Au JO du 27 mars, l’immanquable commission générale de terminologie et de néologie vient de publier une nouvelle traduction officielle que les pirates de cartes bancaires auront, s’ils ont la fibre patriotique, le bon goût de respecter.
Cette fois-ci, les cibles de sa mission bleu blanc rouge sont les mots « card skimming, credit card skimming [et] skimming ».
Ces pratiques étiquettent une « technique de fraude visant à obtenir les données confidentielles d'une carte de paiement en copiant sa piste magnétique et éventuellement en captant son code secret au moyen d'un copieur de carte installé sur des terminaux de paiement ou de retrait ». Avec ce nota bene ajouté en fin de définition : le délinquant qui pratique le skimming « peut associer un lecteur de carte à un faux clavier ou à une caméra » pour mener à bien sa mission illégalement enrichissante.
Traduction de skimming proposée par la Commission de terminologie et de néologie ? Le « copiage de carte ».
La commission est d’ailleurs très attachée aux délicieux suffixes en « -age ». Elle préconisait déjà l’abandon de « listing » pour « listage », « arrosage » en guise de « spamming », « sous titrage sauvage » au lieu de « Fansubbing » ou et le merveilleux « collage » plutôt que le so british « Mashup ».
Cette fois-ci, les cibles de sa mission bleu blanc rouge sont les mots « card skimming, credit card skimming [et] skimming ».
Ces pratiques étiquettent une « technique de fraude visant à obtenir les données confidentielles d'une carte de paiement en copiant sa piste magnétique et éventuellement en captant son code secret au moyen d'un copieur de carte installé sur des terminaux de paiement ou de retrait ». Avec ce nota bene ajouté en fin de définition : le délinquant qui pratique le skimming « peut associer un lecteur de carte à un faux clavier ou à une caméra » pour mener à bien sa mission illégalement enrichissante.
Traduction de skimming proposée par la Commission de terminologie et de néologie ? Le « copiage de carte ».
La commission est d’ailleurs très attachée aux délicieux suffixes en « -age ». Elle préconisait déjà l’abandon de « listing » pour « listage », « arrosage » en guise de « spamming », « sous titrage sauvage » au lieu de « Fansubbing » ou et le merveilleux « collage » plutôt que le so british « Mashup ».