Dans l’univers Android, le principal problème que rencontre la plateforme est sans conteste la fragmentation. Cette dernière se manifeste quand de nombreuses versions se font concurrence et que le parc logiciel perd en homogénéité. La masse des utilisateurs se retrouve alors éparpillée à travers des systèmes aux capacités différentes. Pourtant, cela n’empêche pas les moutures récentes d’être majoritaires, comme nous allons le voir.
La fragmentation, l'éternel problème
La fragmentation d’Android est un problème qui revient souvent sous le feu des projecteurs. Quand un constructeur choisit une version particulière du système d’exploitation pour en faire la base d’un de ses smartphones, il doit assurer le suivi et les mises à jour par la suite. Contrairement en effet à l’iPhone ou aux téléphones Windows Phone 7, c’est le constructeur (et dans une moindre mesure les opérateurs) qui gèrent ou non les versions ultérieures. En clair, vous pouvez acheter un téléphone sous Android 2.1 et ne jamais avoir les versions suivantes.
Google avait lancé ses Nexus One et S pour montrer la marche à suivre aux constructeurs. Ce sont d’ailleurs les seuls téléphones qui ont la garantie de recevoir bon nombre de nouvelles versions, puisque ce sont les modèles « officiels » de Google. Pourquoi une telle différence de traitement ? Souvent parce que les constructeurs utilisent des interfaces personnalisées, notamment HTC avec son Sense, très apprécié des utilisateurs. Chaque nouvelle version d’Android doit être adaptée aux caractéristiques matérielles et logicielles du téléphone, et cela prend du temps.
Froyo majoritaire sur les androphones
Et pourtant, au risque d’en étonner beaucoup, les versions d’Android sont bien éparpillées, mais pas autant qu’on pourrait le croire.
Le tableau ci-dessous a été conçu à partir de données compilées par Google sur les deux premières semaines du mois de mars. Les versions d’Android y sont classées de la plus ancienne à la plus récente, et voici les parts de marché obtenues :
Les éditeurs en effet doivent faire face à la fragmentation avec certaines difficultés. Chaque version d’Android dispose d’API propres et de nouveautés, et donc de capacités différentes, sans même parler des améliorations de performances. Le développement d’une application doit prendre en compte la fragmentation et donc parer à ces éventualités, ce qui leur complique la tâche.
Au mois de janvier dernier, Froyo comptait pour 51,8 % des smartphones Android, tandis qu’Eclair était encore à 35,2 %. Cela signifie que de nombreux téléphones ont été mis à jour en quelques mois, et donc que les constructeurs ont, pour la plupart, joué le jeu. Mais Froyo est sorti l’année dernière, et certaines mises à jour ne sont arrivées que récemment, comme le cas du Milestone de Motorola, dont nous reparlerons dans une autre actualité. Preuve que le travail est long, et ne motive pas forcément les constructeurs : un système améliorant sans cesse ses performances et ses fonctionnalités n’aide pas forcément à accélérer les ventes.
L’évolution se poursuit donc dans le bon sens, mais l’objectif est maintenant Android 2.3 (ou 2.3.3), alias Gingerbread. Cette version a apporté de nombreuses nouveautés et un joli bond des performances, notamment pour le navigateur. À ce sujet, nous verrons dans une autre actualité qu’Android 2.3 dispose sans doute du navigateur le plus rapide actuellement.
La fragmentation, l'éternel problème
La fragmentation d’Android est un problème qui revient souvent sous le feu des projecteurs. Quand un constructeur choisit une version particulière du système d’exploitation pour en faire la base d’un de ses smartphones, il doit assurer le suivi et les mises à jour par la suite. Contrairement en effet à l’iPhone ou aux téléphones Windows Phone 7, c’est le constructeur (et dans une moindre mesure les opérateurs) qui gèrent ou non les versions ultérieures. En clair, vous pouvez acheter un téléphone sous Android 2.1 et ne jamais avoir les versions suivantes.
Google avait lancé ses Nexus One et S pour montrer la marche à suivre aux constructeurs. Ce sont d’ailleurs les seuls téléphones qui ont la garantie de recevoir bon nombre de nouvelles versions, puisque ce sont les modèles « officiels » de Google. Pourquoi une telle différence de traitement ? Souvent parce que les constructeurs utilisent des interfaces personnalisées, notamment HTC avec son Sense, très apprécié des utilisateurs. Chaque nouvelle version d’Android doit être adaptée aux caractéristiques matérielles et logicielles du téléphone, et cela prend du temps.
Froyo majoritaire sur les androphones
Et pourtant, au risque d’en étonner beaucoup, les versions d’Android sont bien éparpillées, mais pas autant qu’on pourrait le croire.
Le tableau ci-dessous a été conçu à partir de données compilées par Google sur les deux premières semaines du mois de mars. Les versions d’Android y sont classées de la plus ancienne à la plus récente, et voici les parts de marché obtenues :
- Android 1.5 (Cupcake) : 3 %
- Android 1.6 (Donut) : 4,8 %
- Android 2.1 (Eclair) : 29 %
- Android 2.2 (Froyo) : 61,3 %
- Android 2.3 (Gingerbread) : 0,7 %
- Android 2.3.3 (Gingerbread) : 1 %
- Android 3.0 (Honeycomb) : 0,2 %
Les éditeurs en effet doivent faire face à la fragmentation avec certaines difficultés. Chaque version d’Android dispose d’API propres et de nouveautés, et donc de capacités différentes, sans même parler des améliorations de performances. Le développement d’une application doit prendre en compte la fragmentation et donc parer à ces éventualités, ce qui leur complique la tâche.
Au mois de janvier dernier, Froyo comptait pour 51,8 % des smartphones Android, tandis qu’Eclair était encore à 35,2 %. Cela signifie que de nombreux téléphones ont été mis à jour en quelques mois, et donc que les constructeurs ont, pour la plupart, joué le jeu. Mais Froyo est sorti l’année dernière, et certaines mises à jour ne sont arrivées que récemment, comme le cas du Milestone de Motorola, dont nous reparlerons dans une autre actualité. Preuve que le travail est long, et ne motive pas forcément les constructeurs : un système améliorant sans cesse ses performances et ses fonctionnalités n’aide pas forcément à accélérer les ventes.
L’évolution se poursuit donc dans le bon sens, mais l’objectif est maintenant Android 2.3 (ou 2.3.3), alias Gingerbread. Cette version a apporté de nombreuses nouveautés et un joli bond des performances, notamment pour le navigateur. À ce sujet, nous verrons dans une autre actualité qu’Android 2.3 dispose sans doute du navigateur le plus rapide actuellement.