Déception : une réaction que l’on retrouve désormais chez une partie des utilisateurs de téléphones Windows Phone 7. Pourquoi ? Parce que la gestion de la diffusion de la première vraie mise à jour, NoDo, ne se passe pas comme ils l’auraient souhaité. Et pour cause, la propagation de cette mise à jour est maintenant beaucoup plus complexe.
Microsoft n’avait pas caché ses ambitions pour le système de mise à jour de Windows Phone 7 : des directives très strictes sur les configurations matérielles, permettant d’avoir un parc de smartphones très cohérent et capable de recevoir les mêmes mises à jour sans que la moindre modification ne soit nécessaire. En outre, il avait été indiqué que les opérateurs de téléphonie mobile ne seraient pas impliqués dans toute la procédure.
Mais alors que le lancement même de la mise à jour NoDo n’a cessé de glisser depuis le « début 2011 », sa diffusion ne se fait pas sans problème.
Finalement, les opérateurs ont leur mot à dire
L'éditeur vient de publier une page appelée « Quand aurai-je ma mise à jour NoDo ? » riche d’enseignements.
Concentrons nous sur la France.
Dans le tableau des prévisions, seul SFR est référencé en cours de planification. dans la catégorie France. Mais si l’on descend en bas du tableau (section Global), on trouve la mention « Orange Group ». Et Bouygues ? Il n’en est fait mention nulle part, on suppose donc qu’il appartient à la catégorie « All other operators », autrement dit le reste des opérateurs
Dans chacun des cas, la mise à jour devrait être disponible pour les utilisateurs sous une dizaine de jours (nous en attendons confirmation).
Microsoft affirme que le processus se déroule de manière fluide pour la mise à jour, ce qui semble tout à fait normal puisque les téléphones vendus nus seront traités en priorité.
Pour le reste, le futur de NoDo est confié aux bons soins des opérateurs, et c’est ici qu’intervient le fameux délai supplémentaire. Techniquement, Orange, Bouygues, SFR et les autres ne peuvent pas apporter de modifications lourdes au système, mais ils pourront changer l’écran de démarrage, ajouter une paire d’applications.
En résumé, une gestion bien floue : un possible retard de 10 jours variable, une diffusion géographique auprès des opérateurs qui diffère selon les pays et la situation des appareils nus face à ceux couplés par un abonnement. D'où une certaine déception qui n’augure pas forcément du meilleur pour les prochaines mises à jour.
Windows 7, entre iOS et Android
Pourtant, Windows Phone 7 se situe à ce niveau à mi-chemin entre iOS et Android. Comparons avec Apple : les mises à jour sont diffusées par iTunes, à la même date et à la même heure pour tous les utilisateurs. Sachant qu’iOS touche aussi bien les iPhone que les iPad et les iPod Touch, le nombre d’appareils est particulièrement élevé. À l’opposé, on trouve Android, dont les mises à jour dépendent à la fois des constructeurs et des opérateurs.
Pour Windows Phone 7, les mises à jour finissent donc par arriver, mais à des dates dépendant de multiples facteurs.
Si la situation change, il suffit de communiquer
De fait, on s’éloigne de la simplicité dont Microsoft avait parlé à plusieurs reprises. Serait-ce donc si complexe de diffuser la même mise à jour pour plusieurs modèles différents ? Souvenons-nous que Windows Update diffuse plusieurs correctifs à des centaines de millions d’ordinateurs chaque mois, face à des configurations matérielles plus hétérogènes que pour les smartphones.
Il y a donc deux problèmes : le processus de mise à jour en lui-même,et la manière dont Microsoft communique autour. Si les opérateurs ont du pouvoir dans ce domaine, alors l’éditeur a nécessairement lâché du lest vis-à-vis de ce qui était prévu. Sur la communication par contre, la firme est seule maîtresse à bord, et un effort de transparence doit clairement être fait.
Aussi, si l’on souhaite résumer, la situation est la suivante : tout le monde aura la mise à jour, mais la date à laquelle vous pourrez l’installer dépendra de plusieurs éléments. En France, tout le monde devrait l’avoir sous une dizaine de jours (on notera le conditionnel). En outre, les téléphones nus, donc vendus en-dehors des forfaits des opérateurs, seront avantagés. Bien entendu, ces smartphones ne représentent qu’une goutte d’eau dans la masse, face aux forfaits.
