Après un dernier trimestre 2010 catastrophique, avec seulement 6000 nouveaux abonnés (+30 000 pour Free, -24 000 pour Alice), le groupe Iliad retrouvera des couleurs au premier trimestre 2011. C’est tout du moins ce qu’annonce Boursier.com, se basant sur une note d’un analyste présent à un roadshow en Écosse. Il convient donc de prendre les informations ci-dessous avec certaines pincettes.
L'analyste en question a ainsi noté que la direction d’Iliad a montré des signes vraiment encourageants « sur la nouvelle box et le déploiement mobile (…) Suite à un roadshow avec Thomas Reynaud (le directeur financier d’Iliad, ndlr), nous sommes confortés dans notre achat pour plusieurs raisons : »
Concernant la seconde information, les dirigeants d’Iliad ont souvent annoncé que Free Mobile disposera bien d’une couverture mobile suffisante en 2012. Ce taux de 27 % ne sort pas du chapeau de l’analyste. C’est le taux de couverture de la population officiel promis par Free Mobile fin 2009 qu’il doit atteindre deux ans après l’obtention de sa licence (début 2010). La filiale mobile d’Iliad serait donc en avance si elle atteignait ce niveau fin 2011, et en retard de quelques mois si c’était le cas en juin 2012.
Pour rappel, Free Mobile doit couvrir 75 % de la population en 2015 en 2G (69 % en 3G), et 90 % en 2018 (83 % en 3G). En attendant, son accord d’itinérance avec Orange permettra à ses abonnés de jouir de réseaux 2G et 3G de bonne qualité dès le lancement de son offre.
Une offre mobile simple
Du côté des offres de Free Mobile, justement, si la grille des forfaits ne sera probablement disponible qu’au dernier moment, Xavier Niel, le fondateur d’Iliad, a affirmé en octobre dernier qu’il proposera « une offre simple », « au juste prix » alors que « tous les opérateurs en place gèrent des centaines d'offres différentes ! ».
« Nous appliquerons les recettes de l'ADSL : nous ne serons pas un opérateur low cost, mais nous aurons une structure de coût intelligente. Nous nous différencierons par l'innovation, en construisant un réseau tout IP, en intégrant à terme des capacités mobiles dans la Freebox (Femtocell), en rajoutant des équipements de réseau que nous concevons, afin de rationaliser le coût de construction et minimiser les frais d'exploitation. Et nous économiserons en marketing. (…) Si nous ne révolutionnons pas le marché du mobile, ça ne marchera pas. L'équipe fondatrice de Free souhaite faire du mobile uniquement pour bouleverser ce secteur, comme elle l'a fait dans les télécommunications fixes. Nous n'avons pas le droit de décevoir, nous sommes condamnés à réussir. »

- la confiance du management sur le lancement de la Freebox et le retour à une Pdm d'au moins 24%-25% avec Alice dès le T1 (Oddo : 40% Free -6% Alice)
- le déploiement du réseau mobile à un rythme encourageant, le seuil des 27% de couverture sera atteint entre novembre 2011 et juin 2012 dans le pire scénario
- un impact limité sur le titre des récentes évolutions positives (roaming 3G, MTR).
Concernant la seconde information, les dirigeants d’Iliad ont souvent annoncé que Free Mobile disposera bien d’une couverture mobile suffisante en 2012. Ce taux de 27 % ne sort pas du chapeau de l’analyste. C’est le taux de couverture de la population officiel promis par Free Mobile fin 2009 qu’il doit atteindre deux ans après l’obtention de sa licence (début 2010). La filiale mobile d’Iliad serait donc en avance si elle atteignait ce niveau fin 2011, et en retard de quelques mois si c’était le cas en juin 2012.
Pour rappel, Free Mobile doit couvrir 75 % de la population en 2015 en 2G (69 % en 3G), et 90 % en 2018 (83 % en 3G). En attendant, son accord d’itinérance avec Orange permettra à ses abonnés de jouir de réseaux 2G et 3G de bonne qualité dès le lancement de son offre.
Une offre mobile simple
Du côté des offres de Free Mobile, justement, si la grille des forfaits ne sera probablement disponible qu’au dernier moment, Xavier Niel, le fondateur d’Iliad, a affirmé en octobre dernier qu’il proposera « une offre simple », « au juste prix » alors que « tous les opérateurs en place gèrent des centaines d'offres différentes ! ».
« Nous appliquerons les recettes de l'ADSL : nous ne serons pas un opérateur low cost, mais nous aurons une structure de coût intelligente. Nous nous différencierons par l'innovation, en construisant un réseau tout IP, en intégrant à terme des capacités mobiles dans la Freebox (Femtocell), en rajoutant des équipements de réseau que nous concevons, afin de rationaliser le coût de construction et minimiser les frais d'exploitation. Et nous économiserons en marketing. (…) Si nous ne révolutionnons pas le marché du mobile, ça ne marchera pas. L'équipe fondatrice de Free souhaite faire du mobile uniquement pour bouleverser ce secteur, comme elle l'a fait dans les télécommunications fixes. Nous n'avons pas le droit de décevoir, nous sommes condamnés à réussir. »