L’actualité Nokia a été essentiellement marquée ces derniers temps par l’annonce du partenariat avec Microsoft. Cet accord, particulièrement exclusif, fait que Nokia va concevoir essentiellement des téléphones Windows Phone 7, avec des possibilités que n’ont pas les autres constructeurs. Dans une proportion bien moindre, la firme va également continuer sur certaines lancées, et si Symbian finira très probablement par être abandonné, ce n’est pas le cas de MeeGo.
Entre donc en piste le N950, qui sera le tout premier téléphone Nokia sur ce système. Rappelons que MeeGo est le projet résultant de la fusion de Maemo, développé par Nokia, et de Moblin, créé par Intel. Les deux étaient basés sur Linux, et le rapprochement a essentiellement gardé la base de Moblin, mais un développement du reste passant par le framework Qt.
Le N950 doit arriver avec des caractéristiques intéressantes qui le positionneront d’emblée comme un concurrent dans la tranche haut-de-gamme :
Le N950 a été présenté par Rich Green, directeur technique de Nokia, durant une conférence dédiée aux développeurs. Cette présentation affichait le N950 comme le successeur direct du défunt N9, qui devait initialement tenir le flambeau de MeeGo.
Malheureusement, la date d’arrivée exacte n’est pas connue, et le débarquement du N950 sur le marché ne se fera pas sans problème. De la même manière que Samsung doit lutter avec Bada, malgré les nouveautés intéressantes de la version 2.0, MeeGo devra se faire une place au soleil. Or, si le marché est déjà complexe pour Bada, il le sera encore davantage pour MeeGo puisque ce système ne dispose pas d’écosystème actuellement, et qu’il ne sera réellement disponible que sur un seul téléphone.
Bien sûr, il ne faut pas oublier que MeeGo est un système open source et que, techniquement, n’importe qui peut le reprendre et l’utiliser. Mais on peut se demander s’il n’est pas déjà trop tard, surtout face à un Android qui s’érige progressivement comme un colosse, avec des mises à jour rapides, conséquentes, et une invasion d’autres marchés. C’est d’ailleurs la souplesse d’Android qui le rend malléable au point que de nombreux constructeurs ont cédé à ses sirènes.
Mais le plus grand danger pour Nokia sera finalement la défection de plusieurs des développeurs principaux de MeeGo, particulièrement échauffés par le partenariat avec Microsoft.
Entre donc en piste le N950, qui sera le tout premier téléphone Nokia sur ce système. Rappelons que MeeGo est le projet résultant de la fusion de Maemo, développé par Nokia, et de Moblin, créé par Intel. Les deux étaient basés sur Linux, et le rapprochement a essentiellement gardé la base de Moblin, mais un développement du reste passant par le framework Qt.
Le N950 doit arriver avec des caractéristiques intéressantes qui le positionneront d’emblée comme un concurrent dans la tranche haut-de-gamme :
- Système d’exploitation MeeGo
- Processeur 1 ou 1,2 GHz
- 768 Mo de mémoire vive (normalement)
- Écran tactile capacitif 4 pouces
- Connexions 3G/4G
- Caméra 8 ou 12 mégapixels avec flash
- Stockage : 16 ou 32 Go
- Port MicroSD
- Bluetooth 3.0 (normalement)
- GPS avec A-GPS
- Mini-USB
- Support de la 3D
- Nombreux formats gérés de musique et de vidéo
Le N950 a été présenté par Rich Green, directeur technique de Nokia, durant une conférence dédiée aux développeurs. Cette présentation affichait le N950 comme le successeur direct du défunt N9, qui devait initialement tenir le flambeau de MeeGo.Malheureusement, la date d’arrivée exacte n’est pas connue, et le débarquement du N950 sur le marché ne se fera pas sans problème. De la même manière que Samsung doit lutter avec Bada, malgré les nouveautés intéressantes de la version 2.0, MeeGo devra se faire une place au soleil. Or, si le marché est déjà complexe pour Bada, il le sera encore davantage pour MeeGo puisque ce système ne dispose pas d’écosystème actuellement, et qu’il ne sera réellement disponible que sur un seul téléphone.
Bien sûr, il ne faut pas oublier que MeeGo est un système open source et que, techniquement, n’importe qui peut le reprendre et l’utiliser. Mais on peut se demander s’il n’est pas déjà trop tard, surtout face à un Android qui s’érige progressivement comme un colosse, avec des mises à jour rapides, conséquentes, et une invasion d’autres marchés. C’est d’ailleurs la souplesse d’Android qui le rend malléable au point que de nombreux constructeurs ont cédé à ses sirènes.
Mais le plus grand danger pour Nokia sera finalement la défection de plusieurs des développeurs principaux de MeeGo, particulièrement échauffés par le partenariat avec Microsoft.
