Suite à la décision du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris de « cesser un certain nombre de pratiques illicites », dont les fameux frais d’activation différés (96 euros moins 3 ou 1,5 euro par mois d’ancienneté), Free a finalement opté pour une méthode plus traditionnelle : imposer des frais de résiliation fixes de 49 euros pour tous les abonnés.
Si ceux abonnés depuis peu sont les principaux gagnants, les anciens Freenautes qui ont validé les CGV ces dernières années (ou qui ont déménagé ou changé de box) sont par contre perdants. Résultat, l’UFC-Que Choisir, à l’initiative de la décision du TGI, est pointée du doigt par un grand nombre de Freenautes.
Alain Bazot, le président de l’association de consommation, a souhaité répondre aux critiques des abonnés de Free via un billet publié sur son blog officiel vendredi dernier. L’UFC-Que Choisir est « rendu responsable d’une politique commerciale sur laquelle l’association n’a aucune prise » regrette Bazot.
« Vous êtes abonné depuis 2 ans, il ne vous reste normalement que 24 euros à payer si vous souhaitez quitter votre opérateur (NDLR : 96-(3x24)). Mais si vous déménagez ou changez de box, le compteur repart de zéro ! Et avec la nouvelle Freebox, c’est la double peine : le compteur repart à zéro et en prime la décote mensuelle n’est que de 1,5 euros ! » note le président de l’UFC.
« Nous n’avons pas demandé à Free de modifier sa politique commerciale »
Ce dernier fait ainsi remarquer que ces remises à zéro sont « donc bien de frais de résiliation et non d’activation, qui eux n’auraient aucune raison d’être réévalués en fonction de la situation du client ».
Et si effectivement certains anciens Freenautes peuvent être perdants, Bazot note que l’ancienne technique de Free permettait à ce dernier de vous facturer des frais, même en cas de modification de contrat ou de hausse de prix. Or désormais, si Free venait à changer ses tarifs (vers le haut), vous pourrez quitter votre FAI sans frais.
« La décision rendue par le tribunal n’obligeait en aucun cas Free à changer sa politique tarifaire » note de plus le président de l’association. « La gratuité de la résiliation pour les anciens abonnés pouvait dès lors subsister. (…) Nous n’avons évidemment pas demandé à Free de modifier sa politique commerciale, l’opérateur l’a fait de son propre chef ! »
Free n’a pas eu le choix
Sur ce sujet, Free, contacté par Univers Freebox, avoue qu’instaurer des frais fixes est désormais inéluctable. « L’opérateur nous a ainsi indiqué qu’il ne lui était plus possible de garder des frais de résiliation de 96 euros dégressifs, puisque le Tribunal imposait que la somme demandée soit justifiée par des coûts réels. »
Or en moyenne, un Freenaute qui résiliait devait payer un peu moins de 50 euros selon Free. « Donc il devenait impossible de garder la dégressivité » pour le FAI, qui aurait dans ce cas perdu au change. Faire un cadeau aux anciens abonnés aurait néanmoins été apprécié.
L’UFC, l’ennemi de Free et des consommateurs ?
Alain Bazot a de plus tenu à préciser sa pensée concernant la relation entre Free et l’UFC-Que Choisir. Il a ainsi rappelé que l’association n’a pas hésité une seconde pour épauler Free sur le dossier de la quatrième licence 3G.
« Alors oui, quand Free agit contre les droits des consommateurs dans ses offres et pratiques commerciales ou à travers ses clauses contractuelles, il nous trouve et nous trouvera toujours sur sa route. Et quand l’intérêt du consommateur appelle la présence d’une quatrième licence pour briser l’oligopole dans le secteur, alors l’UFC-Que Choisir se bat pour qu’elle soit attribuée dans des conditions la rendant accessible à un nouvel entrant, même s’il doit s’agir de Free. »

Si ceux abonnés depuis peu sont les principaux gagnants, les anciens Freenautes qui ont validé les CGV ces dernières années (ou qui ont déménagé ou changé de box) sont par contre perdants. Résultat, l’UFC-Que Choisir, à l’initiative de la décision du TGI, est pointée du doigt par un grand nombre de Freenautes.
Alain Bazot, le président de l’association de consommation, a souhaité répondre aux critiques des abonnés de Free via un billet publié sur son blog officiel vendredi dernier. L’UFC-Que Choisir est « rendu responsable d’une politique commerciale sur laquelle l’association n’a aucune prise » regrette Bazot.
« Vous êtes abonné depuis 2 ans, il ne vous reste normalement que 24 euros à payer si vous souhaitez quitter votre opérateur (NDLR : 96-(3x24)). Mais si vous déménagez ou changez de box, le compteur repart de zéro ! Et avec la nouvelle Freebox, c’est la double peine : le compteur repart à zéro et en prime la décote mensuelle n’est que de 1,5 euros ! » note le président de l’UFC.
« Nous n’avons pas demandé à Free de modifier sa politique commerciale »
Ce dernier fait ainsi remarquer que ces remises à zéro sont « donc bien de frais de résiliation et non d’activation, qui eux n’auraient aucune raison d’être réévalués en fonction de la situation du client ».
Et si effectivement certains anciens Freenautes peuvent être perdants, Bazot note que l’ancienne technique de Free permettait à ce dernier de vous facturer des frais, même en cas de modification de contrat ou de hausse de prix. Or désormais, si Free venait à changer ses tarifs (vers le haut), vous pourrez quitter votre FAI sans frais.
« La décision rendue par le tribunal n’obligeait en aucun cas Free à changer sa politique tarifaire » note de plus le président de l’association. « La gratuité de la résiliation pour les anciens abonnés pouvait dès lors subsister. (…) Nous n’avons évidemment pas demandé à Free de modifier sa politique commerciale, l’opérateur l’a fait de son propre chef ! »
Free n’a pas eu le choix
Sur ce sujet, Free, contacté par Univers Freebox, avoue qu’instaurer des frais fixes est désormais inéluctable. « L’opérateur nous a ainsi indiqué qu’il ne lui était plus possible de garder des frais de résiliation de 96 euros dégressifs, puisque le Tribunal imposait que la somme demandée soit justifiée par des coûts réels. »
Or en moyenne, un Freenaute qui résiliait devait payer un peu moins de 50 euros selon Free. « Donc il devenait impossible de garder la dégressivité » pour le FAI, qui aurait dans ce cas perdu au change. Faire un cadeau aux anciens abonnés aurait néanmoins été apprécié.
L’UFC, l’ennemi de Free et des consommateurs ?
Alain Bazot a de plus tenu à préciser sa pensée concernant la relation entre Free et l’UFC-Que Choisir. Il a ainsi rappelé que l’association n’a pas hésité une seconde pour épauler Free sur le dossier de la quatrième licence 3G.
« Alors oui, quand Free agit contre les droits des consommateurs dans ses offres et pratiques commerciales ou à travers ses clauses contractuelles, il nous trouve et nous trouvera toujours sur sa route. Et quand l’intérêt du consommateur appelle la présence d’une quatrième licence pour briser l’oligopole dans le secteur, alors l’UFC-Que Choisir se bat pour qu’elle soit attribuée dans des conditions la rendant accessible à un nouvel entrant, même s’il doit s’agir de Free. »