme une ferme. Google part du principe que l’affichage des publicités nuit au contenu et qu’un trop grand nombre est un réel problème.
D’autres informations encore :
- La vitesse à laquelle les robots vont revenir scanner les pages d’un site (crawl) diminue s’il y a déjà eu pénalisation
- Les présents dans les communiqués de presse ne sont plus pris en compte
- Le cloaking, qui consiste à afficher une page web différente en fonction du visiteur, internaute ou robot d’indexation, sera également considéré comme problématique et pénalisé comme tel, y compris pour des besoins de sécurité (white hat)
- Le contenu modifié en fonction de la géolocalisation de l’internaute n’est pas considéré comme du cloaking et n’est donc pas pénalisé
- Les liens dans les retweets ne seront toujours pas pris en compte pour le pagerank
L’arrivée de Panda en France devrait se faire dans les semaines qui viennent, sans date précise. Certains sites devront lourdement revoir leur organisation sous peine de disparaître quasiment de Google.