Nous le savons depuis l’an passé, OCZ mise plus que jamais sur les SSD, ceci aux dépens de la mémoire, qui sera abandonné d’ici peu. Réalisant désormais la majeure partie de son chiffre d’affaires grâce aux SSD, OCZ vient de racheter Indilinx pour 32 millions de dollars (en actions OCZ).
Indilinx n’est pas n’importe quelle société. Spécialisée dans le secteur de la mémoire flash NAND et des SSD, Indilinx produit et fourni des contrôleurs flash à d’autres sociétés (OEM, etc.). Elle a notamment des rapports étroits avec Samsung. Il faut dire qu’Indilinx est certes basée en Californie, mais son principal centre de recherche est, lui, situé en Corée du Sud, à l’instar de Samsung.
Créé en 2006, Indilinx a commencé à travailler avec OCZ en décembre 2008. Et ce partenariat n’a pas cessé depuis. Les actuels SSD d’OCZ sont ainsi en grande partie conçus grâce à Indilinx.
Cela signifie donc qu’OCZ a racheté l’un de ses principaux fournisseurs, mais aussi celui de ses concurrents les plus sérieux. Et avec Indilinx, OCZ a bien sûr mis la main sur une vingtaine de brevets ou demande de brevets. En somme, OCZ s’est considérablement renforcé dans le secteur des SSD.
Les clients d'Indilinx et d'OCZ n'ont pas à s'inquiéter (vraiment ?)
« Après son acquisition par OCZ, Indilinx continuera de produire et fournir sa gamme de produits de contrôleur pour les fabricants de SSD et les OEM » tiennent à préciser les deux sociétés dans leur communiqué de presse commun.
Ceci afin de rassurer les concurrents d’OCZ qui pourraient craindre une mainmise totale du fabricant américain sur sa nouvelle acquisition. OCZ en profite aussi pour rassurer ses propres partenaires, affirmant qu’il « envisage de continuer à utiliser les contrôleurs des autres fabricants », dont ceux de la société SandForce.
Néanmoins, que ce soit dans un sens comme dans l’autre, on se doute fort qu’OCZ profitera tôt ou tard de son acquisition pour disposer d’un avantage sur ses concurrents, ainsi que pour réduire ses coûts…
Le communiqué de presse officiel note que la transaction a été approuvée par le conseil d'administration des deux sociétés et que le rachat devrait être finalisé d’ici 30 jours, si les autorités de concurrence ne posent pas de problèmes.
OCZ prévoit que la transaction deviendra rentable (pour ses actions) dès la fin de son exercice fiscal, soit fin février 2012, tout du moins en excluant les coûts d'acquisition et les frais de restructuration.
Les SSD rapportent comme jamais
Pour rappel, OCZ a annoncé la semaine passée que son dernier trimestre fiscal, clos le 28 février 2011, devrait atteindre un nouveau chiffre d’affaires record de 64 millions de dollars, soit quasiment une multiplication par deux par rapport au même trimestre en 2010. Et les SSD devraient générer 58 millions de dollars (soit 90 % du total) contre 12,1 millions l’année dernière (soit 37,3 % du total). « Cela représente une augmentation de 380 % en un an, et de 40 % en trois mois. »
Statistiques intéressantes, OCZ précise que 78 % des ventes de SSD lors du dernier trimestre ont concerné le secteur « Server », contre 15 % pour le secteur « Enterprise » et seulement 7 % pour le secteur « Consumer ».
Indilinx n’est pas n’importe quelle société. Spécialisée dans le secteur de la mémoire flash NAND et des SSD, Indilinx produit et fourni des contrôleurs flash à d’autres sociétés (OEM, etc.). Elle a notamment des rapports étroits avec Samsung. Il faut dire qu’Indilinx est certes basée en Californie, mais son principal centre de recherche est, lui, situé en Corée du Sud, à l’instar de Samsung.
Créé en 2006, Indilinx a commencé à travailler avec OCZ en décembre 2008. Et ce partenariat n’a pas cessé depuis. Les actuels SSD d’OCZ sont ainsi en grande partie conçus grâce à Indilinx.
Cela signifie donc qu’OCZ a racheté l’un de ses principaux fournisseurs, mais aussi celui de ses concurrents les plus sérieux. Et avec Indilinx, OCZ a bien sûr mis la main sur une vingtaine de brevets ou demande de brevets. En somme, OCZ s’est considérablement renforcé dans le secteur des SSD.
Les clients d'Indilinx et d'OCZ n'ont pas à s'inquiéter (vraiment ?)
« Après son acquisition par OCZ, Indilinx continuera de produire et fournir sa gamme de produits de contrôleur pour les fabricants de SSD et les OEM » tiennent à préciser les deux sociétés dans leur communiqué de presse commun.
Ceci afin de rassurer les concurrents d’OCZ qui pourraient craindre une mainmise totale du fabricant américain sur sa nouvelle acquisition. OCZ en profite aussi pour rassurer ses propres partenaires, affirmant qu’il « envisage de continuer à utiliser les contrôleurs des autres fabricants », dont ceux de la société SandForce.
Néanmoins, que ce soit dans un sens comme dans l’autre, on se doute fort qu’OCZ profitera tôt ou tard de son acquisition pour disposer d’un avantage sur ses concurrents, ainsi que pour réduire ses coûts…
Le communiqué de presse officiel note que la transaction a été approuvée par le conseil d'administration des deux sociétés et que le rachat devrait être finalisé d’ici 30 jours, si les autorités de concurrence ne posent pas de problèmes.
OCZ prévoit que la transaction deviendra rentable (pour ses actions) dès la fin de son exercice fiscal, soit fin février 2012, tout du moins en excluant les coûts d'acquisition et les frais de restructuration.
Les SSD rapportent comme jamais
Pour rappel, OCZ a annoncé la semaine passée que son dernier trimestre fiscal, clos le 28 février 2011, devrait atteindre un nouveau chiffre d’affaires record de 64 millions de dollars, soit quasiment une multiplication par deux par rapport au même trimestre en 2010. Et les SSD devraient générer 58 millions de dollars (soit 90 % du total) contre 12,1 millions l’année dernière (soit 37,3 % du total). « Cela représente une augmentation de 380 % en un an, et de 40 % en trois mois. »
Statistiques intéressantes, OCZ précise que 78 % des ventes de SSD lors du dernier trimestre ont concerné le secteur « Server », contre 15 % pour le secteur « Enterprise » et seulement 7 % pour le secteur « Consumer ».
