Le 18 mars dernier, nous indiquions dans nos colonnes que les ventes de livres électroniques avaient explosé aux États-Unis. Ce n’est donc pas maintenant que les ebooks s’approchent des 10 % de parts de marché outre-Atlantique qu’Amazon va relâcher la pression. Ses liseuses Kindle s'y vendent bien, et la tendance devrait se poursuivre puisque la société va commercialiser une version moins chère, mais financée en partie par la publicité. Une version toujours réservée au marché US et canadien.
Un concept classique
Il s’agit du modèle qui a mené vers les offres de type « freemium » : accéder gratuitement ou pour un tarif moindre à un produit, en échange de l’affichage d’un certain nombre de publicités. Selon Associated Press qui a recueilli les propos de Jay Marine, directeur du Kindle chez Amazon, cela va permettre à l’entreprise de commercialiser une liseuse à 114 dollars, soit 25 de moins que les 139 habituellement demandés.
En contrepartie, l’utilisateur aura de la publicité sur son écran. Sous quelle forme ? Le contenu publicitaire n’interviendra dans la lecture des livres électronique elle-même, mais en d’autres espaces « secondaires » tels que l’écran de navigation ou l’écran de veille. Pas question non plus d’en remplir tout l’écran, du moins pour l’instant : les publicités seront limitées à un encadré, le plus souvent en bas de l’écran.
Le fonctionnement de cette publicité a été pensé pour être peu intrusif, du moins pour le confort de lecture. Quand un contenu plaira, il suffira de faire une pression du doigt pour que les détails de l’offre soient envoyés par courrier électronique. Rien n'est dit cependant sur les dessous de cette arme marketing : Amazon et les annonceurs pourront connaitre l'adresse email du lecteur, ses choix de lectures, ses comportements face aux publicités, etc.
Les utilisateurs vont « l’adorer »
Jay Marine a en tout cas indiqué à Associated Press qu’il « était très important » que le placement de la publicité « n’interfère pas avec l’expérience de lecture ». Ou comment passer de la plus évidente des concessions à un argument marketing. L’utilisateur aura en outre la capacité de se connecter à son compte Amazon pour y changer les centres d’intérêts qui influeront sur l’affichage des publicités, via un site spécifique ainsi qu'une application Kindle nommés tous deux AdMash. De quoi faire de la société un acteur de poids dans ce domaine ?
Amazon est pourtant persuadée que les utilisateurs vont « l’adorer » car les publicités n’ennuieront pas ceux qui auront choisi de payer la liseuse moins chère. D’autant que, toujours pour l’instant, les entreprises participant aux opérations publicitaires ne sont pas très nombreuses : la marque Buick de General Motors, la marque Olay de Procter & Gamble ainsi que les cartes de paiement Visa.
Le Kindle vendu via ce moyen ne sera pas une configuration au rabais, et possèdera donc les caractéristiques techniques du modèle actuel. On retrouvera donc l’écran de 6 pouces en nuance de gris utilisant une technologie d’encre numérique, une connexion Wi-Fi, un stockage pouvant aller jusqu’à 3500 livres et une autonomie annoncée de trois semaines. Le modèle avec puce 3G existe encore, mais il n’est pas concerné par la baisse de prix et reste proposé à 189 dollars.
Cette version sponsorisée du Kindle sera lancée le 3 mai et sera disponible depuis la boutique en ligne Amazon, ainsi que les chaines de magasins Target et Best Buy. Nous avons contacté la société pour savoir si la France était éventuellement concernée par cette offre, et nous attendons la réponse.

Un concept classique
Il s’agit du modèle qui a mené vers les offres de type « freemium » : accéder gratuitement ou pour un tarif moindre à un produit, en échange de l’affichage d’un certain nombre de publicités. Selon Associated Press qui a recueilli les propos de Jay Marine, directeur du Kindle chez Amazon, cela va permettre à l’entreprise de commercialiser une liseuse à 114 dollars, soit 25 de moins que les 139 habituellement demandés.
En contrepartie, l’utilisateur aura de la publicité sur son écran. Sous quelle forme ? Le contenu publicitaire n’interviendra dans la lecture des livres électronique elle-même, mais en d’autres espaces « secondaires » tels que l’écran de navigation ou l’écran de veille. Pas question non plus d’en remplir tout l’écran, du moins pour l’instant : les publicités seront limitées à un encadré, le plus souvent en bas de l’écran.
Le fonctionnement de cette publicité a été pensé pour être peu intrusif, du moins pour le confort de lecture. Quand un contenu plaira, il suffira de faire une pression du doigt pour que les détails de l’offre soient envoyés par courrier électronique. Rien n'est dit cependant sur les dessous de cette arme marketing : Amazon et les annonceurs pourront connaitre l'adresse email du lecteur, ses choix de lectures, ses comportements face aux publicités, etc.
Les utilisateurs vont « l’adorer »
Jay Marine a en tout cas indiqué à Associated Press qu’il « était très important » que le placement de la publicité « n’interfère pas avec l’expérience de lecture ». Ou comment passer de la plus évidente des concessions à un argument marketing. L’utilisateur aura en outre la capacité de se connecter à son compte Amazon pour y changer les centres d’intérêts qui influeront sur l’affichage des publicités, via un site spécifique ainsi qu'une application Kindle nommés tous deux AdMash. De quoi faire de la société un acteur de poids dans ce domaine ?
Amazon est pourtant persuadée que les utilisateurs vont « l’adorer » car les publicités n’ennuieront pas ceux qui auront choisi de payer la liseuse moins chère. D’autant que, toujours pour l’instant, les entreprises participant aux opérations publicitaires ne sont pas très nombreuses : la marque Buick de General Motors, la marque Olay de Procter & Gamble ainsi que les cartes de paiement Visa.
Le Kindle vendu via ce moyen ne sera pas une configuration au rabais, et possèdera donc les caractéristiques techniques du modèle actuel. On retrouvera donc l’écran de 6 pouces en nuance de gris utilisant une technologie d’encre numérique, une connexion Wi-Fi, un stockage pouvant aller jusqu’à 3500 livres et une autonomie annoncée de trois semaines. Le modèle avec puce 3G existe encore, mais il n’est pas concerné par la baisse de prix et reste proposé à 189 dollars.
Cette version sponsorisée du Kindle sera lancée le 3 mai et sera disponible depuis la boutique en ligne Amazon, ainsi que les chaines de magasins Target et Best Buy. Nous avons contacté la société pour savoir si la France était éventuellement concernée par cette offre, et nous attendons la réponse.