Windows 7 continue sa croissance, tandis que les parts de marché de Windows XP et Vista diminuent de manière régulière. Aux États-Unis, selon StatCounter, le dernier système en date de Microsoft a enfin dépassé son aîné de dix ans, marquant la fin de la domination d’une très vieillissante base technique.
Une situation nouvelle outre-Atlantique, mais pas forcément ailleurs
Dans le tableau ci-dessus, relatif au marché des États-Unis uniquement, on peut donc voir que Windows 7 vient à peine de dépasser Windows XP, avec 32,17 % contre 30,75. C’est une bonne nouvelle pour Microsoft, dont les décisions en matière d’écosystème logiciel montrent de plus en plus clairement que Windows XP ne compte plus. Ainsi, la dernière suite Windows Live Essentials (mouture 2011) et Internet Explorer 9 ne peuvent s’installer que sur Vista et Windows 7.
Ce dernier montre une croissance continue qui se fait essentiellement au détriment de Windows XP et Vista. Plusieurs facteurs interviennent, et plus particulièrement le renouvellement informatique, puisque les anciennes machines sous XP sont remplacées au fur et à mesure par de nouvelles sous Windows 7. Idem pour Vista d’ailleurs, même si les ordinateurs plus récents ont plus de chances d’avoir été mis à jour via la licence idoine. En outre, le fait que XP soit en support étendu jusqu’en 2014 (uniquement pour la version Service Pack 3), accélère les prises de décisions en milieu professionnel.
Si la situation est nouvelle aux États-Unis, elle ne l’est pas forcément ailleurs. Ainsi, la France a vu la prééminence de Windows 7 s’installer dans le courant du mois de février, pour s’établir aujourd’hui à 34,01 %, contre 30,81 % pour XP. Comme aux États-Unis, cette montée se fait par « avalement » des parts de marché de Windows XP et Vista, celles de Mac OS X et de Linux étant stables (9,5 et 1,75 % respectivement).
Dans le reste du monde
Les données pour l’ensemble de l’Europe offrent par contre un bilan plus contrasté :
Bien que la part de marché soit déjà de plus de 34 %, Windows XP n’a pas dit son dernier mot et est encore présent sur 39,67 % des machines. Bien entendu, les parts XP et Vista évoluent là encore dans le même sens pour nourrir la croissance de Windows 7.
Enfin, au niveau mondial, l’écart est encore plus important. Si Windows 7 a réalisé la performance d’équiper 31,55 % des ordinateurs en 18 mois environ, XP lui tient largement tête, à hauteur de 46,7 %, soit encore près de la moitié des ordinateurs. À l’échelle de la planète, il faut tenir compte de phénomènes importants de piratage galopant, notamment en Chine et en Inde, où on peut obtenir très facilement Windows XP pour 1 ou 2 dollars.
Windows 7 reste tout de même le système détenant le record de vitesse de ventes. En janvier dernier, Microsoft avait indiqué avoir dépassé les 300 millions de licences vendues. Il sera très intéressant de surveiller les performances commerciales de Windows 8 à sa sortie, car la version 7 a globalement bonne presse, et la plupart des utilisateurs n’est pas intéressée par une migration systématique vers la dernière mouture d’un produit.
Une situation nouvelle outre-Atlantique, mais pas forcément ailleurs
Dans le tableau ci-dessus, relatif au marché des États-Unis uniquement, on peut donc voir que Windows 7 vient à peine de dépasser Windows XP, avec 32,17 % contre 30,75. C’est une bonne nouvelle pour Microsoft, dont les décisions en matière d’écosystème logiciel montrent de plus en plus clairement que Windows XP ne compte plus. Ainsi, la dernière suite Windows Live Essentials (mouture 2011) et Internet Explorer 9 ne peuvent s’installer que sur Vista et Windows 7.
Ce dernier montre une croissance continue qui se fait essentiellement au détriment de Windows XP et Vista. Plusieurs facteurs interviennent, et plus particulièrement le renouvellement informatique, puisque les anciennes machines sous XP sont remplacées au fur et à mesure par de nouvelles sous Windows 7. Idem pour Vista d’ailleurs, même si les ordinateurs plus récents ont plus de chances d’avoir été mis à jour via la licence idoine. En outre, le fait que XP soit en support étendu jusqu’en 2014 (uniquement pour la version Service Pack 3), accélère les prises de décisions en milieu professionnel.
Si la situation est nouvelle aux États-Unis, elle ne l’est pas forcément ailleurs. Ainsi, la France a vu la prééminence de Windows 7 s’installer dans le courant du mois de février, pour s’établir aujourd’hui à 34,01 %, contre 30,81 % pour XP. Comme aux États-Unis, cette montée se fait par « avalement » des parts de marché de Windows XP et Vista, celles de Mac OS X et de Linux étant stables (9,5 et 1,75 % respectivement).
Dans le reste du monde
Les données pour l’ensemble de l’Europe offrent par contre un bilan plus contrasté :
Bien que la part de marché soit déjà de plus de 34 %, Windows XP n’a pas dit son dernier mot et est encore présent sur 39,67 % des machines. Bien entendu, les parts XP et Vista évoluent là encore dans le même sens pour nourrir la croissance de Windows 7.
Enfin, au niveau mondial, l’écart est encore plus important. Si Windows 7 a réalisé la performance d’équiper 31,55 % des ordinateurs en 18 mois environ, XP lui tient largement tête, à hauteur de 46,7 %, soit encore près de la moitié des ordinateurs. À l’échelle de la planète, il faut tenir compte de phénomènes importants de piratage galopant, notamment en Chine et en Inde, où on peut obtenir très facilement Windows XP pour 1 ou 2 dollars.
Windows 7 reste tout de même le système détenant le record de vitesse de ventes. En janvier dernier, Microsoft avait indiqué avoir dépassé les 300 millions de licences vendues. Il sera très intéressant de surveiller les performances commerciales de Windows 8 à sa sortie, car la version 7 a globalement bonne presse, et la plupart des utilisateurs n’est pas intéressée par une migration systématique vers la dernière mouture d’un produit.