Nous cherchons actuellement à avoir davantage d’informations sur la situation en France, et nous vous tiendrons informés.
Microsoft n’avait pas caché ses ambitions pour le système de mise à jour de Windows Phone 7 : des directives très strictes sur les configurations matérielles, permettant d’avoir un parc de smartphones très cohérent et capable de recevoir les mêmes mises à jour sans que la moindre modification ne soit nécessaire. En outre, il avait été indiqué que les opérateurs de téléphonie mobile ne seraient pas impliqués dans toute la procédure.
Mais alors que le lancement même de la mise à jour NoDo n’a cessé de glisser depuis le « début 2011 », sa diffusion ne se fait pas sans problème.
Finalement, les opérateurs ont leur mot à dire
L'éditeur vient de publier une page appelée « Quand aurai-je ma mise à jour NoDo ? » riche d’enseignements.
Concentrons nous sur la France.
Dans le tableau des prévisions, seul SFR est référencé en cours de planification. dans la catégorie France. Mais si l’on descend en bas du tableau (section Global), on trouve la mention « Orange Group ». Et Bouygues ? Il n’en est fait mention nulle part, on suppose donc qu’il appartient à la catégorie « All other operators », autrement dit le reste des opérateurs
Dans chacun des cas, la mise à jour devrait être disponible pour les utilisateurs sous une dizaine de jours (nous en attendons confirmation).
Microsoft affirme que le processus se déroule de manière fluide pour la mise à jour, ce qui semble tout à fait normal puisque les téléphones vendus nus seront traités en priorité.
Pour le reste, le futur de NoDo est confié aux bons soins des opérateurs, et c’est ici qu’intervient le fameux délai supplémentaire. Techniquement, Orange, Bouygues, SFR et les autres ne peuvent pas apporter de modifications lourdes au système, mais ils pourront changer l’écran de démarrage, ajouter une paire d’applications.
En résumé, une gestion bien floue : un possible retard de 10 jours variable, une diffusion géographique auprès des opérateurs qui diffère selon les pays et la situation des appareils nus face à ceux couplés par un abonnement. D'où une certaine déception qui n’augure pas forcément du meilleur pour les prochaines mises à jour.
Windows 7, entre iOS et Android
Pourtant, Windows Phone 7 se situe à ce niveau à mi-chemin entre iOS et Android. Comparons avec Apple : les mises à jour sont diffusées par iTunes, à la même date et à la même heure pour tous les utilisateurs. Sachant qu’iOS touche aussi bien les iPhone que les iPad et les iPod Touch, le nombre d’appareils est particulièrement élevé. À l’opposé, on trouve Android, dont les mises à jour dépendent à la fois des constructeurs et des opérateurs.
Pour Windows Phone 7, les mises à jour finissent donc par arriver, mais à des dates dépendant de multiples facteurs.
Si la situation change, il suffit de communiquer
De fait, on s’éloigne de la simplicité dont Microsoft avait parlé à plusieurs reprises. Serait-ce donc si complexe de diffuser la même mise à jour pour plusieurs modèles différents ? Souvenons-nous que Windows Update diffuse plusieurs correctifs à des centaines de millions d’ordinateurs chaque mois, face à des configurations matérielles plus hétérogènes que pour les smartphones.
Il y a donc deux problèmes : le processus de mise à jour en lui-même,et la manière dont Microsoft communique autour. Si les opérateurs ont du pouvoir dans ce domaine, alors l’éditeur a nécessairement lâché du lest vis-à-vis de ce qui était prévu. Sur la communication par contre, la firme est seule maîtresse à bord, et un effort de transparence doit clairement être fait.
Aussi, si l’on souhaite résumer, la situation est la suivante : tout le monde aura la mise à jour, mais la date à laquelle vous pourrez l’installer dépendra de plusieurs éléments. En France, tout le monde devrait l’avoir sous une dizaine de jours (on notera le conditionnel). En outre, les téléphones nus, donc vendus en-dehors des forfaits des opérateurs, seront avantagés. Bien entendu, ces smartphones ne représentent qu’une goutte d’eau dans la masse, face aux forfaits.
Nous cherchons actuellement à avoir davantage d’informations sur la situation en France, et nous vous tiendrons informés.
