François Barouin a confirmé sur les antennes d’Europe 1 le piratage du système informatique de Bercy, piratage qui aurait eu lieu via des pièces jointes attachées à des emails. Le ministre du Budget a cependant reconnu qu’il n’y avait pas de « détail complet » sur cette attaque qui a débuté en décembre dernier.
« Il y a eu des doutes, ensuite ça a été signalé » lâche François Baroin qui se satisfait de l’opération de maintenance menée ce week-end « le plus loin possible » sur le système. Sur l’origine de l’attaque, « il y a des pistes mais à ce stade il est impossible de les confirmer ». L’armée (le SGDN) est chargée du dossier. « Ce sont les informations autour du G20 » qui ont intéressé les pirates (de nombreux sujets autour du G20 touchent aux finances et à la régulation monétaire, et donc sont dans les cordes du Trésor)
Sur le blog de l’Express dédié aux couloirs de Bercy, on apprend quelques témoignages de fonctionnaires des finances qui ont dénoncé, dès décembre, « des trucs bizarroïdes dans le fonctionnement de leur messagerie ». L’incident fut détecté et signalé aux services informatiques et à l’ANSSI. Et depuis ? « On se servait du mail avec parcimonie. Quand vous n’avez plus d’électricité, vous utilisez des bougies. Là c’était pareil. Pour les documents très sensibles, c’était le fax, ou les bonnes vieilles notes papier. »
Face à cette situation, l'ANSSI tiendra une conférence de presse à 17h à Paris.
Sur Twitter le pont est rapidement dressé entre ce système informatique victime d’un défaut de sécurisation. Alors que dans le même temps Hadopi menace de 1500 euros d’amende et 1mois de suspension d’accès l’abonné qui n’aura su sécuriser son accès pour éviter des actes de contrefaçons sur sa connexion.
« Il y a eu des doutes, ensuite ça a été signalé » lâche François Baroin qui se satisfait de l’opération de maintenance menée ce week-end « le plus loin possible » sur le système. Sur l’origine de l’attaque, « il y a des pistes mais à ce stade il est impossible de les confirmer ». L’armée (le SGDN) est chargée du dossier. « Ce sont les informations autour du G20 » qui ont intéressé les pirates (de nombreux sujets autour du G20 touchent aux finances et à la régulation monétaire, et donc sont dans les cordes du Trésor)
Sur le blog de l’Express dédié aux couloirs de Bercy, on apprend quelques témoignages de fonctionnaires des finances qui ont dénoncé, dès décembre, « des trucs bizarroïdes dans le fonctionnement de leur messagerie ». L’incident fut détecté et signalé aux services informatiques et à l’ANSSI. Et depuis ? « On se servait du mail avec parcimonie. Quand vous n’avez plus d’électricité, vous utilisez des bougies. Là c’était pareil. Pour les documents très sensibles, c’était le fax, ou les bonnes vieilles notes papier. »
Face à cette situation, l'ANSSI tiendra une conférence de presse à 17h à Paris.
Sur Twitter le pont est rapidement dressé entre ce système informatique victime d’un défaut de sécurisation. Alors que dans le même temps Hadopi menace de 1500 euros d’amende et 1mois de suspension d’accès l’abonné qui n’aura su sécuriser son accès pour éviter des actes de contrefaçons sur sa connexion.